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  • il y a 1 semaine
William Aucant, tête de liste LFI aux élections municipales à Nantes

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Transcription
00:00Bonjour William Ocamp, tête de fil, tête de liste, merci d'être là ce matin en direct à 90 jours à peu près du premier tour des municipales.
00:08Votre campagne est enfin lancée après les couacs de l'été où vous avez changé votre binôme Marina Ferrerouella
00:13qui était accusée d'avoir couvert un militant accusé de violon.
00:16Résumer ça comme ça et pas refaire l'histoire, mais quand même malgré tout on a connu plus simple comme début de campagne.
00:21Oui bonjour Nicolas Creusel, merci de nous recevoir.
00:24La question dans cette campagne qui est vraiment à ta poser, c'est savoir est-ce que Nantes protégera ses habitants
00:29ou les laissera seuls face à la vie chère ?
00:31Et donc aujourd'hui les insoumis sont lancés dans une rupture claire pour les essentiels du quotidien.
00:37Et donc aujourd'hui vous avez vu, nous faisons campagne, nous avons nos tracts, nos affiches.
00:40Et vous ne voulez plus parler de ce qui vous a perturbé ?
00:43Nous allons de l'avant surtout, nous avons reconstitué notre collectif, nous savons aujourd'hui à quoi on s'attaque.
00:48On s'attaque à la vie chère aujourd'hui qui a lieu à Nantes et dans le pays.
00:51Et comment vous vous positionnez à gauche face à la puissance quand même de cette liste conduite par Johanna Roland,
00:56la mer sortante, qui fait alliance avec les communistes, ça c'est habituel,
01:00mais qui fait aussi alliance avec les écologistes dès le premier tour,
01:03ce qui n'était pas le cas avant, on a un peu l'impression d'un 33 tonnes lancé sur l'autoroute.
01:07Vous, vous êtes le Solex à côté ?
01:08Si nous sommes en rupture avec le PS, c'est que ce n'est pas par posture.
01:12Déjà d'une, c'est pour dire que ce qui a été fait depuis 10 ans n'est pas convaincant.
01:16Aujourd'hui quand on fait un porte-à-porte, on nous parle d'un sentiment d'abandon dans les quartiers.
01:21Et quand on nous explique aujourd'hui que la priorité par exemple,
01:23ce ne serait pas de mobiliser les bâtiments vacants pour lutter contre le sans-abris,
01:27mais on est en droit de se demander, est-ce qu'elle prend la mesure de la crise qu'il y a aujourd'hui ?
01:32Donc clairement aujourd'hui, les insoumis s'opposent en rupture face à la dérive austéritaire
01:39qu'il peut y avoir dans ce pays.
01:40Nous, on n'est pas là pour accompagner la crise, on est là pour trouver des solutions.
01:43Une gauche radicale, une gauche de rupture, c'est un discours qui résonne un peu
01:46comme celui des insoumis à l'Assemblée nationale.
01:49Mais dans l'entre-deux-tours, il est possible que vous fassiez des alliances ou pas ?
01:54Écoutez, là on est en décembre, on va faire une belle campagne qui est devant nous,
01:57on va aller voir les gens.
01:58Il n'est pas en état de commenter aujourd'hui ce qu'on fera plus tard.
02:02Une chose qui est sûre, et que les insoumis ont posé dans toutes les grandes vies.
02:05C'est-à-dire que si nous arrivons en tête à gauche,
02:08nous proposerons de travailler avec les autres partenaires.
02:10Cette question-là, il faudra la poser également à Johanna Roland.
02:13Et on lui posera, ne vous inquiétez pas.
02:14Sur votre gauche, il y a Margot Metcourt, avec qui vous étiez alliée il y a 6 ans,
02:20qui commence à bouger un peu.
02:21Vous pensez qu'elle peut venir dans le jeu et vous embêter ?
02:23Alors moi, je voudrais faire remarquer que la France insoumise porte un programme de rupture
02:26qui a été fait depuis juin, qui est accessible à tous,
02:30et qui a été fait avec les habitants et les militants.
02:32Toutes les personnes qui ont envie de tourner la page,
02:34qui ont envie d'une rupture dans cette ville,
02:37et qui ont envie de construire, sont les bienvenus dans cette dynamique.
02:40Nous avons l'union populaire, c'est-à-dire que nous accueillons, bien évidemment,
02:43toutes les démarches qui cherchent à lutter contre la vie chère.
02:46William Aucan, vous dites programme de rupture, rupture dans cette ville.
02:48Rupture à gauche, on l'a bien compris.
02:49Vous en pensez quoi de la rupture à droite ou promise par la droite ?
02:52L'alliance Foul-Cochon-Bardelot-Sara et l'Aéry,
02:55alliance de la droite et du centre,
02:57qui pense aussi, qui veut aussi changer les choses à Nantes ?
03:01La droite n'a toujours qu'une obsession, c'est la peur.
03:04Or, la peur, elle ne remplit pas un frigo,
03:06elle ne permet pas de trouver un loyer ou un médecin.
03:08Et puis moi, ce qui m'embête dans cette campagne,
03:10c'est qu'ils ont un programme qui dit qu'ils veulent une ville propre et sûre.
03:13Moi, je suis un peu gêné en tant que citoyen
03:15d'entendre un sous-texte raciste dans ce genre de formule.
03:18Ma propre et sûre, ce n'est pas forcément raciste.
03:19On peut être propre et sûre sans être raciste.
03:21Eh bien, historiquement, ce type de discours fait toujours
03:23pour faire payer les mêmes.
03:25Il y a une stigmatisation derrière.
03:27On sait les résultats qu'il peut y avoir.
03:30Stigmatisation, contrôle au faciès,
03:32mise à l'écart de ce genre de formule.
03:33La question, par exemple, des droits et trafics de drogue
03:35que Foul-Cochon-Bardelot promet de nettoyer,
03:38s'il en était capable,
03:40c'est quelque chose qui peut vous intéresser aussi ?
03:42Monsieur Creusel, la première des sécurités,
03:45en fait, c'est l'accès à la ville.
03:47C'est avoir accès à un logement,
03:48avoir accès à l'alimentation,
03:50trouver un médecin.
03:51Aujourd'hui, cette obsession sécuritaire,
03:53elle est mal placée.
03:54Aujourd'hui, nous, la sûreté,
03:55en tout cas, la sûreté telle qu'on la voit,
03:57d'abord, c'est de protéger les gens
03:58des allées à la vie,
04:01de l'austérité du quotidien.
04:03Mais également aussi, nous,
04:04si on ira sur le domaine de la sûreté,
04:06c'est remettre de l'humain,
04:07remettre des médiateurs.
04:08Nous voulons doubler le nombre de médiateurs dans les rues.
04:10Nous voulons en finir aujourd'hui
04:12avec cette obsession qui est sécuritaire,
04:15mais mal placée.
04:15C'est-à-dire qu'aujourd'hui, par exemple,
04:17nous ne voulons pas l'armement létal ou non létal de la police.
04:21Je sais que dans les autres programmes,
04:22y compris à gauche,
04:24il y a la possibilité d'armer de façon non létale la police.
04:26Nous, nous y opposons fermement à ça.
04:28Nous, nous voulons mettre plus de personnes,
04:30nous voulons former plus de personnes,
04:31nous voulons désescalade.
04:32Et vous voulez une ville moins chère.
04:33On fait comment une ville moins chère ?
04:35Quels sont vos leviers ?
04:36Les transports en commun, par exemple, gratuits,
04:38mais qui peut les payer ?
04:39Déjà, surtout,
04:40le poste de dépense numéro un,
04:43c'est les loyers.
04:43Nous, on propose le gel des loyers.
04:46On propose aussi tout un tas de mesures.
04:48Vous regardez sur notre programme
04:50nouvelnante.fr
04:51pour faire baisser le prix des loyers.
04:54Pour les transports,
04:55nous proposons la gratuité des transports
04:56pour les moins de 26 ans
04:57et ceux qui en ont le plus besoin.
05:00Et pour cela,
05:01quand par exemple,
05:02il y a eu la gratuité le week-end,
05:04ça a coûté 16 millions.
05:05Nous, nous avons chiffré pour les moins de 26 ans
05:06que ça coûterait 20 millions.
05:07C'est maîtrisable dans une métropole
05:10comme la nôtre
05:11qui a un budget d'un milliard huit.
05:12C'est tous ces sujets
05:13que vous allez porter
05:14durant les 85, 6, 7, 8,
05:17je ne sais plus trop,
05:18jours qui restent avant le premier tour du municipal.
05:20Combien ?
05:20Presque 100 jours.
05:21Presque 100.
05:21Bon, allez, plus de 90.
05:22Merci, William Ocampan,
05:23d'être venu ce matin,
05:24tête de liste LFI au municipal à Nantes.
05:26Bonne journée à vous.
05:27Bonne journée.
05:27Bonne journée.
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