Xerfi Canal Isabelle Senand La guerre des prix aura-t-elle lieu dans les IAA?
- il y a 13 ans
Xerfi Canal présente l'étude "L’alimentaire face au choc de la consommation", réalisée par Eline Maurel, Directrice d'études Xerfi.
Les ménages n’ont pas le moral. Et ils ne mangeront pas plus pour compenser. La hausse du chômage ou encore les prochaines mesures de rigueur expliquent en grande partie cette perte de confiance. La faute aussi au poids croissant des dépenses pré-engagées telles que le logement. Des dépenses près engagées qui absorbent aujourd’hui près de 28% du revenu des ménages contre 13% au début des années 60. Dans le même temps, les prix augmentent et les salaires stagnent. C’est dire que face à un pouvoir d’achat en berne, les ménages devront arbitrer dans leurs dépenses. Et l’alimentaire sera l’un des premiers postes ajustés. Les Français achèteront moins ou en plus petites quantités. D’autres opteront pour les marques de distributeurs ou les promotions. Sans aucun doute, ce sont les produits les moins coûteux dans une même catégorie qui seront préférés : la volaille plutôt que le bœuf. Au final, la croissance de la consommation alimentaire en volume sera limitée à 0,8% en 2012 et à 0,6% en 2013, selon nos prévisions. Alors bien sûr, cette croissance modeste de la consommation va peser sur l’activité des industriels des IAA. Comme vous pouvez le voir, leurs performances vont stagner avec un taux de résultat net qui campera autour de 4% du chiffre d’affaires en 2012. C’est surtout vrai dans les segments où la concurrence est forte. Il suffit de comparer les rayons des viandes et des boissons pour s’en convaincre. Regardez. Commençons par l’industrie des viandes. Son taux de résultat net restera installé sous la barre des 2% du chiffre d’affaires. [...]
Isabelle Senand
Directrice d'études Xerfi
www.xerfi.fr
http://www.xerficanal.com/isabelle-senand-la-guerre-des-prix-aura-t-elle-lieu-dans-les-iaa-219.html
Les ménages n’ont pas le moral. Et ils ne mangeront pas plus pour compenser. La hausse du chômage ou encore les prochaines mesures de rigueur expliquent en grande partie cette perte de confiance. La faute aussi au poids croissant des dépenses pré-engagées telles que le logement. Des dépenses près engagées qui absorbent aujourd’hui près de 28% du revenu des ménages contre 13% au début des années 60. Dans le même temps, les prix augmentent et les salaires stagnent. C’est dire que face à un pouvoir d’achat en berne, les ménages devront arbitrer dans leurs dépenses. Et l’alimentaire sera l’un des premiers postes ajustés. Les Français achèteront moins ou en plus petites quantités. D’autres opteront pour les marques de distributeurs ou les promotions. Sans aucun doute, ce sont les produits les moins coûteux dans une même catégorie qui seront préférés : la volaille plutôt que le bœuf. Au final, la croissance de la consommation alimentaire en volume sera limitée à 0,8% en 2012 et à 0,6% en 2013, selon nos prévisions. Alors bien sûr, cette croissance modeste de la consommation va peser sur l’activité des industriels des IAA. Comme vous pouvez le voir, leurs performances vont stagner avec un taux de résultat net qui campera autour de 4% du chiffre d’affaires en 2012. C’est surtout vrai dans les segments où la concurrence est forte. Il suffit de comparer les rayons des viandes et des boissons pour s’en convaincre. Regardez. Commençons par l’industrie des viandes. Son taux de résultat net restera installé sous la barre des 2% du chiffre d’affaires. [...]
Isabelle Senand
Directrice d'études Xerfi
www.xerfi.fr
http://www.xerficanal.com/isabelle-senand-la-guerre-des-prix-aura-t-elle-lieu-dans-les-iaa-219.html