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00:00 On retrouve tout de suite notre envoyé spécial Karim Yahoui.
00:03 Bonjour Karim.
00:04 Les syndicats espèrent faire au moins aussi bien si ce n'est plus que la précédente mobilisation.
00:09 Alors au vu de ce qui se passe autour de vous, l'appel est-il suivi ?
00:13 On commence à arriver doucement du côté de la place d'Italie.
00:19 Il y a encore un certain nombre de manifestants, notamment arrivés par bus, qui arrivent notamment de la porte d'Italie.
00:26 C'est vrai qu'on espère faire aussi bien. Ceux avec qui on s'est entretenus depuis tout à l'heure nous expliquent qu'ils veulent clairement faire un gros chiffre aujourd'hui.
00:37 Les patrons des syndicats, que ce soit la CFDT ou la CGT, ne cachent pas leurs ambitions.
00:43 Il y avait entre 1,1 et 2 millions de manifestants le 19 janvier dernier.
00:49 Et aujourd'hui on affiche sa détermination clairement.
00:52 En tout cas, le dispositif policier a été un petit peu renforcé par rapport au 19 janvier dernier.
00:59 À Paris, il y avait 4 000 policiers contre 3 500 le 19 janvier dernier.
01:05 Et sur l'ensemble du pays, c'est 11 000 policiers déployés pour accompagner, sécuriser cette manifestation.
01:13 En tout cas, les slogans restent les mêmes. La détermination intacte, faire reculer le gouvernement sur cet âge de la retraite qu'il veut fixer à 64 ans.
01:25 Karim, l'exécutif en face, on l'a vu encore ces derniers jours, affiche sa détermination lui aussi.
01:32 Emmanuel Macron était en déplacement du côté des Pays-Bas et il a expliqué que cette réforme des retraites était inévitable.
01:42 Donc pour lui, on ne peut pas reculer, le gouvernement ne peut pas reculer.
01:47 Elisabeth Borne a eu un peu la même posture en soulignant que l'âge de départ à la retraite de 64 ans n'était pas négociable.
01:57 Et puis du côté de la Macronie, une petite voix se fait entendre pour expliquer que désormais, de toute façon, cette réforme est devenue trop impopulaire.
02:05 Ça ne sert à rien de négocier, il faut dédramatiser.
02:09 En tout cas du côté des manifestants qu'on a croisés et qui sont arrivés sur cette place d'Italie, il y a un danger à ne pas discuter, à ne pas négocier.
02:18 C'est que le mouvement se radicalise.
02:20 Karim Yahoui, en direct de la place d'Italie pour France 24, on aura évidemment l'occasion de vous retrouver pour le départ de ce cortège.