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Né en 1972 à Casablanca, Rachid Gholam a débuté sa carrière artistique au milieu des années 80, alors qu’il n’était qu’un adolescent. À l’époque, il se contentait de reprendre des standards de la musique arabe classique, notamment des chansons d’Oum Kaltoum et de Nazem Al Ghazali. Si Gholam n’est pas devenu une star de la chanson marocaine, s’il n’a jamais foulé le sol des studios des deux chaînes marocaines, il eut quand même ses heures de gloire, s’assurant une notoriété qui dépassa même les frontières du pays. Il s’illustra ainsi dans des manifestations artistiques à travers le monde arabe, se produisant notamment au Festival de Carthage, en Tunisie, et à l’Opéra du Caire, en Egypte.

Le chanteur est également le patron d’une société de production, baptisée Addoha et fondée en 1995, à travers laquelle il a édité près d’une dizaine d’albums. C’est justement quelques années plus tard qu’il rejoint Al Adl Wal Ihsane, abandonnant la chanson pour les incantations et autres “Amdah”. Il affirmait que cette reconversion l’avait beaucoup changé, en le sortant d’une “vie de débauche et de plaisirs faciles” vers une existence “plus sereine et plus stable”.

À cause des relations tendues entre le Pouvoir et le mouvement islamiste Al Adl wal Ihssane, Rachid Gholam était interdit de représentation publique dans le royaume. Il ne lui restait plus qu’à se produire à l’étranger, surtout au Moyen-Orient… au grand dam des sécuritaires marocains, qui ne voyaient pas d’un bon œil ces déplacements à répétition. Ses relations à l’étranger et le montant comme l’origine de ses revenus les ont aussi toujours inquiétés.
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