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  • 20/06/2023
La présidente de l’Assemblée nationale a expliqué son refus en s’appuyant sur le règlement de l’Assemblée, qui prévoit que de tels hommages soient décidés en amont des séances de QAG, en conférence des présidents.

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Transcription
00:00 Mercredi dernier, au large de la Grèce, la mer a avalé les corps et les vies de plusieurs
00:05 centaines d'hommes, de femmes et d'enfants, des exilés qui tentaient de survivre mieux
00:10 ailleurs.
00:11 Il s'agit de l'un des naufrages les plus meurtriers jamais vus en Méditerranée.
00:17 On estime qu'il y a environ 600 morts, parmi lesquels une centaine d'enfants, noyés
00:20 avec leur mère dans la cale de leur bateau-cercueil.
00:23 En leur mémoire, je vous propose, mesdames et messieurs les ministres, que nous observions
00:30 une minute de silence.
00:31 Mes chers collègues, je trouve que cette idée est formidable, mais la conférence
00:44 des présidents est là pour ça, pour que nous puissions décider collectivement des
00:49 moments dans lesquels, dans cet hémicycle, nous honorons les personnes disparues.
00:54 On ne fait pas de minutes de silence de cette façon-là.
00:57 Vous devriez le savoir, j'en suis désolée et je suis navrée que vous m'obligez à
01:02 tenir ce genre de propos.
01:03 Oui, c'est désolant parce que ce sont des moments qui doivent nous unir et pas nous
01:08 désunir et des pratiques telles que celle-là nous déshonorent.
01:12 J'en suis navrée.
01:13 Merci.
01:20 Monsieur Caron, est-ce que vous souhaitez poursuivre votre question ?
01:40 Merci.
01:41 Je ne vois pas pourquoi l'improvisation de ce moment empêchait l'union.

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