Green Gen Technologies, la start-up qui développe une bouteille éco-conçue

  • l’année dernière

Vous avez développé un produit innovant ou juste une idée audacieuse, mais vous manquez d’un cadre pour avancer ? Rejoignez les Trophées Europe 1 et rencontrez des coachs, des investisseurs ou des responsables d’incubateurs qui vous donneront toutes les clés pour réussir. Envoyez-nous votre candidature à E1-lafrancebouge@europe1.fr et vous serez peut-être bientôt sur notre antenne !
Retrouvez "Les Trophées Europe 1" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie

Category

🗞
News
Transcription
00:00 La France bouge, la pépite du jour.
00:04 Bonjour James Derouani.
00:06 Bonjour Aurélien Floreau.
00:07 Merci à vous d'être en studio avec nous.
00:10 Vous êtes donc le président de GreenGen Technologies basé à Toulouse.
00:14 Vous êtes engagé dans la conception éco-responsable, mais moi je n'en dis pas plus.
00:20 C'est à vous, c'est le moment du pitch.
00:21 Vous avez une minute pour nous présenter votre entreprise.
00:24 Merci beaucoup.
00:25 Donc GreenGen Technologies est une start-up fondée en décembre 2017.
00:29 Mais on travaille depuis deux ans avant cela.
00:32 Et nous avons dépensé à date 1,6 million d'euros pour produire une bouteille à destination des vins,
00:38 spiritueux et cosmétique, éco-conçue et qui ne pèse aujourd'hui que 80 grammes et bientôt 40,
00:45 contre 400 grammes à 1 kilo parfois pour le verre.
00:49 La bouteille est en composite de fibres de lin avec un liner alimentaire en PET recyclé pour les vins
00:55 et en PLA qui est un bioplastique pour les spiritueux.
01:00 Elle est ultra légère, ultra solide, elle a un poids carbone très réduit
01:05 et notre objectif est de produire 30 millions de bouteilles d'ici 3 à 4 ans,
01:10 soit seulement, que les verriers ne s'inquiètent pas,
01:12 0,2% des bouteilles utilisées par les vins dans la simple Europe.
01:16 Nous sommes connus comme étant le segment haut de gamme de ces contenants alternatifs.
01:23 On parle de bouteilles en papier, de bouteilles en pulpe, en carton, en PET ou en canette.
01:27 - Et bien parfait, merci à vous pour cette minute de présentation.
01:32 Pour bien comprendre, il y a également sur europe1.fr, on peut voir déjà à quoi ça ressemble,
01:38 ces bouteilles en fibres de lin.
01:40 Peut-être que vous pouvez nous expliquer notamment comment c'est fabriqué,
01:43 tout simplement le composite que vous avez évoqué,
01:46 comment on peut l'expliquer à moi et aux auditeurs qui ne sont peut-être pas des experts comme vous ?
01:51 - Très bien, le composite c'est l'alliance de deux substances non miscibles qui rentrent en synergie.
01:55 En l'occurrence ici, de la fibre de lin et une résine qui est biosourcée,
02:00 et ça se transforme en quelque chose d'extrêmement solide,
02:03 extrêmement solide vraiment, puisqu'on fait des ailes de voiture chez BMW,
02:09 chez Tesla, chez Porsche, avec de la fibre de lin.
02:12 Et donc pour comprendre ce qu'est un composite,
02:14 on connaît tous la fibre de verre qu'on utilise pour faire des bateaux,
02:18 donc pas besoin de faire des bateaux en bois ou en métal,
02:21 et plus récemment ça fait 40-50 ans,
02:23 et depuis une vingtaine d'années, des composites à base de fibres de carbone
02:26 qui font par exemple des ailes d'avion,
02:28 donc des avions beaucoup plus légers qui peuvent voyager beaucoup plus loin
02:31 ou consommer beaucoup moins de kérosène.
02:33 - Très bien, donc c'est effectivement cette logique de légèreté en 40 grammes.
02:37 L'objectif là pour l'instant c'est 80, c'est déjà très léger,
02:41 mais donc de solidité pour évidemment garantir
02:44 que la bouteille ne va pas se casser en 5 minutes, évidemment.
02:48 - Voilà, et notre présence à Toulouse, ce n'est pas tout à fait un hasard,
02:52 puisque nous sommes très proches d'Airbus et de tous les fournisseurs d'Airbus,
02:56 qui travaillent intensément la fibre de carbone,
02:58 et donc nous avons développé avec eux, ou avec certains d'entre eux,
03:01 des technologies qui nous permettent de faire cette bouteille,
03:04 qui paraît toute simple ici, toute légère,
03:06 mais qui a demandé tout ce travail, finalement quasiment 7 ans de travail.
03:10 - Effectivement, et donc que l'on peut imaginer pour des vins et d'autres types de spiritueux.
03:14 - Oui, vins spiritueux sans aucun doute.
03:16 - Je vous vois écrire cognac sur l'une des bouteilles.
03:18 - Oui, c'est ça.
03:18 Donc c'est notre premier client, je le cite très reconnaissamment,
03:22 c'est le cognac A de Fucini, qui est très éco-responsable,
03:25 qui nous a fait confiance et qui nous a permis de lancer la bouteille,
03:30 et puis nous avons la chance d'être accélérés par le groupe LVMH depuis bientôt 18 mois,
03:35 et donc ça nous aide.
03:36 - Un petit groupe qui vous aide.
03:37 - Oui, un petit groupe, voilà.
03:39 On a cité, du moins Gérard a cité Bernard Arnault tout à l'heure,
03:42 et évidemment sans des groupes comme ça,
03:44 enfin c'est absolument formidable pour le développement des produits français,
03:47 des produits haut de gamme, des vins spiritueux,
03:50 mais de plein d'autres choses, donc j'ai parlé de cosmétiques,
03:52 il y a aussi cette possibilité-là.
03:54 Et puis je ne peux pas le révéler ici,
03:56 mais un très grand groupe très prestigieux à Bordeaux qui va démarrer bientôt.
03:59 - Bon, ce sera l'occasion peut-être de revenir,
04:01 comme souvent on aime bien prendre des nouvelles des invités de La France Bouge.
04:05 Alors je me tourne maintenant vers Nathalie Carré de la CCI.
04:08 Bonjour Nathalie.
04:08 - Bonjour Aurélien, bonjour tout le monde.
04:10 - Merci à vous d'être avec nous.
04:12 Comme tous les jours, vous avez une démarche éco-responsable,
04:16 on vient de l'entendre avec notre invité qui souhaite la conserver,
04:21 tout en produisant plus pour faire face à une demande croissante,
04:25 et là forcément Nathalie, vous avez une idée.
04:27 - Eh bien certes, oui, effectivement,
04:29 La France est le premier producteur mondial de lin et de chanvre,
04:31 puisque je sais que c'est une fibre qui vous intéresse aussi,
04:34 mais 80% de notre production part en Asie.
04:36 Alors heureusement, la filière reprend des forces,
04:39 les projets d'utilisation du lin en France se multiplient,
04:41 des usines renaissent, des collectifs se mettent en place,
04:44 bref, les signaux sont ouverts pour votre production.
04:46 Mais tout se passe dans le nord de la France,
04:49 Normandie, Haute-France principalement,
04:50 alors je sais, quand on habite Toulouse, le nord,
04:52 ça peut paraître un peu froid,
04:54 mais pour participer à cette vallée du lin,
04:57 il est peut-être utile d'être sur place au milieu des acteurs
04:59 et des collectivités qui aident cette filière à grandir.
05:02 Au passage, le chanvre pousse au même endroit,
05:05 comme c'est une filière qui vous intéresse,
05:06 vous feriez d'une pierre deux coups.
05:08 Et assembler à côté de vos partenaires de filature et de tressage,
05:11 d'un point de vue écologique, c'est quand même mieux,
05:13 et surtout dans l'esprit des clients, c'est sûrement plus logique.
05:16 Par ailleurs, si votre développement avec LVMH se profile comme vous le voulez,
05:19 et on vous le souhaite, et que les ventes augmentent,
05:22 vous allez peut-être devoir accompagner les cultivateurs de lin
05:24 vers la vente en France pour augmenter le volume des approvisionnements disponibles.
05:28 Et pour cela, il faut rassurer ces cultivateurs,
05:31 vous pouvez vous inspirer de la filière agroalimentaire,
05:33 où certains acteurs s'engagent auprès de leurs partenaires agriculteurs
05:36 à acheter leur production à un prix juste
05:38 et plus intéressant qu'en la vendant ailleurs,
05:40 et à les aider à innover pour produire toujours mieux.
05:43 Très bien Nathalie, mais si James n'a pas envie,
05:45 avec son équipe, d'aller s'installer en Normandie ou dans le Nord,
05:49 comment on peut faire ?
05:50 Bon allez, une autre idée.
05:51 Alors j'ignore tout votre process d'assemblage,
05:53 ce que je vais dire n'a peut-être aucun sens industriel,
05:56 mais soyons fous, vu que vous faites de la conception sur mesure,
05:59 une bouteille de cognac, une bouteille de vin, un flacon de cosmétique, une gourde,
06:02 vos clients sont donc en Charente, en Bourgogne, en Ile-de-France,
06:05 et pour eux, c'est quand même bien d'être à vos côtés
06:07 pendant la phase de co-conception et la fabrication des premiers flacons de test.
06:11 Alors, ne serait-il pas possible d'avoir des micro-usines de test
06:15 au plus proche de vos clients pour les phases de recherche et de conception ?
06:18 Ça vous permettrait d'avoir une sorte de pied-à-terre sur les territoires,
06:21 une sorte d'incubateur de flacons éco-responsables,
06:24 ou d'ailleurs, vous pourriez peut-être accueillir d'autres acteurs complémentaires
06:27 avec lesquels de nouveaux projets pourraient voir le jour.
06:30 L'idée bien sûr, c'est de rester le plus local possible,
06:32 mais aussi de valoriser votre marque,
06:34 car c'est souvent mieux d'avoir plusieurs petits sites industriels,
06:36 car ça fait autant de communication locale et régionale
06:39 qu'une grosse usine à un seul endroit.
06:41 Et puis, un enjeu aussi important,
06:43 pour aller à l'étranger, comment on peut rester éco-responsable ?
06:47 Alors, on garde la recherche en France et on produit sur le lieu de distribution,
06:51 c'est pas trop original, mais c'est plutôt efficace.
06:54 L'avantage, c'est que des pays qui ont des territoires océaniques,
06:57 c'est les zones préférées du Lhin, il y en a quand même beaucoup.
07:00 Alors certes, ça veut dire quand même développer une filière du Lhin
07:03 dans les pays de consommation, et pour ça, il faut un partenaire.
07:05 Alors, comme d'habitude, quand il s'agit d'international,
07:08 un seul contact pour vous aider, c'est la team France Export,
07:10 qui a les contacts nécessaires et les moyens de vous faire rencontrer
07:13 des partenaires industriels.
07:14 Et gageons que GreenGen Technologies devienne le créateur
07:17 d'une constellation mondiale de vallées du Lhin locale,
07:20 qui ferait rayonner l'innovation française.
07:22 - Comme c'est bien dit, une constellation mondiale de vallées du Lhin,
07:27 en tout cas sur cette démarche, James de Rouani,
07:30 d'être au plus près des besoins, c'est dans vos réflexions du moment ?
07:34 - Ah oui, mais c'est extrêmement judicieux, je remercie beaucoup la CCI
07:39 pour ses remarques qui sont très pointues.
07:42 Oui, notre mission, c'est d'être éco-responsable.
07:45 Et on ne va pas faire voyager des bouteilles à travers le monde.
07:49 On a des demandes qui viennent d'absolument partout,
07:51 d'autant qu'il y a une crise dans le verre actuellement,
07:53 avec pas assez de production et des prix qui sont trop élevés.
07:57 Donc on est appelé des États-Unis, par des très grands groupes,
08:00 on est appelé par l'Australie et même la Nouvelle-Zélande,
08:03 et donc exporter depuis la région où nous allons produire en Nouvelle-Aquitaine,
08:08 qui nous aide beaucoup, et à côté de Bergérac,
08:11 la communauté d'agglomération qui nous aide beaucoup aussi,
08:13 exporter en Australie où ça n'a pas de sens, des bouteilles vides.
08:15 Donc autant les produire sur place, c'est ce qu'on appelle le multi-local aujourd'hui.
08:19 - C'est ça, donc typiquement, ça fait encore plus sens évidemment
08:22 quand on parle des pays que vous venez d'évoquer,
08:25 mais même pourquoi pas aussi en France,
08:27 faire évoluer un petit peu la manière dont tout cela se met en place ?
08:30 - Alors moi je vois les choses légèrement différemment,
08:33 donc nous travaillons avec Safilin, auquel vous avez fait allusion tout à l'heure madame,
08:38 parce que c'est eux qui ont ramené une filature en France,
08:41 de Tiers-Pologne, donc c'est vraiment très bien,
08:43 et avec un partenaire tresseur qui est Esten Tressage,
08:46 mais avec eux nous allons développer un tressage sur place à Bergérac.
08:49 Voilà, de façon à ne pas transporter des camions de fibre qui prennent beaucoup de place,
08:53 mais plutôt des bobines qui sont très resserrées et tressées sur place,
08:57 et ça permet aussi de diminuer le coût.
08:59 - Donc ça effectivement c'était dans la logique.
09:02 Vos objectifs pour 2023, donc il y a ce qui se passe à l'étranger,
09:06 qui pourra se mettre en place, là concrètement c'est forcément de se faire connaître,
09:10 vendre de plus en plus de bouteilles, proposer de plus en plus le produit évidemment ?
09:14 - Je vais vous faire en bref trois étapes.
09:16 L'étape actuelle qui se termine au mois d'avril,
09:18 c'est de produire 40 000 bouteilles dans un atelier à portée sur Garonne,
09:21 à côté de Toulouse, parce que c'est à côté de chez nous,
09:24 qu'on a encore des choses à apprendre et à régler,
09:26 même si c'est quasiment fait à 99,9%.
09:29 L'ouverture d'une usine qui restera relativement manuelle,
09:33 qu'on appelle 1.0, abergera qu'à partir du mois d'avril,
09:36 et qui elle devrait produire 400 000 bouteilles cette année.
09:40 Et puis ensuite l'usine 2.0, qui est une usine qui sera autonome en énergie,
09:45 parce qu'on n'a pas besoin de cuire, ça se travaille à température ambiante,
09:48 donc en termes de bilan carbone c'est une très bonne chose,
09:50 et donc qui pourra bénéficier du plan de relance 2030,
09:54 et là l'objectif est de produire 30 millions de bouteilles,
09:57 dans le meilleur des cas dans deux ans et demi,
09:59 et dans le pire des cas dans trois, quatre ans.
10:01 - Très bien, Gérard Bertrand, j'imagine que c'est forcément une démarche qui vous parle,
10:05 que vous connaissez d'ailleurs, je crois que vous aviez,
10:08 alors c'est pas parce que c'est le Sud-Ouest, mais en tout cas vous connaissez cette démarche ?
10:12 - Oui, oui, je connais très bien cette démarche, puisque James m'a proposé la démarche...
10:17 - Et il faut passer la bouteille.
10:18 - ...il y a quelques années.
10:20 En fait, le challenge pour James maintenant,
10:23 c'est de passer en stade non plus projet, mais de délivrer,
10:26 il a commencé avec le cognac, moi je lui souhaite du succès.
10:29 Aujourd'hui il y a une demande de packaging alternatif sur certains marchés,
10:34 comme il le dit, il ne va pas prendre le marché des verriers,
10:38 puisque le verre c'est fait avec du sable, c'est aussi un produit,
10:42 c'est un produit qui aujourd'hui subit les aléas du marché,
10:45 puisqu'il faut beaucoup d'énergie pour faire du verre,
10:48 et moi je crois aussi au packaging alternatif, comme ça, parce que ça a du sens,
10:52 alors c'est plutôt premium, parce qu'effectivement,
10:55 ça coûte cher de faire ça, etc., mais demain ça va se vulgariser,
11:00 et puis la graine de laine, il faut juste savoir que la graine de laine, depuis l'antiquité,
11:06 c'est très très bon pour la santé.
11:08 Moi je mange souvent des graines de laine,
11:11 c'est un oléagineux,
11:13 et en plus c'est un produit qui est anti-cancérigène,
11:17 le laine c'est vraiment l'un des oléagineux qui est le meilleur sur la planète.
11:22 Donc en fait cette démarche elle est vertueuse,
11:26 et puis il faut,
11:29 vous savez, 50% des nouveaux produits qu'on va avoir dans 10 ans n'existent pas encore,
11:35 et la filière 20 elle est très traditionnelle, elle a eu le bagging box il y a 20 ans,
11:41 on a vu le succès du bagging box pour les vins de tous les jours,
11:44 et je pense qu'il y a des sujets à creuser sur des packaging alternatifs,
11:50 et je suis d'accord avec James que
11:52 ça va quand même être plutôt ciblé sur des produits très qualitatifs et haut de gamme au début,
11:58 parce que cette démarche innovante,
12:02 elle correspond aussi à une démarche entrepreneuriale de vignerons qui veulent un peu changer les codes.
12:08 - Effectivement, changer les codes, continuer sur ces innovations,
12:12 ça fait partie de la logique avec,
12:15 est-ce qu'on peut déjà annoncer le prochain, non, après le cognac ?
12:18 C'est pas encore, il n'y a rien d'officiel.
12:20 - Oui, il n'y a rien d'officiel, mais c'est dans le vin.
12:22 Bon, je démarre sur des vignobles que je dirige moi-même,
12:24 histoire de bien tester les choses,
12:26 c'est un vignoble qui est à Bergerac,
12:28 qui s'appelle le vignoble des Verdot, maison Westman,
12:30 que connaît bien Gérard.
12:32 Je profite quand même, je ne peux pas me retenir de remercier Gérard,
12:36 parce que Gérard, il y a quelques années,
12:38 m'a dit "ça m'intéresse beaucoup,
12:40 mais James, c'est beaucoup trop cher".
12:42 - C'était le challenge à relever.
12:45 - Et ensuite, LVMH m'a appelé,
12:48 et m'a dit "c'est très bien, mais c'est beaucoup trop cher".
12:50 - Comme quoi.
12:52 - Et donc on a réussi à diviser le prix par 2,5,
12:55 par rapport à ce qui était annoncé à l'époque,
12:57 et là, nous allons le diviser par 3,
12:59 à l'horizon de 18 mois.
13:01 - Parfait, je vais remercier Nathalie Carré,
13:04 évidemment, comme d'habitude, et puis on va rappeler
13:07 que si vous aussi, vous êtes une pépite,
13:09 une future pépite, vous avez envie de venir
13:11 pitcher votre projet d'entreprise ici,
13:13 sur Europe 1 à La France Bouge,
13:15 et bien Nathalie, il n'y a qu'une seule adresse.
13:17 - Et oui, et c'est e1-lafrancebouge@europe1.fr
13:21 et, promis juré, Solène Godin, Charlotte Barricon et moi,
13:23 on lit toutes les candidatures reçues.

Recommandations