nous sommes des errants, nous l’avons toujours été, mais à présent seuls maîtres d’un destin aboli, légers comme des prisonniers libérés de leurs chaînes, nous sourions sans arrière pensée au moindre rayon de soleil qui glisse sur notre front. nous errerons quelques temps encore, puis nous disparaîtrons sans laisser de trace. c’est nous, la race des désirants, et nous nous sommes dépris de nous-mêmes. nous nous sommes dépris, une fois pour toutes…
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