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  • 18/08/2023
Deuxième du classement général, Benoît Cosnefroy n'était pas déçu à l'arrivée du Tour du Limousin, vendredi. S'il reconnaît être tombé sur plus fort que lui, il reste satisfait de sa course et avoue avoir « donné 100% ».

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🥇
Sport
Transcription
00:00 - Bonjour Benoît, on vous voit, c'est sympa, parfois dans les victoires,
00:04 parfois dans les défaites, parfois dans les défaites qui ressemblent un peu à des victoires quand même.
00:08 Comment est-ce que vous voyez ce Tour du Limousin Périgord Nouvelle Aquitaine pour vous ?
00:12 On vous rappelle deuxième du classement général.
00:13 - Oui c'est sûr que j'ai tourné autour, je crois que ma plus mauvaise place c'est quatrième.
00:18 - Aujourd'hui ?
00:20 - J'ai tourné autour mais il y avait plus fort que moi sur le Tour du Limousin
00:23 et surtout dans les deux étapes les plus dures où on était dominé par Romain Grégoire.
00:27 Il n'y a pas grand chose à faire quand on donne le 100% et qu'on est battu par plus fort.
00:32 On n'a pas le sourire à l'arrivée parce que l'objectif est de gagner
00:34 mais bien sûr quand on donne le maximum et le 100% que ce soit collectivement ou individuellement,
00:40 on ne peut que être satisfait de sa course.
00:41 - On va parler de cette saison bien sûr, on va regarder le sprint avec vous à nouveau.
00:45 Vous et Clément Venturini, vous avez sprinté tous les deux.
00:49 - Alors pour être tout à fait honnête, je devais emmener Greg.
00:51 - Ah oh !
00:52 - C'est encore autre chose.
00:55 - Non sincèrement, dans le bloc équipe j'étais un peu loin
00:57 parce que justement je n'étais pas protégé pour le sprint.
01:00 - On doit remonter à droite là.
01:02 - Avec le 2-11.
01:02 - Oui j'avais plus de vitesse.
01:03 - Tu avais de la vitesse, oui.
01:05 - J'y ai cru.
01:07 Non sincèrement, je devais emmener Greg donc j'étais un peu loin dans le bloc équipe.
01:11 C'était Greg qui était devant et derrière il y avait Clément.
01:15 Dans la descente j'ai perdu les roues, j'étais un peu loin
01:17 et il y a un coéquipier qui m'a remonté à 800 mètres
01:21 et après j'ai fait un sprint de 600 mètres pour arriver 4e.
01:25 Mais en tout cas j'ai fait un long long sprint,
01:26 alors on ne le voit peut-être pas mais j'ai commencé du tout bout là-bas.
01:29 - Tu penses que mieux placé tu pouvais gagner ou un peu mieux ?
01:33 - Sincèrement ce sprint-là, il y a beaucoup de personnes qui peuvent le gagner
01:36 en étant mieux placé.
01:37 C'est un sprint, comme je disais ce matin dans le bus,
01:38 on n'est pas sûr de sortir de la boîte.
01:40 C'est un sprint où on est très très groupé
01:42 et on peut passer la ligne sans avoir sprinté.
01:44 Donc l'année dernière, non il y a quelques années, j'ai fait 3e de ce sprint.
01:47 - 2019.
01:48 - Voilà j'ai fait 3e de ce sprint.
01:49 - Le maillot jaune sur les épaules.
01:51 - Exactement, j'ai fait ce sprint, j'ai fait 3e sans sprinter.
01:54 Là aujourd'hui j'ai fait un sprint de 600 mètres et je fais 4e.
01:56 - En tant que c'est large quand même.
01:57 - C'est large mais du coup il y a beaucoup de monde qui peut remonter.
02:00 - Il n'y a pas de vitesse.
02:02 - Il n'y a pas de vitesse et c'est vrai que c'est un sprint qui est très très spécial.
02:05 On ne sait jamais si ça va fermer plutôt à gauche ou plutôt à droite.
02:08 Il y a des années aussi, il y a des chutes en pas milieux.
02:10 Donc c'est vrai que c'est un sprint qui n'est pas facile à gérer.
02:12 C'est vrai que ce n'est pas habituel de voir deux coureurs de la même équipe sprinter.
02:16 Mais là c'était vraiment l'effet de course qui en fait que.
02:19 - Benoît vous avez précisé, enfin vous avez dit Greg, je précise que c'est Greg Bonaveurmat.
02:22 C'est normal que vous vous l'appeliez Greg.
02:24 C'est normal que je précise également de qui vous parlez.
02:26 Il n'y a pas eu d'attaque aujourd'hui, c'était mort, vous n'y croyez plus ce matin.
02:29 Ce n'est pas ce que vous nous avez dit au micro.
02:31 - Il a attaqué au départ, on l'a vu dans les photos.
02:33 - Oui c'est vrai, c'est vrai.
02:34 - J'ai attaqué au départ.
02:35 - Pardon, pardon Benoît, pardon.
02:36 - Non, non, c'est vraiment la communication.
02:39 Non, c'est sûr qu'on ne peut jamais dire jamais.
02:42 Il y a des effets de course qui peuvent faire qu'on se retrouve dans la position où il faut attaquer.
02:47 Mais voilà, une panne de jambes de Romain Grégoire, c'était très peu probable.
02:51 Mais tout est possible dans le vélo.
02:53 Donc voilà, le pourquoi pas, mais je n'y croyais pas vraiment ce matin.
02:57 Le briefing c'était clair, c'était tout pour Greg.
03:01 - Ne vous retournez pas.
03:03 - 38 secondes c'est énorme.
03:06 - Il est encore là.
03:07 - Il est encore là.
03:09 Il est encore là !
03:11 (rires)

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