00:00 Pourquoi vous avez-vous choisi cette liste ?
00:02 Parce qu'on a réussi un tour de force avec Alexandre,
00:04 on a réussi à avoir 47% sur un quart de la Réunion.
00:07 Ça veut dire que notre voix apportée,
00:09 la voix de la coalition et une voix qui était contestataire,
00:14 on a profité de cet élan pour marquer les sénatoriales
00:17 et être présent à ces élections.
00:19 Avant tout dans ces élections, de toute façon, c'est la liberté.
00:21 La liberté de pouvoir décider de ce qu'on veut pour la Réunion,
00:24 de ce qu'on veut pour nous-mêmes.
00:25 Et cette liste est un marqueur fort
00:27 puisque chacun des colonisiers nous présente
00:32 des combats qu'ils ont menés
00:33 et eux-mêmes peuvent être sous un étendard différent.
00:35 Il y a plein d'horizons, par les partis propres et osés,
00:38 il y a également...
00:41 Donc plein d'horizons.
00:42 Et donc tous ces partis permettent d'avoir une discussion
00:46 qui est commune, une co-construction commune
00:48 sur des projets, sur des ambitions, sur des objectifs communs.
00:51 Pour la Réunion, effectivement, il n'y a pas vraiment de programme
00:53 quand on est sénateur, c'est comme la députation.
00:55 Néanmoins, il faut avoir des objectifs.
00:59 D'abord, il faut travailler sur un certain nombre de valeurs.
01:03 On parlait de la liberté tout à l'heure,
01:04 ça peut être aussi le désintéressement, ça peut être l'éthique.
01:07 Et justement, en parlant d'éthique, c'est une des ambitions qu'on a,
01:09 c'est-à-dire rendre plus transparente la politique,
01:12 d'abord aux grands électeurs, qui est le premier mélange de la chaîne,
01:14 et donc forcément aux citoyens.
01:16 Et dans ce travail de transparence,
01:17 il s'agira surtout de décortiquer les vrais et les faux débats.
01:20 L'amendement de Virapolé étant pour moi un faux débat.
01:23 Et effectivement, accompagner les grands électeurs
01:27 dans le mécanisme de la loi et l'application de la loi.
01:29 Je pense que la Réunion n'est pas le seul territoire à être insulaire ou isolé.
01:34 Vous avez des gens dans le ministère qui peuvent aussi être isolés.
01:38 Partout en France, il peut y avoir des gens
01:40 qui connaissent les mêmes problématiques que nous.
01:42 Donc je pense qu'il faut discuter, déjà.
01:45 Notre force, c'est de pouvoir discuter avec beaucoup de groupements.
01:48 Et si on trouve des groupements, j'allais dire un peu McDonald's,
01:50 eh bien on le fera.
01:52 Voilà, on discutera et on fera des groupes "mais une pote".
01:55 On a des soutiens, beaucoup de soutiens,
01:58 parce qu'on représente vraiment une littérative pérenne pour la Réunion.
02:01 On n'est pas dans les débats...
02:03 En fait, on élève le débat politique.
02:04 On n'est pas dans les guéguerres intestines avec le serpent de mer.
02:07 C'est toujours les mêmes choses qu'on nous sert sur le plateau.
02:09 On va élever le débat, on va poser les problèmes.
02:12 Et l'un des premiers problèmes, et j'ai été surprise d'entendre ça,
02:15 l'un des premiers problèmes qu'on m'a soumis,
02:18 c'est que les grands électeurs ne voient jamais leur sénateur.
02:20 Ils n'ont jamais vu leur sénateur.
02:22 Et cet engagement de proximité,
02:23 en revanche, si nous n'avons pas vraiment de programme et des objectifs,
02:27 cet objectif-là, on l'a en premier lieu,
02:29 c'est d'être proche des grands électeurs,
02:30 parce que c'est eux qui ont les mains dans le cambouis,
02:32 et c'est eux qui vont pouvoir nous dire
02:34 voilà ce qu'il faut batailler au Sénat.
02:38 ♪ ♪ ♪