00:00 Je dirais même 4, puisqu'il faut compter aussi les transitions qui sont un élément très important sur le triathlon.
00:04 Donc c'est vrai, il y a 3 disciplines à prendre en compte,
00:07 sachant que suivant la proportion, ça ne représente que 25% sur la partie natation,
00:13 une grande partie vélo qui présente à peu près 60% et le reste de course à piler.
00:18 Donc il faut s'entraîner dans les 3 disciplines.
00:21 Et pas oublier la 4ème qui est la transition qui fait partie intégrante,
00:23 puisqu'on peut perdre quelques minutes sur des petites courses,
00:26 c'est très embêtant, un peu moins sur les gros événements.
00:28 Mais c'est important de tout valoriser.
00:31 Et c'est un beau sport parce qu'on pratique différentes disciplines et on a le temps de changer.
00:36 Donc c'est un sport à découvrir.
00:38 On ne s'en rend pas compte de cette transition.
00:40 Quand on regarde, on se dit que c'est inné.
00:42 Mais non, il faut réussir à passer du sport à l'autre le plus vite possible.
00:45 Tout à fait, surtout la natation, quand vous partez d'une position à une autre,
00:49 il faut que la tête puisse l'accepter, que le corps aussi puisse l'accepter.
00:54 Donc enlever de combinaisons, ce n'est pas évident au départ.
00:58 Il y a des techniques.
00:59 Quand vous arrivez du vélo, vous avez des jambes lourdes,
01:01 il faut changer les chaussures aussi, passer sur la mode course à pied.
01:04 Donc voilà, tout ce travail.
01:05 Et c'est un appris d'enchaînement.
01:07 Et c'est vrai que ça se travaille et ça permet aux athlètes d'arriver avec la forme
01:11 et de pouvoir enchaîner les trois disciplines sans avoir de grosses problématiques.
01:15 Ce sont trois sports qui sont très épouvants, que ce soit la natation, la course ou le vélo.
01:20 Est-ce que lors des entraînements, vous arrivez à trouver un côté ludique
01:23 pour les entraînements, pour que ce soit un peu moins fastidieux ?
01:26 Alors le sport en lui-même, le triathlon et ludique, on se fait mal, mais on aime ça.
01:31 Donc que ce soit à l'entraînement ou pendant les courses, on se fait mal,
01:35 mais au final quand on passe la ligne d'arrivée, c'est valorisant, on est content,
01:38 on se retrouve tous entre différents clubs et on passe un moment après.
01:42 Surtout que généralement, toutes les compétitions se font au printemps et l'été,
01:45 donc une période quand même estivale, qui est propice à rester, à profiter de la mer
01:49 ou du lac en suivant les lieux de pratique.
01:52 À titre personnel, vous, qu'est-ce qui vous a séduit dans le triathlon ?
01:54 Vous vous y êtes mis il y a combien de temps ?
01:56 Au moins il y a 35 ans. Je suis un des plus vieux sur le site, sur le club d'Easter Sport Triathlon.
02:01 Ce qui est un paradoxe, c'est de voir il y a 35 ans maintenant,
02:06 de voir arriver les gens en rampant. J'ai pratiqué beaucoup d'autres sports,
02:11 mais je trouvais ça fantastique. C'est le déplacement de soi,
02:14 et de moins en moins il y a des gens qui arrivent dans des états fatigues
02:17 puisque tout le monde s'entraîne en adéquation, puisqu'on a des plans d'entraînement,
02:20 puisqu'il y a différentes disciplines, du petit format S à l'Ironman.
02:24 Moi c'est ce que je pratique les rondes par exemple.
02:26 Donc on trouve tout son bonheur et on arrive avec la banane,
02:29 même si la souffrance est là à tous les niveaux. Mais c'est le plaisir au départ.