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  • il y a 2 jours
L’enseignante et journaliste Ophélie Roque a indiqué que «les structures d’accueil des migrants sont saturés» et que certains d’entre eux «se droguent pour survivre à leur environnement».

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Transcription
00:00On en avait vu disparaître en effet ces dernières années parce qu'il y avait eu les JO.
00:04Donc il y avait eu un petit peu vraiment une volonté de l'État de faire disparaître cette misère temporairement
00:08parce que finalement ils savaient très bien que les campements allaient revenir
00:11parce qu'ils n'ont pas forcément autre choix en fait finalement.
00:15C'est-à-dire qu'on a simplement déplacé le problème.
00:16On a déplacé le problème.
00:18Les structures d'accueil qui pourraient en fait permettre parfois d'accueillir sont toutes saturées aussi.
00:22Donc vous mettez les gens les plus loin possible.
00:24Parfois même vous les transférez en province.
00:26Alors certains restent en province mais beaucoup en fait remontent.
00:28Et voilà, les tentes sont à nouveau là.
00:31Alors c'est souvent en effet des campements qui sont parfois très très impressionnants.
00:35En effet tout ce qui est le 20e, le 19e, il y a parfois en effet des tentes.
00:38C'est vraiment sur les gens qui ne sont pas parisiens on ne s'en rend peut-être pas compte.
00:41Mais parfois vous pouvez avoir 700, 800 mètres de trottoirs avec des tentes sur 600, 700 mètres.
00:47Alors c'est des familles parfois qui tentent de se reconstituer.
00:50Il y a parfois en effet des familles qui sont...
00:53Alors parfois certaines ne sont pas agressives mais il y en a aussi parfois qui se droguent.
00:58Un petit peu pour survivre un petit peu à cet environnement.
01:00Donc il y a parfois des gens qui sont très, comment vous dire, même pas ivres en fait.
01:05Ce sont des gens qui sont sous substance.
01:07Donc en fait il faut toujours se méfier un petit peu parce que vous n'êtes jamais à l'abri finalement
01:11que quelqu'un sous prise de substance puisse faire un geste malheureux sans même trop s'en rendre compte.
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