L'édito de Pascal Praud : «Nicolas Sarkozy jugé : plus de sévérité que pour d'autres» - Vidéo Dailymotion

Dans son édito du 18/05/2023, Pascal Praud revient sur la condamnation de Nicolas Sarkozy à trois ans de prison dont un ferme.

Transcript

00:00 Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros en ce jour de l'ascension.

00:04 Tous les observateurs qui ont suivi le procès de Nicolas Sarkozy dans l'affaire dite des écoutes

00:08 soulignent la disproportion qu'il existe entre la peine infligée à l'ancien président de la République,

00:13 un an de prison ferme et l'objet du délit.

00:15 J'ai appris hier que la présidente de la Cour d'appel qui a condamné Nicolas Sarkozy,

00:20 Madame Sophie Clément, s'était élevée violemment contre sa politique pénale en 2009.

00:25 Nicolas Sarkozy avait annoncé une réforme de la justice que Madame Clément avait interprétée

00:30 dans le journal Le Monde en déclarant "Museler les juges, c'est un fantasme d'homme politique".

00:35 Il me semble que lorsque la justice juge un ancien président de la République,

00:40 elle doit être au-dessus de tout soupçon, que rien ne doit instiller le doute,

00:45 qu'on n'imagine jamais un règlement de compte, qu'on ne subodeure pas une décision politique.

00:50 À partir du moment où la présidente est une opposante à Nicolas Sarkozy,

00:56 ce soupçon existe et il existera toujours quant à la motivation de l'arrêt que Madame Sophie Clément a rendu hier.

01:04 Sous-titrage Société Radio-Canada

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