En réalisant le doublé de médaille de bronze aux championnats du monde et d'Europe, Walide Khyar est convaincu d'avoir sécurisé sa place pour les Jeux olympiques de Paris l'été prochain.
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00:00 Honnêtement je pense que sur les premiers combats je me suis senti très bien.
00:07 Premier, deuxième tour.
00:09 Ensuite, quarte de finale je prends Najafov, Azeri très fort.
00:12 Je pense que j'aurais peut-être dû gagner.
00:16 L'arbitrage en a décidé autrement.
00:18 Je suis content aujourd'hui de ramener une médaille.
00:21 Depuis ma médaille aux championnats d'Europe en 60, je n'en avais pas ramené.
00:24 J'ai été plusieurs fois classé.
00:25 Pas de médaille.
00:26 Aujourd'hui je bats à Chopanov en place de Troyes, très très fort.
00:30 Je suis content à domicile.
00:32 C'était important pour moi de revenir avec la médaille.
00:34 Surtout sur cette année olympique.
00:35 Sans être fou, je pense qu'elle était importante cette médaille.
00:42 Je pense que ça décidera sur la suite des événements.
00:46 J'ai hâte de savoir ce qu'ils vont décider.
00:49 Mais je pense qu'une médaille de bronze aux championnats du monde, une médaille de bronze
00:53 aux championnats d'Europe.
00:54 Aujourd'hui je peux dire que je suis qualifié aux Jeux olympiques.
00:57 Je pense que personne ne sera contre.
01:00 En tout cas je l'espère.
01:01 Je suis content.
01:02 C'est une belle médaille avec mes proches, ma famille.
01:05 Je suis content.
01:06 Je suis content à Montpellier en plus.
01:08 C'est cool.
01:09 Je suis heureux.
01:10 C'est dur.
01:11 Psychologiquement, mentalement, les Jeux à Paris.
01:13 C'est important de le dire aussi.
01:15 Psychologiquement, on y pense tout le temps.
01:17 C'est dur.
01:18 Franchement, on est fait pour ça.
01:20 Je pense que je suis né pour ça.
01:21 J'adore les émotions que ça procure.
01:26 Mais c'est technique.
01:28 Je pense que pour ceux qui perforent, ceux qui ne perforent pas, c'est dur pour tout le monde.
01:31 C'est dur mentalement.
01:35 Il faut être dur.
01:37 C'était dur.
01:38 Franchement, c'était dur.
01:39 Après le quart de finale, j'étais dégoûté.
01:42 C'était dur.
01:43 Je n'ai pas compris.
01:44 Ça fait pas mal de fois où je pense que je me suis fait un peu voler, même beaucoup,
01:50 je le dis, voler sur l'arbitrage.
01:51 C'est le jeu, ça fait partie du jeu.
01:53 Ça arrive dans tous les sports.
01:54 Aujourd'hui, ça m'arrive.
01:55 Si ça se trouve, ça m'arrivera encore une fois.
01:58 C'est comme ça.
01:59 Ça fait partie du jeu.
02:00 Par contre, si je le fais tomber sur le dos, il n'y a pas match.
02:03 C'est ma responsabilité.
02:04 Je n'ai pas fait le taf.
02:07 Je me suis fait mal en finale d'Orpèche, à la cheville.
02:11 Ça a retiré encore un petit peu à une minute de la fin.
02:14 Je l'ai senti.
02:15 On va voir ce que ça va donner à froid.
02:17 Mais je pense que ce n'est pas trop grave.
02:18 Au mental, j'ai eu très mal sur le cou.
02:24 Pendant tout le repos entre les phases finales, je l'ai senti, ma cheville.
02:31 Heureusement qu'on a un beau staff médical et qu'ils ont pris soin de moi.
02:35 Je tiens à féliciter Luca Mechedzi qui a fait une journée incroyable.
02:39 Franchement, chapeau, chapeau, chapeau.
02:41 Romain Valadier qui a été très solide, qui bat le belge vers Straten en place de
02:44 trois.
02:45 Au mental, je pense, à domicile.
02:47 L'instinct de survie a marché.
02:49 Je suis content pour eux.
02:51 C'est beau ce qu'ils ont fait aujourd'hui.
02:54 Mention spéciale à mon collègue d'équipe au PSG, Luca Mechedzi.
02:59 Je suis content pour lui.
03:01 Je le place quand même.
03:03 Depuis ma médaille d'or aux championnats d'Europe, je crois qu'il n'y avait pas eu
03:05 de champion d'Europe en 60.
03:06 Il reprend la médaille.
03:09 Je suis heureux pour lui.
03:10 Il le mérite.
03:11 Il travaille.
03:12 Je suis content pour eux.
03:13 C'est une belle équipe de France.
03:15 C'est une belle équipe de France.
03:17 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
03:20 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org