00:00 [Musique]
00:12 Donc on va commencer cette journée d'études.
00:15 Je vous souhaite à toutes et tous la bienvenue à cette journée d'études sur le projet Oresme.
00:23 Je salue évidemment ceux qui sont présents dans la salle et aussi ceux qui sont présents à distance.
00:29 Et également, donc, de nombreuses personnes n'ont pas pu venir et notamment Florence Clavaud
00:37 qui malheureusement est souffrante, a des soucis de santé et on a une pensée pour elle aujourd'hui.
00:46 Donc pour ouvrir cette journée, je vais d'abord rappeler peut-être un petit peu le contexte
00:53 parce que Oresme est une véritable nébuleuse de projets en fait.
00:58 C'est un projet de construction d'un portail web autour des archives de l'Université de Paris au Moyen-Âge.
01:07 Mon comparse Thierry Coamé en dira bien plus long que moi parce que c'est lui le grand spécialiste.
01:16 Donc c'est un portail. Mais autour de ce projet de portail, se sont agrégés d'autres projets complémentaires
01:25 et qui j'espère montreront, enrichiront de beaucoup le projet Oresme.
01:30 Deux projets donc satellites, on va dire. L'un autour des dépouillements des archives des collèges parisiens
01:41 qui a été financé non pas par Colex Percé comme le projet Oresme l'est, mais par le LABEX Aztèque
01:50 et auparavant le domaine d'intérêt majeur de la région Île-de-France, STCN.
01:56 A l'heure actuelle, pour la deuxième année constitutive, nous avons obtenu un financement du LABEX Aztèque
02:06 qui nous a permis de continuer ces dépouillements fins.
02:09 Aujourd'hui, comme Jean-François me l'a rappelé, nous sommes à 1 408 actes dépouillés.
02:16 C'est quand même une masse considérable, on en parlera plus longuement.
02:21 Le deuxième projet s'appelle ECRU, qui lui est financé par Biblissima Plus.
02:29 C'est un projet qui est à la fois autonome et rattaché à Oresme.
02:33 C'est un projet d'édition en TEI du Cartularium Universitatis Parisiensis
02:40 qui comprend des analyses d'actes relatifs à l'Université de Paris.
02:48 Les actes qui ont été jugés les plus importants au XIXe siècle.
02:52 Voilà pour le contexte très général.
02:55 Je ne vais pas prendre trop de temps, parce que ce qui est intéressant, c'est les communications.
02:59 D'abord, comme vient de le dire Laurence, merci à tous d'être présents, en présentiel et en distanciel.
03:07 Nous regrettons d'autant plus l'absence de Florence Claveau.
03:11 Elle avait une communication en fin de matinée qui permettait de faire le point sur l'avancement des travaux sur la base graphe.
03:21 Mais Jean-François a accepté de faire une sorte de résumé de la question.
03:28 Nous aurons finalement une troisième intervention, mais c'est Jean-François qui s'y collera de nouveau.
03:34 Il apparaîtra deux fois. Je ne vais rien rajouter de plus à ce qu'a dit Laurence.
03:40 Ormi que, nous sommes déjà à plusieurs années de ce projet OREM.
03:49 Et c'est très important, je pense, d'avoir une telle nébuleuse de projets, comme le dit Laurence, autour de l'Université de Paris.
03:59 Et je me permets de rendre hommage, de ce point de vue-là, à Jean-Philippe Jeunet, ici présent.
04:04 Parce que, finalement, sans lui, sans la base Studium qui est héritière de la base Paris,
04:10 du tout le travail qu'il a fait depuis les années 80, il serait difficile pour nous d'avoir une base de travail.
04:17 Donc c'est très important, parce que finalement, c'est la renaissance des études sur l'Université de Paris,
04:23 sur des bases informatiques, modernes, solides, scientifiques.
04:27 Et ça, c'est tout à l'honneur de Jean-Philippe et de la Bibliothèque de la Sorbonne,
04:31 qui est quand même, de ce point de vue-là, l'institution de référence dans ce domaine.
04:36 Oui, honte à moi, mais effectivement, le projet OREM est né, a été inspiré totalement par la base Studium Parisien C.
04:44 En effet, je ne voulais pas revenir sur les originaux, mais tu as tout à fait raison de signaler le caractère tout à fait central de cette base.
04:52 On va passer la parole à Jean-François.
04:58 [Musique]
05:03 [SILENCE]