SH_trial - 45 premières minutes

  • il y a 17 ans
19 octobre 2005

Le " procès de Saddam Hussein ", en fait les formalités pseudo judiciaires pour sa condamnation à mort programmée, s'est ouvert le mercredi 19 octobre 2005 à Bagdad dans un bâtiment de la " zone verte" occupée par les USA.

Le président de la séance de ce " tribunal spécial irakien" est un Kurde qui a été précédemment " managé " pour ce procès de mort par l'avocat US Marc Ellis de la "Bar Association", une des principales associations d'avocats US.

La retransmission était censurée à priori par les services US et le résultat expurgé était transmis en différé.

Le tribunal mis en place, alors que se poursuit l’occupation de l’Irak, manque de crédibilité, d’autant que les Etats-Unis ont imposé des règles au procès qui rendent impossible la mise en cause dans les crimes de l’ex-dictateur des différentes administrations américaines, des gouvernements soviétiques (et russes), français (de gauche et de droite), notamment durant la période 1980-1990, quand « notre ami Saddam » bénéficiait de larges soutiens internationaux au nom de la lutte contre la révolution islamique iranienne.

BAGDAD (Reuters) - Le procès de Saddam Hussein et de ses sept coaccusés a été ajourné principalement parce que de nombreux témoins étaient trop effrayés pour venir à la barre, a expliqué le juge qui préside l'audience.

"La principale raison, c'est que les témoins ne se sont pas manifestés", a expliqué à Reuters le juge Rizgar Mohammed Amine, précisant que 30 à 40 témoins programmés n'étaient pas venus à Bagdad pour le procès.

"Ils avaient trop peur d'être des témoins publics. Nous allons travailler sur ce sujet pour les prochaines audiences", a-t-il ajouté.

Le juge Raad Jouhi, qui a mené à bien l'instruction du procès, a expliqué lui que l'ajournement répondait également à une requête de la défense, qui demandait un report de trois mois pour étudier l'acte d'accusation.

"Une autre raison vise à réinformer les témoins afin de les amener devant le tribunal", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.

Le procès, qui s'est ouvert mercredi devant la première chambre du Tribunal spécial irakien, a été ajourné au 28 novembre après trois heures d'audience.

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