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  • il y a 2 ans
Jean-Christophe Couvy, secrétaire national unité SGP était l'invité de Punchline sur CNEWS. Selon lui certains membres politiques utilisent la police pour servir leurs propres intérêts. 

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Transcription
00:00 – Alors moi je suis très légaliste, la plainte peut être déposée,
00:02 après on verra si elles arrivent au bout et déjà s'il y a des éléments.
00:06 Après effectivement, les personnes qui déposent ces plaintes,
00:11 là justement, sont des avocats mais aussi des militants.
00:14 Et souvent même c'est manipulé.
00:16 Alors la Ligue des droits de l'homme, parce que derrière,
00:18 je vois que c'est Raphaël Kempf qui est avocat à la Ligue des droits de l'homme,
00:21 c'est la même Ligue des droits de l'homme qui en septembre par exemple
00:24 a sorti un communiqué de presse en disant que les policiers
00:27 qui patrouillaient à Sevran, pour la population c'était anxiogène
00:32 et parce que c'était discriminatoire vis-à-vis de la population.
00:35 Alors vous voyez jusqu'où on va dans cette logorée contre les policiers.
00:40 Voilà, la Ligue des droits de l'homme et les autres ONG,
00:43 ce n'est pas l'ONU non plus, donc ils se déclarent toujours du même côté,
00:48 c'est toujours du côté des manifestants.
00:49 En revanche, les policiers, je n'ai jamais vu la Ligue des droits de l'homme non plus,
00:53 déclarer que les projectiles avec des clous, les cocktails Molotov,
00:59 étaient décriés contre les policiers.
01:04 Oui, ils dénoncent des violences, mais du bout des lèvres,
01:06 et après on fixe toujours les policiers.
01:08 Sur les interpellations, encore une fois, on le répète,
01:13 effectivement on fait des PV d'interpellation simplifiées,
01:16 parce que quand on est en maintien de l'ordre, c'est la police administrative,
01:19 et donc on ne peut pas se démunir d'effectifs.
01:22 Donc on fait des PV, j'allais dire, simplifiés,
01:24 mais à chaque fois, quand un officier de police judiciaire, au vu des éléments,
01:28 décide de mettre une personne en garde à vue,
01:30 c'est sous couvert du procureur de la République.
01:32 Il faut toujours le marteler, c'est-à-dire qu'on ne prend pas, nous, d'initiative.
01:35 Il y a le procureur de la République qui est tout de suite au courant,
01:38 et si, au vu des éléments, le procureur de la République décide
01:41 qu'il faut libérer des personnes, on les libère avec les remerciements de la police.
01:44 Donc voilà, et après, effectivement, une fois qu'on amasse les preuves,
01:47 on les remet devant les magistrats.
01:51 Je rappelle aussi que le syndicat de la magistrature
01:53 n'est pas forcément favorable à des poursuites.
01:56 La preuve en est, encore aujourd'hui, ils ont fait un référé-liberté
01:58 contre d'éventuelles manifestations qui pourraient être refusées par les préfets.
02:03 Est-ce que c'est le rôle de magistrats de faire des référés-libertés contre les préfets ?
02:08 Bon, voilà, chacun sa place, je ne sais pas si c'est la place du syndicat.
02:11 Donc on voit bien aujourd'hui qu'il y a vraiment une instrumentalisation
02:15 de la police pour des fins politiques,
02:17 et à chaque fois, on nous montre du doigt, et on a l'impression...
02:20 Je suis désolé, mais moi, je suis une police républicaine,
02:22 on respecte le droit, je ne suis pas une police du Salvador,
02:25 de Cuba, ni de Chine, et encore moins de Bolivie.
02:28 Voilà, propre à M. Mélenchon, qui adore ça,
02:31 c'est son étalon.
02:35 Ben non, en France, on a des droits.
02:37 C'est une police républicaine, on obéit, encore une fois, à la loi.
02:40 Et si on ne respecte pas sa loi, puisqu'on parle de violence illégitime
02:44 de quelques policiers, ben on en répond.
02:46 On en répond devant notre administration,
02:48 et on en répond devant la justice.
02:50 Et si on est déclaré, j'allais dire, responsable et coupable,
02:53 on est puni.
02:53 L'année dernière, il y a eu 2 162 sanctions
02:58 prononcées par le ministère contre des policiers.
03:00 Donc on voit bien qu'encore une fois, on a une profession
03:02 qui est très suivie, très regardée, c'est tout à la loupe,
03:05 et en fait, on ne nous fait pas de cadeaux non plus,
03:07 et quand il faut qu'on passe au tourniquet,
03:08 ben on passe au tourniquet.
03:09 [Musique]
03:13 [SILENCE]

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