- il y a 2 jours
DB - 22-12-2025
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00:00Le procès auquel vous allez assister pose l'un des cas de conscience les plus embarrassants de la justice.
00:07Le voici.
00:09Lorsqu'une victime pardonne, ou mieux implore le pardon pour le meurtrier, la grâce du tribunal,
00:18que doit faire la victime ?
00:20Doit-elle suivre la victime dans cette voie et considérer que le crime est oublié puisqu'il l'est par la victime elle-même ?
00:28Doit-elle au contraire se placer à un point de vue supérieur et dire que l'ordre social ayant été atteint,
00:35peu importe la générosité de la victime et le coupable, doit être châtié ?
00:41Bref, en frappant le meurtrier déjà absout, ne risque-t-on pas de blesser une seconde fois la victime ?
00:50C'est ce problème que pose le procès Gerfond.
00:58Cécile Gerfond venait témoigner dans le procès de son mari.
01:27Elle était la victime.
01:30Deux ans auparavant, une balle de revolver lui avait une nuit broyé la colonne vertébrale,
01:36opérant à l'intérieur de son corps d'irréparables ravages,
01:40atteignant le moteur de la vie et le réduisant d'une partie de son activité.
01:45A trente ans, Cécile Gerfond ne pourrait plus jamais marcher.
01:51Toute la partie inférieure de son corps était une masse inerte.
01:55Des nerfs essentiels étaient morts à jamais.
01:58Depuis deux ans, la jeune femme vivait assise, avec une balle logée près du cœur,
02:04en un endroit où il était périlleux d'aller la chercher.
02:07Les médecins n'avaient jamais compris sous quelle maléfique influence
02:11un tourment supplémentaire était venu s'ajouter à la paralysie.
02:16Les jambes de Cécile Gerfond s'étaient arrêtées de vivre alors qu'elles étaient pliées.
02:23Elles ne pouvaient donc plus s'allonger.
02:26Un avenir de souffrance s'ouvrait devant elles.
02:29Elles n'avaient même plus droit à l'espérance.
02:32Seul Pierre Gerfond ne paraît pas être ému.
02:45Tout à l'heure, on lui reprochera de s'être laissé déshumanisé
02:50par la seule passion qu'il porte en lui, son usine.
02:55Travailleur acharné, patron dynamique et ardent,
02:58ils avaient pleinement réussi et pouvaient déjà entrevoir le temps
03:03où l'on dirait, en parlant d'une de ces machines,
03:07c'est une Gerfond.
03:08Excusez-nous, madame, de vous imposer cette épreuve.
03:32Sous-nous, madame, de vous imposer cette épreuve.
04:02Sous-nous, madame.
04:11Merci.
04:41Je ne sais pas pourquoi, j'ai eu tout à coup l'impression qu'il allait se passer quelque chose.
04:58J'ai eu peur, mais je me suis dit qu'il fallait que je remonte très vite dans ma chambre.
05:11Je n'ai rien senti. J'ai donc pensé que je n'étais pas touchée. J'essayais alors de me relever.
05:21Je ne sais pas.
05:51Je ne sais pas, je ne sais pas, je ne sais pas, je ne sais pas.
06:21J'ai passé les bras autour du corps.
06:26Avec Bernard, ils ont essayé de me traîner, mais ils ne pouvaient pas.
06:32Alors je leur ai dit, vous voyez, maman ne peut pas se relever.
06:40Je les mets tous les deux dans les bras.
06:58Je ne sais pas que mon mari est arrivé.
07:00Il était blessé aux bras.
07:04Il a pris une serviette qui était posée sur le rebord d'une chaise.
07:11Il s'est genouillé près de moi et il m'a dit, nous avons été attaqués tous les deux.
07:19Je lui ai dit, je lui ai dit, non Pierre, c'est toi qui es tirée.
07:29Tu m'as appelée pour me dire.
07:44Alors il m'a répondu, ne dis pas ça, Cécile, ne dis pas ça.
07:51Je sentais le paradisime me calmer, mes jambes déjà étaient inertes, puis se furent les cuisses de bassin.
08:08Quand je l'ai atteigné le temps, j'ai eu peur, je ne pouvais plus respirer et skier, pour qu'il m'aide à me relever.
08:27Il ne pouvait pas à cause de son bras, je gênissais.
08:37Je lui disais qu'il ne pouvait pas me laisser mourir là, sans soin, sans prêtre, dans l'escalier.
08:49Je l'ai entendu appelé les voisins.
08:58Le docteur Rémi est arrivé.
09:04Je lui ai dit, le docteur, c'est mon mari qui a tiré.
09:14Je l'ai peut-être appelé devant le prêtre, devant les voisins.
09:24Je lui ai demandé qu'on prévienne mon beau-père, mon mari parti.
09:36Et il disait que ce n'était pas lui qu'il était innocent.
09:46Votre mari ne vous a-t-il pas avoué qu'il avait tiré ?
09:52Il a essayé de détourner mon attention.
10:02Il vous a dit autre chose.
10:04Je n'ai rien à cacher.
10:14Il faut que je dise toute la vérité.
10:18Oui, il me l'a dit.
10:26Ces paroles exactes ont été...
10:32Il était fou, je n'aurai pas dû.
10:39Comprenez-moi, il n'existe plus pour moi maintenant.
10:44Mon cœur qui battait pour lui bat maintenant avec sa balle.
10:50Mais...
10:52Il est le père de mes enfants.
10:58Je veux le sauver.
11:02Toute la vie, mes petits.
11:06Comprenez-moi, s'il me l'avait demandé,
11:12je lui aurais pardonné.
11:14J'attendais que ça.
11:16Je me croyais perdée.
11:27Il m'a regardée avec des yeux.
11:32Avec des yeux qui m'ont fait peur.
11:36Nous avons été attaqués.
11:38Tous les deux.
11:40Les enfants m'avaient prit de l'âme.
11:43Je crois qu'ils m'auraient achevée.
11:46Non.
11:49Non, Pierre.
11:53C'est toi qui a tiré.
11:58Tu m'as appelé pour m'étuer.
12:01Ne dis pas ça, Cécile, ne dis pas ça.
12:05Je t'ai fou.
12:16Je t'aurais pas dit.
12:18Pas un mot de pardon.
12:21Pas ça.
12:27Il n'y avait plus pour moi la moindre pitié.
12:29Je t'ai senti.
12:30C'est pourquoi je me suis confiée au docteur.
12:39Si j'avais pardonné, je me serais dit.
12:42Je t'aime.
12:45Je t'aime.
12:49Plus moins plus sage.
12:53Plus beau de dire la vérité.
12:59Mais toucher davantage.
13:00Je t'aime.
13:03Vous avez été admirable.
13:08Non.
13:14Non, je n'ai pas de haine. Voilà tout.
13:15Mon mari était injuste avec moi.
13:26Mon beau-père aussi.
13:30J'étais prête à vivre avec eux.
13:34Puis j'ai découvert que pour eux j'étais une ennemie.
13:38Ma belle-sœur, elle venait me voir à l'hôpital.
13:50J'étais très mal couverte d'escar qui s'infectaient.
13:58Elle a été très méchante avec moi.
14:00Elle me disait...
14:01Tu dois rester à l'hôpital.
14:03Non.
14:04Tu dois être en fin de vie dans ce qu'il ne peut pas rentrer chez toi.
14:06Je protestais.
14:09Je lui ai dit que je serais beaucoup mieux à la maison.
14:10Que l'ambiance serait beaucoup plus favorable à ma guérison.
14:16Finalement, elle a cédé.
14:18Elle ne pouvait pas m'empêcher de rentrer.
14:22Mais...
14:24Je sais qu'elle a exercé des pressions pour que je reste à l'hôpital.
14:31La maison...
14:32Mon beau-père refusait de me voir.
14:37Avant que je ne parle, il m'aidait.
14:41Après...
14:42Après...
14:45Je suis fini.
14:49Je l'ai laissé dans la maison et c'était tout.
14:53S'il avait eu une autre attitude, j'aurais tout fait pour essayer de sauver mon mari.
15:01Mon fils...
15:02Comprenez-moi.
15:08Certains niaient la sincérité de cette déposition.
15:11Ainsi, ce journaliste...
15:13Ce que l'on comprend, c'est que Cécile Gerfaux, habituée à la confession, vide son coeur.
15:19Il est plein de l'amertume d'une personne qui se voit aujourd'hui réduite presque à la misère.
15:23Sa belle-sœur l'ayant abandonné dès qu'elle eut décidé d'accuser son meurtrier probable.
15:29L'insistance que Cécile Gerfaux a mis à parler de ce fait si banal,
15:34l'âpreté avec laquelle elle a dénoncé la méchanceté de sa belle-sœur, de son beau-père, de son mari,
15:40tout en elle montre une femme qui n'est pas animée certes par l'esprit de charité, mais par le désir de vengeance.
15:47Les hommes n'aiment pas entendre prêcher, et lorsque Cécile disait, ou à peu près, pardonnez-lui parce qu'il ne savait pas ce qu'il faisait,
15:58certains croyaient entendre le reflet de leçons et d'exhortations tombées du ciel.
16:03Était-elle sincère quand elle parlait du père de ses enfants?
16:09Avait-elle mal au coeur en voyant dans ce box celui qu'elle avait aimé?
16:13Son cri était-il déchirant ou forcé?
16:18Et son mari était-il coupable?
16:22Était-il l'auteur d'un crime parfait qui n'avait atteint aucun but,
16:27ni celui de tuer la victime, ni celui de laisser l'auteur impuni?
16:31Au contraire, pouvait-il se dire doublement atteint par le drame, puisque celui-ci faisait de sa femme une épave et que lui était dans ce box?
16:42J'évènement à chercher votre âme dans ce dossier.
16:47Vous ne vivez que pour votre usine. Elle seule vous intéresse.
16:51Vous êtes un robot parfaitement au point. Vous vivez et vous n'existez pas.
16:55Soyez oisifs et l'on vous jettera votre paresse au visage. Travaillez beaucoup et l'on vous présentera comme un être inhumain.
17:06Vous disiez à vos amis, mon métier c'est de mentir.
17:10Le commerce est une chose, la vie privée en est une autre.
17:14Vous trompiez votre femme.
17:15C'était une amie d'enfance, monsieur le président. On n'y pousse pas les souvenirs.
17:20En vérité, le désaccord était profond. Banal aussi.
17:25Pierre Gerfaux n'avait pas épousé Cécile pour qu'elle fût uniquement la mère de ses enfants.
17:31Il voulait vivre. Elle lui répondait en lui offrant l'image austère du renoncement,
17:36s'inspirant de préceptes religieux dont il avait horreur.
17:40Votre femme était irréprochable.
17:42Et comme toutes les femmes, elle est fausse.
17:45Au fond d'elle-même, elle sait très bien qu'un m'accusant, elle se trompe.
17:48Mais c'est vous qui la trompiez, pas elle.
17:50Il m'arrivait de la taquiner.
17:53Il me délaissait, il fréquentait d'autres femmes.
17:57Il se vantait même à moi de ce succès.
18:01Je ne sais pas s'il voulait seulement me vexer ou provoquer mon départ.
18:06Un jour, votre femme trouva une lettre.
18:09Elle prévint votre père.
18:11Celui-ci ne bannis les pas, il vous ordonna de renvoyer la dactylo.
18:15Vous l'avez fait.
18:17Et quelques jours après, votre femme est allée la chercher.
18:21Oui, j'avais fait appel à son bon cœur.
18:24Je n'ai jamais été d'une gélosie féroce.
18:27Je n'avais même pas envie de perdre cette jeune fille ma maîtresse.
18:31Elle m'amusait, me distrayait.
18:34Elle me plaisait par son caractère franc et brutal.
18:37Il est exact que cette jeune fille est sortie intacte de l'aventure.
18:40Cela vous montre que je suis innocent, Monsieur le Président.
18:44Innocent après 17 mois de prévention.
18:47Je vais d'abord suivre le premier récit fait par l'assassin.
19:00Par l'accusé !
19:02Par l'accusé, en effet.
19:03Donc, tout a commencé dans la nuit du 8 juillet vers minuit.
19:13Pierre Gerfaux lisait dans sa salle à manger.
19:16Il avait en main les hauts de Hurlevent.
19:18Il avait en main les hauts de Montaigne.
19:23Et en main les hauts de Théaigneur sur le vent.
19:27Et un SAGE sur le bouton.
19:30Il y a eu les hauts des pièces de l'erneau.
19:33C'est bien simple !
19:36On verra le básicamente.
19:39Un seul coup.
19:41Je t'assure le vent.
19:43On verra mieux que les phoenix de tous les pièces de Théaigneur.
19:45Cécile. Cécile.
19:50Mais pourquoi lui crier « Quelqu'un veut te parler » ?
19:54Tu ne me rappelles plus de la phrase que j'ai en prie.
19:56Ne bouge pas.
19:59De toute manière, vous sortez sans l'attendre.
20:02Étrange attitude.
20:05Elle tardait à descendre.
20:07J'étais impatient de sortir pour voir ce qui se passait.
20:15Vous entrez dans un atelier.
20:33Pourquoi ?
20:34Pour chercher un coin d'ombre.
20:36La lumière qui venait de la maison tombait sur moi et me désignait au cou.
20:39Cette serviette, je l'avais emportée en sortant pour me la mettre autour du cou.
20:46Il faisait froid, il n'avait plus.
20:48Votre femme n'est pas d'accord.
20:50Elle affirme que lorsque vous êtes revenu, votre blessure était apparente.
20:54Mais elle a remarqué une serviette sur le rebord d'une chaise.
20:59Elle n'était pas dépliée.
21:01Vous l'aviez sortie d'une commode en prévision de votre blessure.
21:04Si je n'avais pas eu cette serviette, on aurait relevé des traces de sang entre l'atelier et la maison.
21:09Pierre, Pierre, aide-moi.
21:23Je ne peux pas m'enlever.
21:27Je ne peux pas, Cécile.
21:29Je vais me racasser.
21:31Vous êtes allé prévenir les voisins ?
21:33Aussitôt.
21:34Pourtant, l'on remarqua que vous vous appréciez peu auprès de votre femme
21:38tandis qu'on la plaçait sur un matelas avant de la remonter dans sa chambre.
21:42Vous paraissiez perdu, n'aviez aucune initiative, ne participiez d'aucune façon aux soins qui étaient donnés.
21:48Vous restiez assis sur une chaise, contemplant sans un mot, sans un geste, cette agitation.
21:53Pierre Jaffo était blessé.
21:54Son bras était cassé.
21:55Sa femme l'accusait.
21:58Et tout cela s'était passé en moins d'un quart d'heure.
22:01Il faut bien comprendre.
22:02Pierre Jaffo était affolée.
22:04Les enquêteurs avaient attendu deux jours,
22:07réunissant les indices,
22:09les témoignages confidentiels,
22:11les étranges paroles de Cécile Jaffo.
22:13Captain,
22:15je vais mourir.
22:16C'est lui qui m'a tué.
22:21De qui parlez-vous ?
22:32Il m'a tué, maman.
22:35Tu es sûre ?
22:37Tu attends de te taire.
22:40Si on m'interroge, je dirai la vérité.
22:41Il faut nous suivre.
22:50Pourquoi ?
22:51Des précisions.
22:54Je ne suis d'ailleurs en état.
22:56On passera à l'hôpital.
23:03Bien.
23:04Trois heures après être entré dans les bureaux de la police,
23:12Pierre Jaffo avouait.
23:14Il était un assassin.
23:15Il faut voir dans quelles conditions.
23:17Ces messieurs sont des artistes
23:18qui savent frapper aux endroits où ça ne se voit pas.
23:21Vous avez parlé de quelques gifles,
23:23de menaces.
23:24J'ai pensé qu'aucun juge ne l'admettrait.
23:26À un co-détenu, vous avez dit
23:27j'ai avoué parce qu'il y avait trop de charges contre moi.
23:30Au psychiatre,
23:31vous avez donné la même raison
23:32qu'à votre compagnon de détention.
23:33les charges vous accablaient.
23:35À aucun moment,
23:36vous ne leur avez parlé de coup.
23:37Si quelqu'un dans cette affaire
23:38a donné libre cours à son imagination,
23:41ce sont les policiers.
23:42L'ennui est pour vous
23:43que vos aveux ne tombaient pas du ciel.
23:50Pourquoi as-tu appelé ta femme
23:51s'il y avait un danger ?
23:52Comment un cambrioleur s'est-il risqué
23:53d'attaquer ta maison
23:54où une fenêtre était éclairée ?
23:55Quand as-tu acheté ton revolver ?
23:57Alors,
23:58pourquoi as-tu appelé ta femme ?
23:59Pourquoi ?
24:00Parle.
24:03Alors,
24:07c'était un cambrioleur.
24:08La lumière ne faisait pas peur.
24:10Je trouvais chez lui, quoi.
24:11C'était toi, n'est-ce pas ?
24:13C'était toi,
24:13dit.
24:13À vous.
24:24Quand as-tu acheté ton revolver ?
24:26C'était pas en 61 ?
24:28Si.
24:29Comment c'est-il qu'en 60,
24:30des parents étaient aperçus
24:30un revolver sur ton bureau ?
24:31Qu'est-il devenu ?
24:34Qu'est-il devenu ?
24:37Le frapper ?
24:46Mais pourquoi l'aurais-je fait,
24:47monsieur le président ?
24:48Nous savions qu'il avait deux revolvers,
24:50alors qu'il était persuadé
24:51que nous l'ignorions.
24:53Quand nous le lui avons dit,
24:55il s'est effondré.
24:59Jamais plus ma femme.
25:00Je voulais me débarrasser d'elle.
25:10J'essaie de la tuer.
25:17C'est tout vous expliquer.
25:19Vas-y, prends ta déposition.
25:30J'essaie de la tuer.
26:00J'essaie de la tuer.
26:30Pour faire croire au cambriol, alors.
26:55J'ai pris les deux revolvers.
26:56Cécile ?
27:06Cécile ?
27:12Cécile ?
27:22Cécile, descends. Quelqu'un veut me parler.
27:52Hésitez. Je vais t'abord tirer dès qu'elle apparaîtrait.
27:59Je vais pas oser.
28:52Cécile, descends.
29:22Et c'est là que tu as eu la plus mauvaise surprise de ta vie.
29:34Le revolver, qu'en as-tu fait ?
29:36Laisse-toi dans un bosque.
29:51En allant chercher mon père.
29:53Quelques minutes après, M. le Président, on retrouvait le revolver à l'endroit indiqué par Gerfaux.
30:13Ayez pitié de lui. Pierre, je t'irai à vous.
30:22Je ne peux pas dire ce qui n'est pas.
30:24J'étais persuadé qu'on ne pouvait pas bâtir une accusation sur une pièce fausse, comme cette déposition qu'on m'a fait signer.
30:37Vous voyez pitié de lui, M. le Président.
30:41J'ai accepté de venir à cette audience pour pouvoir le défendre.
30:47Je vais pouvoir le défendre.
30:49Parce qu'il est le père de mes enfants.
30:52Au début, je ne pouvais pas.
30:56C'était trop dur.
30:58C'était trop dur.
31:00C'était trop dur.
31:01Mes enfants.
31:02Mes enfants.
31:03Mes enfants.
31:04Mes enfants.
31:05Mes enfants.
31:06Mes enfants.
31:15Je crois, messieurs, que vous ne verrez jamais plus un pareil exemple de grandeur d'âme.
31:21Mes enfants.
31:22Mes enfants.
31:24Mes enfants.
31:26Mes enfants.
31:28Mes enfants.
31:29Mes enfants.
31:30Mes enfants.
31:35Mes parents.
31:39Les jurés revinrent avec le verdict attendu.
31:42Travaux forcés à perpépécuter.
31:44Ayant répondu oui à toutes les questions.
31:46Mais, accordant les circonstances atténuantes.
31:50Pierre Gerfot partait pour le baigne.
31:53Ayant manqué un crime construit ou parfait, comme l'on voudra.
31:57Cécile Gerfaux rentrait à l'hôpital où l'attendait une pénible intervention chirurgicale, opération qui en précèderait bien d'autres.
32:27Cécile Gerfaux
32:57Cécile Gerfaux
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