François Pupponi : « Aujourd'hui, le gouvernement n'a pas forcément envie qu'il y ait un vote » - Vidéo Dailymotion

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L'ancien député François Pupponi estime que la stratégie du gouvernement est de cibler l'obstruction de la Nupes concernant le vote de la réforme des retraites : « Aujourd'hui, le gouvernement n'a pas forcément envie qu'il y ait un vote. Il remet donc la faute à la Nupes ».

Transcript

00:00 Je pense que la volonté du gouvernement, c'est justement de dire

00:03 "on ne peut pas voter, la NUPES fait de l'obstruction et donc on ne votera pas".

00:08 Parce qu'effectivement, une fois j'ai cégé le week-end et quand on veut,

00:11 mais là, le choix qui a été fait c'est de dire "il y a des textes, il faut les respecter,

00:15 retirer vos amendements et on parle de l'article 7 avec 64 ans".

00:20 L'article 2 quand même.

00:21 Oui mais non, on n'ira pas jusqu'au bout, c'est impossible.

00:23 Ça fait une semaine.

00:24 C'est impossible, c'est impossible.

00:25 Mais je crois que c'est une stratégie du gouvernement de dire

00:28 "voilà, il y a de l'obstruction, on ne votera pas".

00:30 Et pourquoi le gouvernement peut-être, indirectement, ne veut pas voter ?

00:33 C'est le gouvernement qui a déposé 20 000 amendements,

00:35 on a pas de monétisation à l'école.

00:37 Non mais c'est le gouvernement qui a décidé que ça ne durerait que tel temps.

00:39 On aurait fait le choix de faire un autre projet de loi qui permettait d'avoir un débat plus long.

00:43 Donc le choix qui a été fait c'est de dire "c'est budgétaire, il y a un délai, ok".

00:47 Et puis je pense qu'aujourd'hui le gouvernement n'a pas forcément envie qu'il y ait un vote,

00:51 sauf sur 64 ans, parce que personne ne connaît l'issue du vote.

00:55 Personne ne connaît l'issue du vote.

00:56 Donc là, c'est la faute à la DUPES, il n'y a pas de débat,

01:00 ce n'est pas de notre faute, c'est de leur faute, il n'y a pas de vote et on ne prend pas de risques.

01:04 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

01:07 [SILENCE]

François Pupponi : « Aujourd'hui, le gouvernement n'a pas forcément envie qu'il y ait un vote »

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