[#Journal] Le 13H30 du 30 Décembre 2025
📱066441717 📞 011775663
̂ :
🔗 https://lc.cx/9dgPhl
#GMTTv
#GMT
#Gabon
📱066441717 📞 011775663
̂ :
🔗 https://lc.cx/9dgPhl
#GMTTv
#GMT
#Gabon
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00...
00:00Mardi 30 décembre 2025, mesdames et messieurs, bonsoir.
00:11Bienvenue dans le 19h30 sur GMT TV.
00:14Au sommaire, Guy Bertrand Mapongour prend les rênes du SESEC en quête d'influence,
00:20originaire de Fougamou dans Langounier.
00:22On se souvient de Guy Bertrand Mapongour comme un homme réservé,
00:25peu enclin aux effets d'annonce, mais toujours présent là où les décisions se construisent.
00:30En ouverture, après la prestation jugée insuffisante de l'équipe nationale à la Coupe d'Afrique des Nations,
00:35le président de la République a pris la parole au Conseil des ministres,
00:39Brice Clotère-Oléguine Guéma, à pointer des dysfonctionnements profonds dans la gestion du football cabinet.
00:44Quoi commentaire ?
00:45A la faveur du Conseil des ministres du 29 décembre 2025,
00:48le président de la République, Brice Clotère-Oléguine Guéma,
00:51a livré une analyse sans détour de la prestation de l'équipe nationale engagée à la Coupe d'Afrique des Nations.
00:55Au-delà du simple résultat sportif, le chef de l'État pointe des manquements structurels profonds.
01:00Absence de méthode, dispersion de ressources et érosion du patriotisme,
01:03et annonce des décisions à venir pour refonder la gouvernance du sport national.
01:07Une critique présidentielle qui dépasse le terrain.
01:09Le propos présidentiel tranche par sa portée politique.
01:12En liant la performance de la sélection à des différences de méthode,
01:14le chef de l'État désigne moins les joueurs que l'architecture globale de la gouvernance sportive.
01:18L'improvisation, l'absence de planification et la faiblesse des mécanismes d'évaluation sont implicitement mis en cause.
01:24À ce niveau, le football devient un révélateur.
01:27Quand l'organisation vacille, le résultat suit.
01:29Le diagnostic posé renvoie à une problématique récurrente.
01:32La gouvernance, fédération, encadrement technique, arbitrage des priorités,
01:36articulation entre l'État et les instances sportives, tout est questionné.
01:40En évoquant des décisions fortes et structurantes, le président laisse entendre un tournant.
01:44Clarification des responsabilités, exigence de résultats,
01:47et probablement révision des modes de financement et de contrôle.
01:50Le message est clair.
01:51Le sport ne peut plus être administré à l'écart des standards de rigueur de l'action publique.
01:55Autre angle central du discours, la dispersion des ressources.
01:57Qu'elles soient financières, humaines ou logistiques,
02:00leur mobilisation doit la cohérence stratégique affaiblir l'ensemble de la chaîne de performance.
02:04Le chef de l'État pose ici un principe de bonne gestion.
02:07Concentrer l'effort, mesurer l'impact, corriger les écarts.
02:10Une approche qui, transposée au sport, vise à rompre avec les dépenses peu productives
02:15et à privilégier l'investissement structurant.
02:17A l'instar de la formation, l'encadrement et les compétitions locales.
02:21Enfin, la charge la plus symbolique concerne l'érosion du patriotisme.
02:24Pour le président, le football n'est pas qu'un simple divertissement.
02:27Il est un vecteur d'unité, de fierté et d'identité nationale.
02:30Quand la fibre patriotique s'effrite dans sa gestion,
02:32c'est l'âme collective qui s'en trouve fragilisée.
02:35D'où la portée politique du rappel, redonner au football sa dimension de bien commun,
02:39au service de la cohésion nationale.
02:40En filigrane, le discours présidentiel trace une ligne.
02:43La performance sportive exige méthode, discipline et sens de l'intérêt général.
02:47A l'orée de 2026, l'exécutif semble préparer une refondation de la gouvernance du sport gabonais.
02:52Si les annonces attendues se traduisent en actes,
02:55le football pourrait redevenir ce qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être.
02:58Un moteur de fierté nationale et un levier de cohésion porté par une gestion exemplaire.
03:03Le gouvernement engagé dans une réforme majeure du secteur des jeux de hasard,
03:06l'exécutif a validé la création de la gabonaise des jeux,
03:09renforçant ainsi le monopole de l'État, avec pour objectif d'assainir le secteur.
03:14Reportage.
03:15Le Conseil des ministres du 29 décembre 2025 a acté une réforme d'ampleur
03:19du secteur des jeux d'argent et de hasard.
03:22A travers un nouveau cadre juridique et institutionnel,
03:24l'État gabonais renforce son monopole,
03:26met fin à l'architecture antérieure et crée la gabonaise des jeux.
03:30Objectif affiché, assainir le secteur, protéger les populations
03:33et mieux mobiliser des ressources publiques, jusqu'ici fragmentées.
03:38L'essor rapide des jeux de loterie, de pronostics et de divertissement
03:40a mis en lumière les limites du dispositif en vigueur.
03:44Entre opérateurs multiples, contrôle insuffisant et traçabilité imparfaite,
03:47l'État peinait à garantir l'intégrité des opérations
03:50et à capter pleinement les recettes générées par un marché en expansion.
03:54La réforme adopteront avec ce modèle pris en application des articles 94 et 99 de la Constitution,
04:00les textes instituent un cadre unifié, cohérent et souverain de régulation,
04:05tout en abrogeant les structures antérieures,
04:06notamment la Commission supérieure des jeux de hasard
04:09et son secrétariat technique au profit d'une gouvernance centralisée.
04:13La création de la gabonaise des jeux GDJ constitue la pierre angulaire de la réforme.
04:18Dotée des statuts approuvés par décret,
04:19la GDJ se voit confier l'organisation, l'exploitation
04:23et le contrôle des activités de loterie et de pronostics
04:26sur la base de cahiers des charges précis.
04:28Ce choix renforce le monopole de l'État sur un secteur à fort enjeux financiers et sociaux.
04:32Il vise à garantir l'intégrité des opérations, la traçabilité des flux
04:36ainsi qu'une redistribution plus lisible des recettes au profit des priorités nationales.
04:40Au cœur de la réforme, la mobilisation des ressources publiques
04:43en centralisant l'exploitation et le contrôle,
04:45l'État entend réduire les fuites de revenus,
04:47lutter contre les pratiques informelles
04:49et sécuriser les recettes issues des jeux d'argent.
04:51Ces ressources sont appelées à contribuer au financement de politiques publiques structurantes
04:55dans un contexte où la diversification des sources de financement demeure un impératif budgétaire.
05:00La réforme s'inscrit ainsi dans une logique de souveraineté économique
05:03et de rationalisation des leviers fiscaux non traditionnels.
05:07Au-delà des recettes, la réforme met l'accent sur la protection des populations.
05:11Les nouveaux textes encadrent strictement les activités de jeu
05:13afin de prévenir les risques d'addiction, de fraude et de blanchiment
05:17tout en garantissant des mécanismes de contrôle renforcés.
05:20En dotant l'État d'outils modernes de régulation,
05:22l'exécutif affiche une volonté claire,
05:24concilier développement d'un secteur attractif et responsabilité sociale,
05:28en protégeant les joueurs et en assurant la transparence des opérations.
05:32Cette refonte du secteur des jeux d'argent s'inscrit dans la dynamique plus large
05:35de réappropriation des leviers stratégiques de l'économie nationale,
05:38impulsée par le président de la République,
05:41Brice Clotaire Oligin-Gema.
05:43En renforçant son monopole, l'État affirme sa capacité à réguler un marché sensible,
05:46à sécuriser les fruits financiers et à aligner l'exploitation des jeux sur l'intérêt général.
05:52Rester désormais l'épreuve de la mise en œuvre,
05:54efficacité des contrôles, crédibilité de la GDJ
05:57et impact réel sur les finances publiques
05:59seront les premiers indicateurs de succès de cette réforme structurante.
06:03Un changement à la tête du Conseil économique, social, environnemental et culturel.
06:07Glibert Tramapangou, figure politique reconnue pour sa discrétion et sa rigueur,
06:12prend les commandes d'une institution appelée à jouer, un rôle plus visible dans le débat public.
06:19On se souvient de Guy Bertrand Mapangou comme d'un homme réservé,
06:23peu enclin aux effets d'annonce mais toujours présent, là où les décisions se construisent.
06:28Un responsable politique davantage reconnu pour sa maîtrise des dossiers que pour ses sorties publiques.
06:33Écoutez, comme d'habitude, les conseils inter sont...
06:38Aujourd'hui, c'est lui qui prend les commandes du Conseil économique, social, environnemental et culturel.
06:44Il a été nommé lundi soir président de cette institution,
06:47consultative par le président de la République, Brice Clotaire, Oligin Guema.
06:52Originaire de Fougamou, dans Langounier,
06:54Guy Bertrand Mapangou est un familier des arcanes de l'État.
06:58Ancien ministre, ancien parlementaire,
07:00il a traversé plusieurs séquences politiques, souvent dans des périodes charnières.
07:05Communicateur de formation, il s'est imposé au fil des années
07:08comme un profil institutionnel solide,
07:11attaché aux équilibres, au respect des textes et au fonctionnement des institutions.
07:16Ces derniers mois, il occupait les fonctions de haut représentant du président de la République,
07:21un poste stratégique au plus près de la prise de décision.
07:25Un parcours qui lui confère aujourd'hui
07:27une connaissance fine des enjeux économiques, sociaux et politiques du pays.
07:33A la tête du SESEC, il sera entouré d'une équipe renouvelée.
07:37Sylvain Don, issu du patronat gabonais, a été désigné premier vice-président.
07:42Geoffroy Foumboulalibe Kamakoso, ancien député de la transition,
07:46occupe le poste de troisième vice-président.
07:49Le SESEC, interface entre les pouvoirs publics et les forces vives de la nation,
07:54est appelé à jouer un rôle accru dans le débat public.
07:59Le défi est clair, redonné de la visibilité et de l'influence
08:02à une institution souvent perçue comme discrète.
08:06Formuler des avis attendus, crédibles, capables d'éclairer les choix du gouvernement
08:10sur les grandes orientations économiques, sociales, environnementales et culturelles.
08:14Pour Guy-Bertrand Mapongou, l'enjeu sera de transformer l'expérience accumulée
08:20en impulsion nouvelle sans sortir du cadre consultatif.
08:24Un homme de méthode à un poste stratégique reste désormais à voir si le SESEC saura,
08:29sous sa direction, peser davantage dans les décisions qui engagent l'avenir du Gabon.
08:35Le secteur hôtelier enregistre un ralentissement.
08:37Au deuxième trimestre 2025, l'activité des établissements de standing international
08:41recule, une baisse qui n'entame toutefois pas la tendance globale
08:46de reprise observée depuis plusieurs années.
08:48On fait le point.
08:49Le secteur de l'hôtellerie gabonais de standing international
08:53a enregistré une baisse de 20,7% de son activité au deuxième trimestre 2025,
08:59marquant un ralentissement après un début d'année dynamique.
09:02Selon la Direction générale de l'économie et de la politique fiscale,
09:06ce recul s'explique principalement par la fin de l'effet d'opan
09:09lié à l'élection présidentielle.
09:11Il ne remet toutefois pas en cause la tendance globale de reprise
09:15observée depuis plusieurs exercices.
09:18Sur l'ensemble du premier semestre 2025,
09:20l'activité du secteur progresse néanmoins de 17,6%,
09:24confirmant une croissance annuelle solide.
09:27Cette dynamique s'inscrit dans la continuité du redressement amorcé
09:31après les années de crise sanitaire et économique.
09:34Le parc hôtelier, estimé à plus de 300 établissements
09:37pour environ 5 300 chambres, continuent de se renforcer,
09:41notamment dans les segments moyens et haut de gamme concentrés à Libreville et Port Gentil.
09:47Les données de fréquentation confirment cette trajectoire positive.
09:51Le nombre de clients est passé de 133 394 en 2022 à plus de 153 000 en 2024,
09:59tandis que le chiffre d'affaires du segment international a progressé de plus de 17% entre 2023 et 2024.
10:05La clientèle reste majoritairement orientée vers le tourisme d'affaires
10:10qui représente près de 60% des visiteurs étrangers soutenus par les secteurs pétroliers, miniers et événementiels.
10:18Malgré les freins persistants, coûts du transport, infrastructures insuffisantes, concurrence informelle,
10:24les perspectives demeurent favorables.
10:26Les investissements structurants, notamment l'arrivée annoncée de grandes chaînes internationales comme Hilton,
10:32renforcent l'attractivité du pays.
10:34Le répli de 2025 apparaît ainsi comme une correction conjoncturelle
10:39dans une trajectoire de croissance encore fragile mais durablement engagée.
10:44Malgré d'importantes ressources naturelles,
10:46les pays de la CEMAC peinent améliorer durablement les conditions de vie des populations.
10:52Pour inverser cette tendance,
10:54plus de 8 300 milliards de fonds CFA d'investissement sur 15 ans
10:58seraient nécessaires selon les estimations disponibles.
11:01Malgré un sous-sol regorgeant de ressources telles que le pétrole,
11:06les minerais et les forêts,
11:08les états de la communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale,
11:10CEMAC peinent à transformer cette richesse en amélioration concrète des conditions de vie pour leur population.
11:17Ce constat met en lumière un paradoxe du développement qui place la région au cœur des préoccupations internationales.
11:21en ce début d'année 2026.
11:24Le dernier rapport sur le développement humain IDH révèle une réalité troublante.
11:29L'Afrique centrale demeure en queue de peloton mondial avec des indicateurs qui peinent à s'améliorer
11:33malgré les ressources naturelles dont elles disposent.
11:36Si le Gabon occupe la 123e place mondiale représentant le meilleur élève de la zone,
11:41la République centrafricaine se trouve à la 191e position,
11:45illustrant l'extrême fragilité et les défis considérables auxquels la sous-région est confrontée.
11:49Plusieurs facteurs expliquent pourquoi l'abondance des ressources naturelles ne bénéficie pas au plus grand nombre.
11:54Premièrement, les économies des pays de la CEMAC demeurent excessivement dépendantes des matières premières,
11:59les rendant vulnérables aux fluctuations des marchés mondiaux et des chocs extérieurs.
12:04On note également que la répartition inégale des richesses est exacerbée par les flux financiers illicites
12:09qui compromettent le développement social, limitant les investissements dans des secteurs essentiels
12:14tels que l'éducation et la santé.
12:16Autre facteur, les lacunes dans les infrastructures de transport et le numérique
12:20freinent considérablement le commerce intra-régional,
12:23qui ne représentait que 1,6% des exportations en 2023, brisant ainsi les chaînes de valeur locale.
12:30Pour sortir de ce cycle vicieux, les experts s'accordent sur l'urgence d'une rupture
12:33dans les pratiques économiques et de gestion des ressources.
12:35Selon l'Organisation de coopération et de développement économique OCDE, la zone CEMAC devrait investir environ 15 milliards de dollars,
12:43soit plus de 8 344 milliards de francs CFA par an jusqu'en 2040 pour atteindre un niveau de transformation productive satisfaisant
12:51et faire face aux défis liés à la pauvreté.
12:54L'année 2026 se profile donc comme un tournant crucial où il sera impératif de passer d'une économie d'extraction
12:59à une économie de transformation, comme le souligne la Banque mondiale.
13:04La gestion durable des ressources, notamment celle des forêts du bassin du Congo, est essentielle.
13:08Cependant, cela doit s'accompagner des réformes audacieuses pour que la croissance économique devienne véritablement inclusive
13:14et génératrice d'emplois pour la jeunesse, véritable moteur du développement durable de la région.
13:20Le chiffre du jour est 4,9%. C'est le recul enregistré dans la production de grumes au deuxième trimestre 2025 janvier.
13:28La source est le rapport de la DGEPF.
13:32Et le verbatim, les relations entre l'Union européenne et le Gabon sont basées sur des intérêts mutuels,
13:38des liens humains, économiques et sociaux.
13:40Ici, l'Union européenne ne se sent pas en terrain conquis.
13:43Il est très important pour nous de constamment veiller à garder une posture respectueuse.
13:48Cécile Abadie, ambassadrice de l'Union européenne au Gabon, est le cœur de ce verbatim.
13:52La source est Gabon Media Time.
13:54Fin de ce 19h30, excellente soirée à vous. A demain. Au revoir.
13:58Sous-titrage Société Radio-Canada
14:00Différents réseaux sociaux.
Écris le tout premier commentaire