Magazine: CRTV Littoral _280723

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00:00 [Bruit de vent]
00:02 [Explosion]
00:04 [Musique]
00:28 [Musique]
00:44 L'EDPK17 sur l'axe reliant Douala à la capitale économique à Yabassida-Lonkame,
00:51 ici se dresse un gigantesque campus de l'Université de Douala.
00:57 L'accès n'est peut-être pas encore facile, mais l'installation de l'Université a développé dans les environs
01:04 une petite économie, dominée notamment par l'immobilier, pour répondre à une demande de circonstances.
01:11 [Musique]
01:21 Dans le campus, on forme l'intelligence, une vocation que se donnent les différents établissements de l'Université,
01:29 au rang desquels l'École Nationale Supérieure Polytechnique de Douala,
01:34 qui a hérité de l'ancienne Faculté de génie industriel.
01:38 Polytex depuis 2020, puisqu'il y a eu un décret de transformation de la Faculté de génie industriel
01:45 en École Nationale Supérieure Polytechnique de Douala.
01:48 Donc depuis 2020, juin 2020, je pense bien, nous sommes en train de cheminer dans la formation des jeunes Cameroonais.
01:56 Polytechnique Douala se veut donc à la pointe de la technologie, pour donner à ses produits l'outil nécessaire
02:02 afin de participer au développement de l'économie nationale.
02:07 [Musique]
02:32 [Musique]
02:46 La vision de l'UNSPD, entendez École Nationale Supérieure Polytechnique de Douala,
02:52 c'est de mettre sur le marché de nos industries, et même en termes d'auto-emploi,
03:00 des Cameroonais aptes et directement opérationnels pour ces entreprises.
03:05 Nous avons également l'immersion de nos étudiants dans les entreprises en termes de stages académiques,
03:10 mais également en termes de formation en alternance.
03:13 Ça permet à ce que, pendant leur formation, ils se frottent également à ce monde des entreprises,
03:18 voilà ce qui leur permet de se familiariser avec celui-là.
03:23 Du coup, dès la sortie de leur école, ils sont effectivement opérationnels.
03:28 [Musique]
03:34 Nous avons une tutelle technique, qui est le ministère de l'Enseignement supérieur,
03:38 et ce ministère a donc des programmes tels que le PROAT, le programme d'appui à la composante technologique et professionnelle.
03:46 Aujourd'hui, on a ajouté Faculté.
03:49 Donc, nous avons déjà ce partenaire technique là, qui nous accompagne,
03:52 mais nous avons également des partenaires extérieurs, et ce sont les entreprises.
03:57 Parce que c'est elles qui recrutent nos étudiants à la sortie de leur formation.
04:01 Mais nous avons également les bailleurs de fonds, qui nous permettent, grâce au projet, aux idées que les étudiants développent,
04:07 de pouvoir avoir des financements pour pousser à bout ce projet-là, jusqu'à un aboutissement heureux,
04:14 qui peut être la création de leur entreprise.
04:17 [Musique]
04:28 Parlant des laboratoires de Polytech, il y a eu beaucoup d'aménagements, dans toutes les filières, que ce soit génie électrique ou génie chimique.
04:35 Et aussi, au fil du temps, puisque les années ont évolué, l'administration de Polytech s'est basée sur ce que
04:44 la formation à Polytech ne soit pas juste théorique.
04:47 Il y a aussi l'avenue des entreprises, parce que, de temps à autre, nous avons les visites de plusieurs entreprises.
04:52 Du coup, l'École nationale supérieure Polytechnique nous aide à avoir un lien entre ce qu'on fait à l'école et les métiers d'avenir.
05:00 [Musique]
05:03 Déjà deux bateaux et une voiture.
05:05 Oeuvre de 16 étudiants, moulés à la pointe de la technologie.
05:09 [Musique]
05:18 La fabrication de la voiture dans les ateliers de l'école est l'association intelligente de trois départements.
05:25 Génie mécanique, génie informatique et télécommunications, et enfin, génie automobile et mécanique.
05:33 La partition principale du département de génie mécanique a été celle de la mise en œuvre de la statue du véhicule,
05:40 donc principalement le châssis.
05:42 Pour ce faire, il y a des opérations spécifiques qui doivent être faites, c'est-à-dire la découpe, le débitage des pièces, la soudure et même le montage.
05:51 Maintenant, ça c'est au niveau de l'aspect réalisation.
05:55 Maintenant, après la phase de réalisation, il y a des tests qui doivent être faits, notamment au niveau de la durabilité de l'équipement,
06:02 au niveau aussi de la fiabilité des pièces mécaniques qui sont assemblées,
06:08 parce que vous savez que le véhicule est un système qui subit beaucoup de contraintes, tout autant statiques que dynamiques.
06:15 Il faut s'assurer que durant sa durée de vie, le véhicule puisse bien être fiable.
06:19 Il y avait en moyenne 10 étudiants qui participaient au travail, mais ce n'était pas un groupe fixe, donc c'était plus des rotations en termes de travail,
06:27 mais tous les étudiants du département ont participé de manière effective.
06:30 Principalement le niveau 3 et 4, parce que quand le projet s'est vraiment mis en branle, le niveau 5 était déjà en stage.
06:38 Mais bon, certains qui sont en stage à l'école ont également eu à participer.
06:43 Pour cette voiture, nous avons eu à utiliser plusieurs matériaux, notamment celles importées au seul local, utilisées par nos moniteurs,
06:53 notamment les poutres, les profilés. Nous avons aussi effectué des éléments d'assemblage.
06:59 Le courant de studio est en train d'assembler les différentes pièces entre elles.
07:02 Nous avons effectué des opérations de paissage pour fixer certaines pièces sur le châssis, peut-être,
07:09 ou bien certaines opérations de coupe, notamment à travers les mules, pour dresser et fixer,
07:17 ou bien assembler par boulonnage certains profilés qui se situent soit sur le châssis, soit sur les parties, la carrosserie de la voiture.
07:27 Aujourd'hui, tout semble être proche du software, de l'ingénierie logicielle.
07:35 Nous avons donc décidé de donner notre part de savoir-faire dans le développement des sciences.
07:42 Aujourd'hui, on ne peut pas exclure l'intelligence artificielle, d'intégrer à ce véhicule un dispositif qui permet de discuter,
07:52 de rendre la communication plus fiable, pour mieux connaître le véhicule à partir de n'importe quel chauffeur.
08:00 Le dispositif permet au conducteur, en cas de difficulté de l'utilisation de ce véhicule, de pouvoir questionner le dispositif.
08:11 Celui-ci va lui donner des réponses préenregistrées et des réponses non enregistrées, selon le problème qu'il va poser.
08:20 On a utilisé le langage de programmation Python et on a essayé de l'intégrer dans des Raspberry, de façon à ce qu'elle soit embarquée.
08:32 De telle sorte que, quel que soit le véhicule, qu'il soit facile de l'installer et de l'utiliser.
08:38 Ce que ce dispositif fait, en réalité, c'est que ça reçoit vos paroles, ça les traduit en texte, et ensuite ça lance dans l'algorithme ce texte-là.
08:49 Et ça cherche les réponses les plus adéquates à vos questions.
08:55 Puis ça repart dans un autre algorithme pour le transformer en paroles et savoir en voir le résultat.
09:04 On a utilisé un micro et un baffle.
09:09 En fait, il y a la possibilité de faire ce baffle à distance à dire en Bluetooth ou alors directement le connecter à l'appareil.
09:17 Dans le cas d'application, on a préféré le mettre à distance comme ça il puisse se repositionner de façon optimale dans le véhicule.
09:22 On s'est rendu compte des difficultés qu'avait su la Raspberry.
09:25 C'était pas si simple, en fait, on m'a dit ça.
09:27 C'était pas si simple, il y avait certaines librairies qui étaient plus dures à intégrer, certaines qui étaient plus simples.
09:33 Donc ça nous a vraiment permis d'apprendre à bien travailler sur les prototypes d'embarquer.
09:41 Pour la réalisation de notre projet, on a utilisé les tôles en acier, on a fait un câblage sur Poteus, c'est un logiciel.
09:52 Après, on a utilisé aussi le système de circuit de charge et le circuit de démarrage pour l'électricité.
10:00 Et après, il y a aussi les phares, la batterie phare.
10:03 On a fait certains câblages avec la batterie et le moteur.
10:07 On a aussi utilisé certaines fonctionnalités de l'électricité par rapport au câblage avec le moteur et les pédales de l'intérieur.
10:18 L'approche en réalisation de ce projet a été une idée qui a été émise par le directeur de l'école nationale supérieure polytechnique de Douala.
10:28 Les étudiants ont commencé le travail par les échafaudages techniques qui vont accueillir les mécanismes.
10:38 On a commencé à acheter les différents mécanismes qui devaient être pris sur le marché.
10:45 La ferraille a été achetée chez des partenaires camerounais, les tôles notamment et des profilés.
10:51 Ces profilés ont été modélés, matricés par les étudiants. Les soudures s'en sont suivies.
11:00 La partie électronique a été réalisée par un responsable de projet qui coordonnait l'équipe d'étudiants.
11:11 Les schémas électriques et électroniques ont été faits.
11:15 Les enregistrements préalables pour la partie intelligence artificielle qui a été confiée au département de TTIC ont aussi été réalisés.
11:26 Ensuite, nous avons fédéré tous ces sous-départements pour monter l'ensemble du véhicule.
11:32 Cela nous a pris environ 400 heures de travail.
11:46 On n'avait pas que ça à faire. Il fallait faire des cours et que les étudiants assistent aux autres enseignements.
11:54 Nous avons établi un programme de travail qui permettait aux étudiants lorsqu'il y avait des TP de se diviser en groupes
12:02 ou lorsqu'il y avait des temps morts d'intervenir et chacun savait exactement ce qu'il devait faire et combien de temps il fallait le faire.
12:17 Cet engin est donc le premier pas d'une ambition qui saute à l'œil, gage d'un espoir de produire plus grand à l'avenir.
12:26 Un horizon qui se construit aussi sur le fleuve.
12:33 Quoi de plus normal avec la proximité naturelle qui en appelle aussi au génie des étudiants de politique.
12:40 Résultat des courses, deux bateaux qui mouillent déjà dans les eaux du Vauri.
12:47 Ici, c'est le département du génie maritime et portuaire qui s'est mis en exergue.
12:55 Pour fabriquer ce ronabot, nous avons utilisé le contreplaqué marin qui est le koumé.
13:03 Ensuite, nous l'avons enveloppé avec la fibre de verre et la résine.
13:07 La question d'avoir un matériau composite qui est assez léger et avec une bonne résistance mécanique.
13:14 C'est un peu comparable avec de l'acier.
13:17 Notre bateau de pêche a été conçu par plusieurs matériaux.
13:24 A savoir, pour la coque, nous avons utilisé le bois marin du contreplaqué que nous avons moulé pour pouvoir mettre sur pied la superstructure.
13:36 Au niveau du système propulsif, nous avons acheté un moteur hors bord pour son système propulsif.
13:48 Mais le reste a été fait manuellement par les étudiants du génie maritime et portuaire.
13:54 Comme vous le constatez sur notre embarcation, nous avons ce qui est fabriqué par les étudiants du génie maritime.
14:04 Il est fait en aluminium pour pouvoir conserver le poisson.
14:09 Nous avons eu à rencontrer beaucoup de difficultés, mais grâce à l'encadrement de nos professeurs, nous avons pu s'en sortir.
14:18 Donc, fabriquer d'abord la coque avec le système propulsif de notre engin de pêche n'a vraiment pas été une chose facile pour nous.
14:30 Parce qu'à chaque fois, il fallait concevoir, il fallait simuler.
14:37 Il fallait maintenant venir sur le vrai faire des tests pour voir si la coque peut flotter, pour voir la charge maximum que le navire peut porter, et vice versa.
14:52 Donc, ça n'a vraiment pas été une chose facile pour nous.
14:56 Et avec le système propulsif, le moteur hors bord, vraiment, c'était un peu délicat pour nous, parce que c'était un défi à résoudre.
15:08 Parce que nous n'avons jamais eu à travailler sur un moteur hors bord.
15:12 Mais avec l'apport, l'appui, la suivéance, l'encadrement de nos dirigeants, on a pu faire de bonnes choses.
15:21 La participation dans la fabrication de ce Rena-Boat se situe à plusieurs niveaux.
15:27 Premièrement, il était question de faire un choix du type de bateau à construire en fonction des besoins ou des désirata du client.
15:35 Ensuite, après ce choix validé par le client, la deuxième étape était de faire une conception.
15:41 Quand on parle ici de conception, il s'agit en fait d'une modélisation sur ordinateur pour se rassurer des formes, se rassurer des quantités de matériel à acheter.
15:50 Le client, dans ce cas, c'était l'université de Douala, qui nous a contactés et nous avons travaillé en partenariat avec les étudiants de l'école polytechnique.
15:59 Après la phase de modélisation, nous sommes passés à la phase chiffrage du projet.
16:04 Le chiffrage nous a permis de connaître réellement les quantitatifs et le coût du projet pour sa réalisation.
16:12 Quand cette étape a été validée, c'est là où nous sommes passés à la mise en œuvre, où nous sommes allés sur le terrain, nous avons acheté les matériaux
16:20 et monté tout le process de construction et travaillé avec les étudiants jusqu'à l'aboutissement du projet.
16:26 Pourquoi avoir pensé à moi ? Je crois qu'en racontant la petite histoire, je crois que vous comprendrez effectivement pourquoi.
16:33 Je suis un produit de l'université de Douala et à la fin de ma formation, l'université de Douala m'a recruté pour donner des enseignements également.
16:44 Je participe également depuis à la formation des étudiants à ce domaine qu'est l'architecture navale.
16:49 De plus, toujours dans le programme de l'université de Douala, ils ont mis en place un programme qui a consisté à la création de centres d'incubation,
16:58 dont un qui était hébergé à l'école polytechnique de Douala où je suis.
17:02 J'ai été pris dans ce centre d'incubation comme porteur de projet, dont le projet était la mise en place d'un mini atelier naval au Cameroun
17:13 pour la construction des embarcations modernes.
17:15 Je crois que ça allait de soi que pour la réalisation d'un premier produit avec les étudiants de l'école, il fallait bien passer par une entreprise qui était incubée au sein de l'école.
17:25 Je crois que c'est pour ça que j'ai fait le choix indiqué.
17:29 Actuellement, vous êtes sur le bateau EMSP de Udo 1.
17:33 Celui-ci est un bateau qui a des caractéristiques, la longueur autour de 8 mètres, la capacité de charge, ça peut prendre 40 personnes.
17:44 Mais le composant de bloc, c'est pratiquement un. Il est destiné aux activités un peu comme la pêche, ce premier bateau.
17:51 Vous êtes sans ignorer que les questions d'offres pondérables en termes de ressources aléatiques dans notre pays se posent avec acuité.
17:59 Nous avons une coque nue et tous les aménagements ont été opérés par les étudiants.
18:04 Donc tout ce que vous voyez là, ça a été fait par les étudiants.
18:06 Ce premier bateau visait à apporter des solutions aux problématiques d'offres pondérables en ressources aléatiques qui se posent dans notre pays.
18:16 Ils vont nous permettre dans un premier temps d'évaluer les ressources et de trouver ultérieurement ou bien de proposer des techniques et des engins de pêche qui vont nous permettre de capturer ces ressources de manière rationnelle.
18:27 Voilà ce qu'on peut dire de ce premier bateau.
18:30 Nous avons également un second bateau. Le second que vous allez voir tout à l'heure, il est un peu plus petit que celui-ci.
18:36 Lui, il est destiné pour le transport fluvial.
18:40 Ces questions se posent aussi avec acuité dans notre environnement.
18:44 Comme dit, Polytechnique étant basé dans le bassin de Douala, le fleuve ouvrier sur lequel nous sommes actuellement est pratiquement navigable jusqu'à toute sa longueur.
18:55 Vous constaterez qu'on peut facilement joindre les quartiers comme Bangue, Bonamoussadi, etc.
19:00 Donc ce second bateau est une embarcation de tourisme qui vise à résoudre les problèmes de transport fluvial.
19:07 Ses caractéristiques sont un peu plus petites. Il a 6 mètres de longueur autour. Il a un tirant de 1 mètre.
19:14 C'est pas grand. Il a une capacité de charge de 36 à 7 personnes.
19:18 Les deux sont propulsés à l'arrière. Nous avons le moteur hors bord pour l'instant.
19:23 Mais ces moteurs sont commandés à distance.
19:26 Le deuxième a été également construit totalement par les étudiants qui ont bien sûr été encadrés par les enseignants.
19:34 A l'aide d'une start-up mise sur pied par un ancien étudiant qui est aussi enseignant du département.
19:39 C'est l'occasion de dire d'abord merci à la hiérarchie qui a accru ce projet parce qu'il faut dire qu'il a été totalement financé par le budget de l'Université de Douala.
20:01 Nous disons merci à la coordination du monsieur le directeur, à la supérieur de monsieur le directeur et même à la hiérarchie.
20:07 Le ministre qui a bien voulu nous honorer parce que lors de la cérémonie de la professionnalisation, il a bien voulu passer un séjour sur cette embarcation.
20:18 Donc ça nous a fortement honorés. C'est la première chose.
20:20 Comme difficultés que nous avons rencontrées, il n'est pas toujours très évident de coordonner les concepts scientifiques lorsqu'il faut les appliquer sur le terrain.
20:28 Ce n'est jamais évident. Nous ne disposons pas encore ici au Cameroun à cet instant d'une chaîne de production digne de ce nom.
20:35 Donc il n'a pas toujours été simple non seulement d'acquérir le matériel qui n'est pas fabriqué sur place.
20:42 Parce que vous avez dit, les coques sont en bois. Le bois, il est disponible.
20:46 Nous avons identifié dans notre environnement à peu près 11 espèces qui peuvent avoir un intérêt en construction navale.
20:51 Mais la coque pour l'étanchéité a été faite avec les fibres de verre. Nous n'en avons pas.
20:56 Donc il y a eu un problème dans la disponibilité de cet intime matériel.
20:59 Il y a aussi la mise en forme de ce matériel. Parce qu'il faut le traiter, il faut le travailler.
21:04 Donc les outils qui nous permettent de mettre en forme, nous n'en avons pas totalement.
21:09 C'est vrai que l'école dispose déjà d'un certain type de matériel, mais je crois qu'il y a un renforcement à pouvoir faire.
21:14 On a envisagé de produire, passer les coques en verre, on peut les produire en série.
21:19 Donc nous n'avons pas encore de moule. Sur le plan matériel, il y a ce manque.
21:25 Demeurent certainement du poisson surnotable sorti des eaux fluviales par des bateaux made in Cameroun.
21:33 Ces deux inventions de politique d'Ouala sont l'expression palpable de la politique gouvernementale en matière de formation universitaire orientée vers la professionnalisation au Cameroun.
21:46 [Musique]
22:04 Sur les 15 derniers discours aux jeunes, le président de la République a toujours prescrit la professionnalisation. Il a défini une méthodologie.
22:20 Que la lumière soit, et la lumière fut. Je suis venu entonner avec vous un hymne retentissant dédié à un projet infrastructurel, logistique et scientifique d'envergure.
22:39 [Musique]
23:08 [Musique]
23:37 [Musique]
23:40 Ici comme ailleurs, la dynamique de partenariat concourt à l'éclosion d'une formation de pointe.
23:47 Nous nous appuyons sur un fil conducteur qui est celui de la stratégie nationale de développement, SND30, qui met un point d'ancrage sur l'import substitution, mais également sur l'industrialisation qu'on veut de notre pays.
24:03 Cela veut dire que nous pensons déjà aux curricula de la formation qui sont très proches des besoins des entreprises.
24:12 Donc, les entreprises nous demandent, posent leurs besoins, nous essayons de les développer en termes de curricula.
24:20 Autre chose pour permettre d'atteindre ces objectifs-là, c'est également de développer notre plateau technique en termes d'équipement, ce qui permet à nos étudiants d'être tout le temps dans la pratique.
24:34 Cela leur permet d'être également opérationnels, cela leur permet d'intégrer directement les entreprises et de pouvoir impacter le développement de ces entreprises.
24:47 Nous essayons de développer les veilles de nos étudiants à travers des programmes tels que, ici, sur place, nous avons le programme EPI, un étudiant, un projet, une innovation, une entreprise,
25:00 qui permet à ce que, au sein de notre centre d'incubation, nous stimulions leurs idées d'innovation et puis nous parvenons à suivre ces innovations-là jusqu'à la création de la staton.
25:12 Et ça, c'est quelque chose de très important également pour l'atteinte de cette vision.
25:16 L'école au service du développement, voilà qui devrait être le leitmotiv des cursus de formation dans nos sociétés face aux défis multiples qui nous interpellent.
25:26 de l'île.