Environs - Journée de l’eau

  • il y a 5 ans
Chroniqueuse : Isabelle Bouloc


La pollution et le réchauffement climatique sont autant de menaces pour l'eau. Pierre Rabhi, pionnier de l'agroécologie nous alerte.


C'est sans doute parce qu'il a grandi dans ce qu'il appelle le pays de la soif : l'Algérie, que Pierre Rabhi connaît la valeur et la rareté de l'eau, cette ressource vitale pour l'homme.
C'est sans doute aussi ce qui l'a conduit à s'engager dans une lutte contre la désertification en Afrique en pratiquant l'agroécologie dont il est l'un des pionniers.
Une pratique agricole moins consommatrice d'eau et plus écologique qu'il met en pratique dans sa propre exploitation en Ardèche où il est venu s'installer dans les années 60 pour devenir paysan.
Dans son livre « L'eau que nous sommes », co-écrit avec la journaliste Juliette Dusquesne, il nous alerte sur la nécessité de prendre conscience des dangers qui pèsent sur l'eau et l'océan, l'un des poumons de notre planète pourtant considéré comme une poubelle. Une eau polluée par les engrais chimiques ou le plastique qui va aussi se raréfier avec le réchauffement climatique et le gaspillage alors que 30% de la population dans le monde n'a déjà pas accès à une eau salubre.
Isabelle Bouloc est allée à sa rencontre sur ses terres de l'Ardèche.
Livre : « L'eau que nous sommes, Un élément vital en péril » de Pierre Rabhi et Juliette Duquesne, collection Carnets d'alerte aux Editions Presses du Châtelet.
www.pierrerabhi.org