Didier Idjadi, sociologue et réfugié politique iranien, sur les tensions entre Paris et Alger : «Il faut avoir une démarche adaptée avec ce pouvoir algérien qui cherche à exploiter les sentiments français une fois de plus»
00:00Oui, certainement, bien évidemment, le régime algérien, vu son incapacité pour, effectivement, engendrer un certain confort pour la population algérienne, a été obligé d'éclater et attaquer, effectivement, la France-là.
00:18Mais sur le plan, effectivement, de ce qui est demandé par les Algériens, ils demandent, effectivement, une certaine fin d'organisation, et également, sur les points, effectivement, des essais nucléaires entre, disons, pendant les années 60-60 et puis quelques années plus tard, ainsi qu'effectivement, ce qui a été évoqué au moment de la colonisation-là.
00:44Eh bien, évidemment, cette loi n'a aucune portée internationale, si vous voulez, là. Mais néanmoins, ça aggrave la situation entre la France et l'Algérie.
00:53À mon avis, ce qui est important, c'est ne pas chercher une accentuation du conflit entre les deux pays, mais de toute façon, surtout, ce qui est absolument important, c'est d'être entouré par des juristes,
01:10par des historiens objectifs, qui n'est pas le cas, donc, de l'État algérien, afin de voir comment on peut envisager un plan, donc, de, disons, de réconciliation entre la France et puis l'Algérie.
01:26Mais néanmoins, effectivement, nous sommes dans une situation de rupture, d'une certaine manière, si vous voulez, même si les relations sont là.
01:34Mais néanmoins, ce qui a été évoqué par l'État algérien, c'est véritablement, c'est une hostilité vis-à-vis, donc, de la France.
01:42Et là, il faut véritablement avoir une démarche adaptée par rapport à ce pouvoir algérien qui cherche de temps en temps,
01:50et cette fois-ci, d'une manière très, très forte, disons, d'exploiter les sentiments anti-français, une fois de plus.
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