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Série documental centrada nos mecanismos democráticos que, ao longo do século XX, moldaram o Mediterrâneo contemporâneo.
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ConhecimentosTranscrição
00:00Se ele era verdadeir que uma brutalidade organizada por um individu ou dois, o calme estabelece em dois ou três dias que seguem uma arrestação que, para fazer falar um cumprante, ele foi torturado, seria intolérable.
00:20Não é concebável, mesmo se isso não se produz que uma vez. Há métodos que os outros usam, que os adversários usam. Mas mesmo, neste caso, não tem o direito de responder pela mesma métoda. A França é, no mundo, o país dos direitos do homem. Um de seus filhos não tem o direito de sair do honor da França.
00:37Por detrás destas palavras proferidas pelo presidente do Conselho, Guy Mollet, convocado para responder às acusações sobre o uso de tortura, está uma mudança na história francesa.
00:51A abdicação do poder político face ao poder militar na Argélia.
01:07A abdicação do poder militar na Argélia.
01:34Algérie calme e heureuse.
01:37Por detrás deste quadro pintado pela propaganda do Estado, vive-se desde novembro de 1954,
02:06uma realidade muito mais sombria, a da guerra.
02:10Neste conflito colonial, o exército francês luta para vencer os guerrilheiros da FLN,
02:16a Frente Argelina de Libertação Nacional, e está disposto a tudo para restaurar a ordem.
02:21O que o Estado de Libertação faz, em prática, é...
02:26O que o Estado de Libertação faz, em prática, é certificar, já que o Estado de Libertação Nacional,
02:31é...
02:32O que o Estado de Libertação faz, em prática, é certificar, já que o Estado de Libertação, é certificar, já que o Estado de Libertação,
02:37é que o Estado de Libertação faz, em prática, é certificar, já que o Estado de Libertação, é certificar, já que o Estado de Libertação,
02:42é que o Estado de Libertação, é, em prática, é certificar, já que o Estado de Libertação, é certificar, já que o Estado de Libertação,
02:52certify already a state of affairs in which soldiers on the ground in Algeria
02:56are engaged in a whole gamut of operations targeting the population.
03:02So I think it can be seen as the first in a series of measures
03:06that essentially displace from civilian authorities in Algeria
03:11their responsibility for maintaining control of the population and for maintaining order.
03:17Esta primeira etapa da emancipação do poder civil a favor dos militares
03:24favorece implicitamente o uso generalizado da tortura no conflito argelino.
03:47E é uma prática que se inscrito em uma história colonial mais longa.
03:51Já em janeiro de 1955, Claude Bourdais, jornalista e antigo membro da Resistência,
03:59denunciava às práticas do exército francês no seu artigo
04:03da gestapo argelina.
04:07Le supplice de la baignoire,
04:09le gonflage à l'eau par l'anus,
04:11le courant électrique sur les muqueuses,
04:13les acelles ou la colonne vertébrale
04:15sont les procédés préférés
04:17car il ne laisse pas de traces visibles.
04:19Au Palais d'été, à Alger,
04:24le président de Imolet accueillait M. Robert Lacoste,
04:26qui, ayant accepté le poste de ministre résident en Algérie,
04:30venait prendre ses fonctions.
04:31Dans le calme rétabli,
04:33on peut penser que M. Robert Lacoste
04:35va créer un climat d'entente dans une Algérie unie.
04:38A nomeação de Robert Lacoste
04:47marca um ponto de viragem importante no conflito argelino.
04:51Desafiando os ideais do partido a que pertence,
04:54este socialista de longa data
04:56revela-se um colonialista feroz
04:58e um firme defensor da manutenção da ordem.
05:02Nous allons résister sur le plan militaire à l'attaque.
05:06Nous allons par des moyens légaux défendre l'ordre
05:10et nous allons bâtir dès maintenant une Algérie meilleure,
05:15preuve que nous voulons que l'Algérie demeure française.
05:23Maintenant, il faut préparer une autre loi
05:25qui va donner plus de pouvoir pour être plus efficace
05:28et donner plus de pouvoir acquis, évidemment, c'est aux militaires.
05:31Et donc, c'est la fameuse loi sur les pouvoirs spéciaux
05:34qui est préparée avec Robert Lacoste en particulier
05:37et qui va être votée dès mars 1956.
05:42Ce gouvernement socialiste,
05:43bénéficiant des pouvoirs spéciaux,
05:45votés d'ailleurs avec l'accord du Parti communiste,
05:48vont les utiliser dans le sens de la plus terrible répression
05:51et un gouvernement de droite
05:53n'aurait pas appliqué une politique plus violente.
05:55On ne peut pas dire que l'armée a violenté le pouvoir politique,
05:59on peut dire qu'il y avait convergence de faits
06:01et qu'il y avait complicité de faits.
06:04Donc, les pouvoirs spéciaux
06:06votés au gouvernement de Molay en mars 1956
06:09représentent un autre étape en route
06:12à l'autonomisation de l'activité militaire
06:16dans l'Algérie
06:17et une intensification de repression.
06:19Pour la plupart des soldats du contingent,
06:25c'est la première traversée.
06:27Mais le goût du nouveau,
06:29l'ambiance de l'unité,
06:31la présence des cadres et la flamme de la jeunez
06:33devraient très vite les appréhensions du voyage.
06:42Dezenes de milhares de jovens franceses
06:44sont envoyés à la fronte de la guerre.
06:46C'est une traité du pays
06:48pour toute une génération de recrutés
06:50qui, d'un jour pour l'autre,
06:52se vê complice
06:53d'une action repressiva brutal
06:55manchée par la illegale.
07:03L'armée considère que le FLN,
07:08le Front de Libération Nationale,
07:10fait régner la terreur en Algérie
07:12et que le seul moyen de gagner la guerre,
07:14c'est de lui opposer une contre-terreur.
07:16Donc la torture est un élément, un ingrédient,
07:18un instrument extrêmement efficace
07:21parce qu'elle terrorise la population.
07:23Et c'est en ce sens qu'il faut dépasser
07:26le but premier qui est le renseignement
07:28parce qu'en fait, qu'il soit valable ou pas,
07:31finalement, le but demeure,
07:33le but ultime demeure,
07:35il faut que les Algériens aient peur.
07:45Nous sommes loin de la pacification
07:47pour laquelle nous avons été rappelés.
07:49Nous sommes désespérés de voir
07:51jusqu'à quel point peut s'abaisser la nature humaine
07:53et de voir des Français employer des procédés
07:56qui relèvent de la barbarie nazie.
08:01Les jeunes soldats qui viennent faire leur service militaire,
08:10donc qui ne sont vraiment pas prêts
08:12à ce type de répression, de situation,
08:15tout d'un coup, sont confrontés à l'horreur absolue,
08:18à la fois torture, exécution sommaire.
08:21Et donc là, on a ce règne de l'arbitraire
08:24qui se met en place à ce moment-là.
08:26Est-ce que le pouvoir politique savait ce que faisait l'armée ?
08:32Est-ce que le pouvoir politique était au courant
08:34que des soldats français pouvaient être amenés à torturer,
08:37alors que c'était interdit ?
08:39C'est une question fondamentale.
08:40La réponse n'est pas très simple.
08:42En réalité, ce qu'on sait,
08:44c'est qu'un certain nombre de ministres,
08:46dont Robert Lacoste, le ministre résident,
08:48mais il n'est pas le seul,
08:50le ministre de l'Intérieur, le ministre de la Défense,
08:52évidemment, sont aux premières loges de ces questions,
08:55sont au courant et laissent faire.
08:58Pourvu qu'on n'en parle pas trop,
09:00pourvu que ça ne s'ébrouille pas trop
09:02et pourvu que l'efficacité de ces méthodes soit prouvée.
09:06La priorité, c'est de gagner la guerre.
09:08Il n'y a aucun doute là-dessus.
09:10Et donc la question de la torture est une question marginale, en fait.
09:14Donc oui, ils savent, oui, ils couvrent,
09:18et oui, ils sont aussi mis devant le fait accompli,
09:21pour un certain nombre de choses, par les militaires.
09:24Le silence, cúmplice des plus altes autorités du pays
09:28contre la utilisation de la torture,
09:30est une porte à l'ouverture pour les militaires.
09:32Le corps exige plus meilleurs et plus pouvoir
09:35pour finir avec les rebelles de F.L.I.N.
09:38qui ont pris la capitale, Argel.
09:40Robert Lacoste est de plus en plus confronté à une situation impossible,
09:47puisque d'un côté, la violence du FLN ne cessait d'augmenter,
09:51et de l'autre, les réactions prévisibles
09:54n'étaient plus seulement le fait de civils excités,
09:57mais également de militaires.
09:59Donc cela voulait dire que, si Robert Lacoste ne trouvait pas un moyen
10:06de mettre fin à cette situation impossible,
10:09eh bien, il y aurait soit une victoire du FLN,
10:12soit un putsch militaire plus ou moins rapproché.
10:16It's this context which lies behind the decision
10:20on the part of Guy Molin and Robert Lacoste
10:24to attribute to General Jacques Massou
10:27and the 10th Parachute Division
10:29expansive, practically unlimited powers
10:33to conduct policing operations in the Algerian capital.
10:36janeiro de 1957.
10:49É um ponto de viragem na Guerra da Argélia.
10:53Les chefs militaires n'ont pas besoin d'utiliser la force
10:57pour prendre le pouvoir.
10:58Le gouvernement servit à une bandeja.
11:00Et sous les ordres du General Massou,
11:03la façon plus durée du ejército
11:05assumait le contrôle des operations en Argélia.
11:10La armée française est marquée par une série de défaites.
11:13Une défaites de 1940.
11:15Une défaites de Dien Bienfou et près de la Nadechine.
11:19Et quand la 10e DP arrive en Algérie,
11:22elle n'a qu'une seule envie.
11:24C'est la victoire, mais à tout prix.
11:26Et certainement pas céder aux politiques.
11:29C'est leur victoire et c'est eux qui doivent la faire.
11:33Le FLN a décidé de commettre des attentats
11:36dans les dancing, dans les cafétérias, à Alger.
11:40Et donc de semer la terreur parmi les Français d'Algérie.
11:43Donc on met vraiment tous les moyens
11:44pour écraser le FLN à Alger.
11:47À Alger, un imposant dispositif militaire a été mis en place
11:52sous les directions du General Massou,
11:54chargé de maintenir l'ordre dans la ville.
11:59De multiples contrôles destinés à filtrer les suspects
12:02sont opérés dans les différents quartiers et dans la banlieue.
12:07Plus de 5000 hommes, appuyés par de solides réserves,
12:09veillent ainsi à la sécurité des Algérois.
12:16La bataille d'Alger, ce n'est pas une bataille
12:18de deux armées face à face.
12:20C'est une armée qui déclare la guerre à une population.
12:23Il y a à l'intérieur du FLN à Alger
12:27quelques centaines d'éléments armés, très peu.
12:29Donc contre quelques centaines d'Algériens,
12:32l'armée française va étendre sa repression
12:35à la totalité de la population algéroise.
12:37On peut dire qu'à partir de ce moment-là,
12:39tous les Algériens croisés dans la rue
12:42sont potentiellement suspects,
12:46probablement la plupart du temps contrôlés,
12:49beaucoup sont arrêtés
12:50et beaucoup sont emmenés dans les centres d'internement
12:53pour ne pas dire les centres de torture immédiatement.
12:55En mars de 1957,
13:00en un memorandum confidencial,
13:02le général Salin,
13:04chef de l'armée française de l'Argélia,
13:07justifie l'utilisation de la torture.
13:11Tout individu appréhendé doit être soumis
13:13à un interrogatoire aussi serré que possible.
13:18De récentes expériences effectuées dans certaines régions,
13:20ont mis en lumière le parti qui pouvait être tiré,
13:23surtout dans les villes,
13:24d'interrogatoires poussés à fond
13:26et immédiatement exploités.
13:29On veut des renseignements
13:30et on veut terroriser,
13:31donc c'est le même moment
13:33où on va rationaliser l'usage de la torture,
13:36le justifier,
13:37pousser assez loin les justifications théoriques
13:39de cette arme,
13:41de ce qui est considéré comme une arme efficace
13:43pour gagner un type de guerre particulier,
13:45une guerre contre le terrorisme urbain.
13:54de l'armée,
13:55de l'armée,
13:56de l'armée.
13:57de l'armée.
14:01Un vrai système
14:02de l'armée,
14:03de l'armée,
14:04de l'armée,
14:05de l'armée.
14:06de l'armée,
14:07de l'armée,
14:08de l'armée,
14:09de l'armée.
14:10Suspeitos atirados au mar
14:12a partir de helicópteros.
14:14A violência arbitrária
14:16do exército
14:17atingiu o seu apogeu.
14:21Vous reconnaissez,
14:22et vous le dites, vous l'avez écrit,
14:23vous reconnaissez qu'il y a eu une torture.
14:25Quand j'ai été plongé dans cette affaire algérois,
14:29tout naturellement,
14:30mes subordonnés étaient préparés
14:32à utiliser le même procédé
14:34de question par force
14:35qui paraissait à tous indispensable
14:37pour obtenir urgence des renseignements
14:39permettant d'empêcher la suite carrière des attentats.
14:42Je ne considère pas que ce procédé,
14:44vous savez, soit,
14:45malgré le mot affreux
14:46dont on le qualifie,
14:48soit plus inhumain
14:50que de balancer des bombes
14:52sur les populations.
15:0157, c'est vraiment un moment
15:02de grande émotion publique
15:03parce que là, vraiment,
15:04on a plein de sources différentes
15:05dans différents endroits d'Algérie,
15:07différents types de témoins
15:09qui dénoncent, en fait,
15:11cette violence.
15:17La presse, et notamment le journal Le Monde,
15:20se situe sur le plan des valeurs de la France,
15:22des droits de l'homme,
15:23de la France des droits de l'homme,
15:24qui ne peut pas se compromettre
15:26dans ce type de pratique.
15:28La presse, et les droits de l'homme,
15:29qui ne peut pas se dénoncent
15:30à la presse.
15:31A 13 de março de 1957,
15:34Hubert Bovmery,
15:35fondateur du Le Monde,
15:37comove-se.
15:38Dès maintenant,
15:40les Français doivent savoir
15:41qu'ils n'ont plus tout à fait
15:42le droit de condamner
15:43dans les mêmes termes
15:44qu'il y a dix ans
15:45les destructions d'Oradour
15:46et les tortionnaires
15:47de la Gestapo.
15:48Quand le gouvernement se sont attaqué
15:53par la presse,
15:54il peut attaquer la presse.
15:56Et en l'occurrence,
15:58ce qui est vraiment
15:59l'expression de l'époque,
16:01c'est atteindre l'honneur de l'armée.
16:03Donc tout ce qui viserait
16:07à atteindre l'honneur de l'armée,
16:09à salir l'honneur de l'armée,
16:11est susceptible de tribunaux.
16:13Perante estas denúncias
16:15na imprensa escrita,
16:16o exército retaliou
16:18também nos meios
16:19de comunicação social.
16:20A propaganda oficial
16:22intensifica-se
16:23e lança o seu discurso
16:24civilizador
16:25e colonialista.
16:34C'est absurdo dire
16:35qu'on fait la guerre ici.
16:36On fait la paix.
16:38Ah oui?
16:39La pacification.
16:41Mais oui, la pacification.
16:42Cigarette?
16:45Non, merci.
16:48On nous appelle
16:49les forces de l'ordre
16:50parce que nous luttons
16:51contre des assassins,
16:52des pillards,
16:53des voleurs,
16:54une bande de fanatiques
16:55qui cherchent à affirmer
16:56son pouvoir par la force.
16:57Mais depuis 24 mois
16:58que je suis dans le bled,
16:59j'ai compris
17:00ce que ça voulait dire
17:01la civilisation française.
17:03Nous ne faisons pas
17:04la guerre ici.
17:05Nous cherchons à gagner.
17:07Ou plutôt,
17:08à regagner les cœurs
17:09et les âmes.
17:10C'est ça qu'il nous faut conquérir.
17:12dans ce climat de mentiras,
17:15un représentant
17:16du Estat français,
17:17en nom des Valors
17:18de la République,
17:19montre dignité
17:21et courage.
17:23C'est anonyme la torture.
17:24Ce sont des gens
17:25qui entrent
17:26et qui sortent
17:27et auxquels on livre
17:28à un homme
17:29entièrement désarmé
17:30qu'en lui
17:31la véritable humiliation
17:32et ça.
17:33Moi, je m'excuse
17:34de dire ça.
17:35Enfin,
17:37y étant passé,
17:41je me souviens
17:42de la tête de ceux
17:43qui m'interrogeaient
17:44et de ce qu'il pouvait y avoir
17:46chez ces hommes
17:47chez ces hommes
17:48de mépris d'eux-mêmes.
17:49Et un mépris d'eux-mêmes
17:50qu'ils appliquaient
17:51à celui
17:52qu'ils torturaient.
17:53La personnalité
17:54de Paul Tedgen
17:55nous réconciliait
17:56un petit peu
17:57avec le personnel politique.
17:59En réalité,
18:00c'était un haut fonctionnaire,
18:01ce n'était pas un politique,
18:02d'ailleurs.
18:03Avec le personnel civil
18:05de l'Algérie française,
18:07il va d'une façon
18:08spectaculaire démissionner
18:09pour dénoncer ses pratiques.
18:11C'est un signe
18:12de la déliquescence
18:13du pouvoir politique.
18:14La faible personne
18:15ne pouvait suppléer
18:16toutes les capitulations
18:18des ministres à Paris
18:19ou de Robert Lacoste.
18:23No dia 8 de fevereiro de 1958,
18:28o exército francês
18:30bombardeou a aldeia tunisina
18:32de Saquiet-Sidi Youssef,
18:34matando 70 pessoas,
18:35entre as quais
18:3612 alunos
18:37de uma escola primária.
18:38A reação internacional
18:40a esta tragédia
18:41foi unânime.
18:43A França está agora isolada,
18:45mesmo no seio da ONU.
18:47Na Assembleia Nacional
18:48o governo foi demitido
18:49e o exército francês
18:51tornou-se cada vez mais
18:52ameaçador para a República.
19:00Este é um telegrama
19:01do General Salin
19:03para o Presidente da República
19:05datado de 9 de maio de 1958.
19:08La crise actuelle montre
19:10que les partis politiques
19:11sont profondément divisés
19:12sur la question algérienne.
19:14L'armée française,
19:15d'une façon unanime,
19:17sentirait comme un outrage
19:18l'abandon de ce patrimoine national.
19:20On ne saurait préjuger
19:21sa réaction de désespoir.
19:23C'était la première fois
19:26que l'armée sortait ouvertement
19:29de sa compétence militaire
19:32pour empiéter sur le terrain politique.
19:35Et donc, à partir de là,
19:36on voit que l'équilibre
19:38qui avait été tant bien que mal
19:39maintenu entre le pouvoir civil
19:41et le pouvoir militaire
19:42était en train de disparaître.
19:44Le 13 mai,
19:47le ton monte à Alger.
19:49La France n'a pas de gouvernement.
19:51Tout en elle-même,
19:53elle chantait le bord d'un précipice
19:54que la faiblesse de nos institutions
19:56a laissé s'entrouvrir sous ses pas.
19:58La France est faible
20:00et l'Algérie a peur.
20:05Le général Massu,
20:06avec le général Salin,
20:08s'est décidé
20:09à constituer
20:11un comité de salut public
20:13pour rétablir l'ordre
20:15et pour calmer les manifestants.
20:17Il a annoncé
20:18que le comité de salut public
20:19serait formé
20:20jusqu'à ce que Paris
20:23désigne un gouvernement
20:24de salut public.
20:26Donc, un gouvernement
20:27qui ferait de la défense
20:28de l'Algérie française
20:29sa priorité intangible.
20:35On a des gaullistes
20:36qui sont présents en Algérie
20:38et qui vont travailler
20:39en quelque sorte auprès
20:41des mouvements ultra
20:42de l'Algérie française
20:44pour essayer de faire en sorte
20:45que le général de Gaulle,
20:47son nom circule,
20:48qu'il apparaisse
20:49comme quelqu'un
20:50qui soit
20:52effectivement l'homme providentiel.
20:54Une foule s'est rassemblée
20:56sur le forum
20:57face au ministère de l'Algérie
20:59afin d'entendre
21:00une déclaration
21:01du général Salin.
21:02Ce dernier a notamment
21:03affirmé
21:04nos amis, je crie
21:05vive la France,
21:06vive l'Algérie française,
21:07vive le général de Gaulle.
21:09Le général Salin
21:11vive le général de Gaulle
21:12et à ce moment-là,
21:13eh bien,
21:14il a rompu
21:15avec la légalité.
21:16Donc à partir de là,
21:18en effet,
21:19les généraux ont
21:20acaparé tous les pouvoirs
21:21militaires et civils.
21:23et civils.
21:24Le général de Gaulle
21:26répondu au pêlo
21:27des militaires
21:28golpistes de Argel.
21:29Sabia que
21:30dans ses propres
21:31réseaux
21:32avait été développé
21:33un plan
21:34pour débrouiller
21:35la 4e République.
21:36Ce qui se passe
21:37en ce moment
21:38en Algérie
21:39par rapport à la métropole
21:41peut conduire
21:42à une crise
21:43nationale
21:44extrêmement grave.
21:47Mais aussi,
21:48ce peut être
21:50le début
21:51d'une espèce
21:52de résurrection,
21:54Cette opération
21:55résurrection, là,
21:56elle commence
21:57à se mettre en place,
21:58quasiment,
21:59avec la prise
22:00en particulier
22:01de la Corse.
22:06Nous sommes
22:07en train
22:08de vivre
22:09des moments
22:10historiques
22:11comme
22:12ils ne s'en passent
22:13pas plusieurs fois
22:15dans l'histoire
22:16d'une nation.
22:19On est, finalement,
22:20face à un ultimatum
22:21qui est posé
22:22au pouvoir politique,
22:24si vous ne
22:25n'enviez pas
22:26le général de Gaulle,
22:27là, on va
22:28renverser même
22:29la métropole.
22:30la République
22:37a quarte republique
22:38entra
22:39en colapso
22:40et capitula
22:41sans lutte.
22:42Au début de juni
22:43de 1958,
22:44l'Assemblée
22:47est en charge
22:49de présidente du Conseil.
22:50dans la nuit,
22:51un concert de Claxon
22:52empissait les Champs-Élysées,
22:53bruyant symbole
22:54de contentement
22:55et d'espoir.
22:58On sait aujourd'hui
22:59que si l'Assemblée nationale
23:01n'avait pas investi
23:02de Gaulle,
23:03les plans de débarquement
23:04étaient prêts
23:05et donc,
23:06il y aurait eu
23:07un parachutage
23:08de soldats
23:09Algérie-Français
23:10sur la capitale,
23:11et donc,
23:12une forme
23:13de coup d'état militaire.
23:14qui était éditorialiste
23:15de l'Humanité
23:16à l'époque,
23:17de Gaulle a été élue
23:18par un certain nombre
23:21de députés
23:22et puis
23:23plusieurs régiments
23:24de parachutistes.
23:35Os militares
23:36das facções
23:37impuseram de Gaulle
23:38comme chef de Estado.
23:40No entanto,
23:41a História recordará
23:42que o seu plano
23:43para a Argélia Francesa
23:45foi destruído
23:46pelo homem
23:47que tinham promovido.
23:49Mas antes de
23:50de Gaulle
23:51conceder
23:52a independência
23:53ao povo argelino,
23:54a tortura
23:55manteve-se
23:56como uma prática
23:57generalizada
23:58durante quatro
23:59longos anos
24:00até ao fim
24:01do conflito
24:02em setembro
24:03de 1962,
24:04manchando
24:05para sempre
24:06os valores
24:07da República.
24:08Je vous ai compris!
24:13de Gaulle
24:14de Gaulle
24:15de Gaulle
24:16de Gaulle
24:17de Gaulle
24:18de Gaulle
24:19de Gaulle
24:20de Gaulle
24:21de Gaulle
24:24de Gaulle
24:25de Gaulle
24:26de Gaulle
24:27de Gaulle
24:28Amém!
24:58Amém!
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