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  • 10/11/2023
Lors de la Journée nationale de mobilisation contre le harcèlement scolaire le jeudi 9 novembre, la Première ministre a suscité une vague de critiques sur les réseaux sociaux après avoir plaisanté peu de temps après le témoignage émouvant d'un jeune élève victime de harcèlement. On lui reproche notamment un manque d'empathie et une forme d'hypocrisie alors qu'elle appelait justement à ne pas "minimiser la parole des enfants". 

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Transcription
00:00 Donc ça montre que c'est important de former tout le monde.
00:02 *Rires*
00:04 *Musique*
00:06 Aujourd'hui je voulais vous parler de cette vidéo
00:08 qui tourne beaucoup sur les réseaux sociaux
00:10 et qui suscite colère et indignation.
00:12 La séquence a eu lieu hier,
00:14 on est au collège Claude Debussy
00:16 à Paris. La première ministre Elisabeth Borne,
00:18 Brigitte Macron et le ministre de l'éducation nationale
00:20 Gabriel Attal sont sur place
00:22 pour la journée nationale de lutte contre le harcèlement
00:24 scolaire. Dans le texte "Un enfant
00:26 prend la parole" pour témoigner.
00:28 *Vidéo*
00:30 Et par exemple j'ai demandé à ma prof
00:32 si je voulais parler avec ma mère en particulier
00:34 et la prof
00:36 elle m'a dit non.
00:38 Et c'est ça qui est vraiment
00:40 choquant pour moi.
00:42 Alors elle nous disait non,
00:44 j'ai pas envie de créer des problèmes pour ça en particulier.
00:46 Elle m'a emmenée dans une salle
00:48 directement et on a parlé
00:50 et je voulais juste en parler si c'était normal
00:52 ou pas normal en particulier.
00:54 *Rires*
00:56 Donc ça montre
00:58 que c'est important de former tout le monde.
01:00 Voilà, c'est le gros
01:02 effort qu'on doit tous faire collectivement.
01:04 La réaction d'Elisabeth Borne a fait tiquer
01:06 de nombreux internautes qui trouvent qu'elle manque
01:08 énormément d'empathie face à cet enfant.
01:10 Et puis pour certains c'est une forme d'hypocrisie
01:12 sachant que la première ministre a appelé à ne pas
01:14 je la cite "minimiser" la parole
01:16 des enfants. Le service politique de
01:18 BFMTV a contacté Matignon
01:20 qui dénonce un mauvais procès
01:22 d'intention. Voici ce qu'il déclare.
01:24 C'était un témoignage si fort qu'il y a eu une gêne.
01:26 Tout le monde était interloqué. Il n'y a eu
01:28 aucune volonté de balayer ce témoignage.
01:30 Au contraire la première ministre en a ensuite
01:32 reparlé en privé encore choquée
01:34 de ce qu'avait raconté cet enfant. L'entourage de la
01:36 première ministre indique que sa réaction n'a rien à voir avec
01:38 de la froideur que c'est plutôt de la pudeur.
01:40 *Bruit de marteau*

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