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  • il y a 2 ans
Dans le Super Moscato Show, Éric Di Meco est revenu sur la nomination de Thierry Henry à la tête des Espoirs. Pour l'ancien joueur de l'OM, Henry doit s'inspirer de Deschamps sur la gestion des egos des Bleuets.

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Transcription
00:00 Deschamps, il n'a jamais parlé de lui en tant que joueur.
00:02 C'est vrai par contre.
00:03 Jamais il n'a parlé de lui.
00:04 C'est normal.
00:05 Oui, mais c'est un intelligent.
00:06 C'est plutôt intelligent.
00:07 Et toi, moi, je ne sais pas ce qu'il a été.
00:09 Même aux joueurs d'Alevestière, il ne le fait pas.
00:11 Oui, mais je trouve que ça, c'est une vraie intelligence.
00:13 C'est une vraie intelligence.
00:14 C'est une grande différence.
00:15 Les deux sont très intelligents, mais après, ce n'est pas la même personnalité.
00:22 Pour répondre à ma question, bien sûr qu'il doit s'inspirer de Deschamps.
00:25 Sauf qu'il n'a pas la même personnalité.
00:27 Donc, on ne pensera jamais qu'il s'inspire de Dédé.
00:30 Alors, il a une communication, il a une personnalité qui a l'air d'agacer certains.
00:35 C'est le Titi que je connais depuis le gamin, quand il est arrivé.
00:41 Très rapidement, à 17 ans, il jouait en pro où il venait avec nous.
00:45 Et il était déjà très à l'aise, même s'il avait beaucoup de respect.
00:48 Attention, c'est un mec qui n'est pas con, qui a toujours eu beaucoup de respect pour les anciens,
00:54 et qui a toujours bossé, et qui n'est pas arrivé là où il est arrivé par hasard.
00:58 Il faisait quelques conneries, parce que souvenez-vous, à un moment donné, il signale à Youve et il se rétracte.
01:02 Et moins de deux, il se fait suspendre par l'UFA parce qu'il veut partir en Angleterre.
01:06 Arsenal.
01:07 Oui, oui, mais il avait fait une petite fève, mais une fève de jeunesse, on va dire.
01:11 Donc, voilà, ça n'a pas toujours été.
01:13 Il est revenu en espoir après avoir été champion du monde.
01:16 Parce que justement, c'était Jean-Non Thiguenas, son entraîneur.
01:19 Il a poussé, il n'a pas besoin d'être poussé fort pour aller en équipe de France.
01:25 Mais comme Jean-Non Thiguenas, qui était entraîneur à Monaco, était très proche d'Aimez Jacquet,
01:30 c'est toujours, tu vois, un petit coup de fil.
01:33 Il a dit, moi, là, j'ai bâti ce phénomène.
01:35 L'autre, il l'avait vu.
01:36 C'est par projet de maire qu'il a voulu qu'il redescende un peu sur terre, très aiguillant, après le coup du monde.
01:41 C'est possible.
01:42 Il a revu les espoirs.
01:43 C'est possible.
01:44 Mais bon, par contre, pourquoi s'inspirer de Didier ?
01:48 Parce que Didier, avec la nouvelle génération, il a tout compris, justement.
01:51 Il a tout compris dans la gestion des égos d'aujourd'hui, dans sa manière de...
02:00 Alors, pas de punir ou de ne pas punir, mais de faire régner malgré tout une autorité avec les mecs d'aujourd'hui.
02:10 Et d'ailleurs, Thierry l'a dit, il n'y a pas longtemps.
02:12 Il a dit, moi, à l'époque, j'arrivais en retard, je ne jouais pas.
02:14 Maintenant, Thierry va en retard, il faut leur expliquer.
02:16 Il faut leur expliquer et puis il faut les faire jouer.
02:18 Voilà.
02:19 Donc Didier, c'est là où il est fort.
02:22 C'est qu'il est beau, il a le respect.
02:26 Et les mecs arrivent pas en retard parce que c'est Didier.
02:28 Et surtout, quand tu es sélectionneur, tu as une position où c'est facile.
02:32 S'il n'y a pas un effectif de 20, tu es obligé de te taper toute la saison.
02:35 Quand les mecs ne jouent pas, ils te mettent au bordel.
02:37 Alors, le mec qui ne joue pas le jeu, ça dégage.
02:39 Tu n'es pas dans le projet ou tu peux perturber le projet.
02:43 Tu es fort, tu dégages.
02:45 Voilà.
02:46 Et on a fait des débats sur ça.
02:48 Parce qu'il a fait des choix un peu compliqués des fois.
02:52 Mais quand tu gagnes et que tu fais régner justement cette autorité-là,
02:58 ça, il faut que Thierry...
03:01 Parce que c'est un autre métier, le métier de sélectionneur.
03:03 Et moi, je pense que pour Titi, ça va plus correspondre à sa mentalité, à sa personnalité.
03:09 Et peut-être que ça va lui permettre de revenir un jour en traîneur de club
03:12 en ayant de l'embagage en plus.
03:14 Il est plus dedans que nous.
03:15 Effectivement, Eric, est-ce qu'il ne commet pas une erreur quand il dit
03:18 "Oui, aujourd'hui, les joueurs, il faut tout leur expliquer tant qu'ils sont en retard"
03:20 alors qu'à mon époque, non.
03:22 Franchement, aujourd'hui, la génération qui joue au foot,
03:25 on n'entend pas beaucoup ce genre d'histoire de problèmes de comportement.
03:29 On n'a jamais entendu.
03:31 Il n'y a pas eu de génération où tu n'entendais.
03:34 C'est du lèche sale qui se lave en famille.
03:37 Si on parle de comportement en général,
03:39 on va parler de la génération qui est née en 98.
03:42 La génération d'Embappé, en fait.
03:43 Mais les gars sont hyper sérieux.
03:45 La génération qui a posé problème, c'est la génération 87.
03:48 Et puis c'est la génération qui a vécu Nysna.
03:50 Au passage, à laquelle a participé Thierry Henry.
03:53 Donc je pense qu'il commet une erreur en disant ça, Eric.
03:55 Les jeunes aujourd'hui, ils sont plutôt sérieux.
03:57 Il n'y a pas d'histoire.
03:58 Ils sont basculés dans un sérieux.
04:00 Les gars qui ont niveau, les gars qui sont en équipe de France Espoir.
04:03 Tu veux que tu en rappelles certaines histoires ?
04:06 Ils ne sont pas plus sérieux que nous.
04:08 Ils font beaucoup plus attention parce qu'ils maîtrisent justement
04:10 tout ce qui est autour du foot.
04:12 Et encore, des fois, ils ne maîtrisent pas trop bien.
04:14 Mais les problèmes...
04:16 Je n'ai pas l'intention que ce soit un phénomène qui a des retards à l'entraînement tous les jours.
04:19 Un coach aujourd'hui, il a les mêmes problèmes
04:23 qu'avait un entraîneur de mon époque.
04:26 Sauf que les codes ont changé.
04:28 Il y a les médias omniprésents.
04:31 Et nous, il y avait deux trucs qui nous tournaient autour, un ou trois.
04:35 Là, maintenant, c'est tout le monde.
04:36 Il y a même des mecs qui ont des télé à eux qui viennent faire des trucs.
04:39 Donc, c'est l'environnement qui n'est pas tout à fait le même.
04:43 Mais les problèmes des joueurs sont les mêmes.
04:45 C'est-à-dire que les mecs qui arrivent en retard...
04:47 Tiens, toujours les mecs qui arrivent en retard.
04:48 Ça a toujours expliqué.
04:49 Tiens, toujours les mecs qui arrivent en heureuse.
04:50 Ça dépend du coach.
04:51 Tiens, toujours les mecs qui arrivent en retard.
04:52 Ça dépend du coach.
04:53 Ça dépend du coach.
04:54 Moi, je suis sûr qu'il y avait des chats.
04:55 Les mecs, ils n'arrivent pas en retard.
04:56 Voilà, mais après, c'est la manière justement que tu as de sanctionner.
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