Traduit du mexicain par Philippe Eustachon - Editions «Le Miroir qui fume»
«Nous sommes faits de mythes et de rêves.» Ximena Escalante
Ici, comme chez les Grecs Ariane aime Thésée qui aime Phèdre qui aimera Hippolyte à en mourir. Mais ici, le Palais de Cnossos est une fête foraine pleine de bruit et de fureur, le bateau qui embarque les héros résonne des accords de «la croisière s'amuse», du chant des sirènes et des sanglots du Minotaure. Ici, les filles et les soeurs s'insurgent contre la dure loi héritée des mères et des grands-mères, contre ce qui agit en elles, malgré elles, les filles et les soeurs interrompent le cycle infernal qui relie le désir et la mort. Et la belle-mère n'accusera pas son beau-fils de viol. Et le père n'aura pas à se venger de son fils. Commencera enfin une autre Histoire dans le rire d'après les larmes, car, comme nous le disons, nous autres Grecs et Grecques du Mexique : «ce qui a été dansé, personne ne peut nous le retirer».
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