Alexis Izard, député “Renaissance” de l’Essonne, réagit ce mardi soir sur BFMTV à la deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
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00:00 il faut le voir, cette mobilisation là, on semble peut-être une légère baisse, mais finalement pas tant que ça.
00:05 Pas dans la rue.
00:06 Il y a quand même une belle mobilisation, il faut la voir et on la voit, et on avance en ce sens.
00:11 Mais moi je voudrais dire deux choses.
00:13 Premièrement, faire la réforme ou pas faire la réforme ?
00:16 Cette question elle n'existe pas.
00:18 Ne pas faire la réforme aujourd'hui, peut-être, mais la réforme il faudra la faire un jour,
00:21 parce que le système, il faudra l'équilibrer.
00:23 Et une deuxième chose qui est un petit peu symptomatique de ce qu'on vient d'entendre,
00:27 c'est qu'on a tendance à mettre sur le dos de cette réforme des retraites beaucoup d'injustices.
00:30 Mais les injustices elles existent dans le système de retraite actuel,
00:33 parce qu'elles existent dans le monde du travail.
00:35 Et c'est pour cette raison qu'il faut saisir cette opportunité de réforme,
00:38 pour gommer le maximum de ces injustices là.
00:40 C'est ce qu'on essaye de faire, c'est pour cette raison qu'on y travaille au Parlement.
00:43 On n'était peut-être pas obligé de faire travailler tout le monde deux ans de plus pour corriger ces...
00:47 On ne fera justement pas travailler tout le monde, parce qu'il y a 40%...
00:49 Non mais pardon, parce que vous dites il y avait beaucoup, il y avait des injustices déjà dans le système actuel.
00:53 Vous auriez pu les corriger sans demander à tout le monde de travailler plus.
00:56 On aurait beaucoup aimé, mais il ne faut pas...
00:57 On répète beaucoup dernièrement que les dépenses ne s'envolent pas finalement dans ce système de retraite.
01:04 Mais il n'y a pas que des dépenses, il y a aussi des recettes, et les recettes non plus ne s'envolent pas.
01:07 Donc il faut trouver un équilibre.
01:09 On essaie de trouver l'équilibre le plus juste pour faire en sorte que les personnes qui ont le travail,
01:13 je dirais, le plus pénible puissent partir plus tôt,
01:15 et ceux qui peuvent rester et travailler, contribuer à ce système général de solidarité puissent le faire.