Dans le monde des petits cirques ambulants, les « Pégaz » sont une dynastie. Déjà au début du siècle précédent, le grand père Manuel donnait ses représentations de place en place. Manuel avait eu deux passions : son cheval et Kharmen. Il avait beaucoup écrit sur le cheval ainsi qu’à Kharmen lui révélant sa flamme et son admiration. Joachim, petit fils de Manuel, continue à faire tourner le petit cirque familial, sans trop de conviction. Les numéros rodés jusqu’à la corde n’ont plus de fraîcheur. Depuis quelque temps, Joachim, l’âge aidant, est à la recherche des origines du cirque. Il découvre dans les archives, les écrits et les lettres du grand-père. Il est fasciné par un livre rouge où Manuel avait consigné tout l’art du débourrage et du dressage. A l’évidence Manuel révèle : « …qu’il n’y a pas de cirque sans cheval… ». Le spectacle va bientôt commencer et Joachim est à la recherche du livre de Manuel. La représentation démarre par quelques acrobaties classiques et légères très vite dérangées par un cheval noir débarquant en toute liberté sur la piste.
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