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  • il y a 12 heures
L’invité de BFMTV ce jeudi 18 décembre était Emmanuel Grégoire, candidat à la mairie de Paris. Il explique être “défavorable à l'armement létal” des policiers municipaux.  

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Transcription
00:00D'abord, à Paris, les policiers municipaux sont déjà armés.
00:04Ils sont armés d'armes de quatrième catégorie, des tonfas, des gaz lacrymogènes.
00:09Je parlais de pistons.
00:09Et deuxième chose, il y a une différence fondamentale avec les polices municipales ailleurs,
00:13c'est que ce ne sont pas les mêmes partages de compétences entre la préfecture de police
00:17et la police municipale parisienne, qui est toute jeune et qui n'a pas exactement les mêmes compétences.
00:23Ensuite, vous le savez, il y a un débat national très intéressant sur ce sujet des compétences des polices municipales,
00:29qui fait d'ailleurs l'objet d'un projet de loi qui sera examiné au Sénat en février.
00:33Donc, je suis défavorable à l'armement létal, si c'est la question à ce stade,
00:38parce qu'aucune des missions telles que le fixe la loi de la police municipale parisienne
00:44justifie d'avoir une arme létale pour la mettre en œuvre.
00:48En revanche, il y aura un débat national sur les missions, le partage des missions,
00:52qu'est-ce qu'est le rôle de la police nationale, des polices municipales, et on y travaillera.
00:57Mais en revanche, je suis vraiment très opposé à l'armement létal,
01:01parce que je considère qu'à Paris, il crée une confusion de rôles entre la police nationale et la police municipale.
01:06La police nationale s'occupe de la sécurité et des sujets les plus graves, les plus lourds.
01:10La police municipale s'occupe de verbaliser les cyclistes,
01:13s'occupe de la tranquillité publique, et ce partage-là me paraît sain.
01:16La police nationale s'occupe de la police nationale,
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