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Retrouvez le replay de l'avant-course de la poursuite hommes de la 2e étape de la Coupe du monde de biathlon à Hochfilzen du 13/12/2025.
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SportTranscription
00:00Musique
00:01On continue de profiter de ce magnifique week-end de sport d'hiver
00:26après la première manche du géant à Val d'Isère.
00:29Nous voici à Orphilzen pour la première course biation du jour.
00:32C'est la poursuite homme qui nous attend.
00:34Le relais femme est également au programme.
00:37C'est une poursuite qui s'annonce forcément folle.
00:38Éric Perrault partira à 4 secondes seulement de Thomas Sogziacomel, l'italien.
00:43Un grand duel en perspective.
00:45Marie-Denimbert, toujours avec nous pour ce week-end.
00:47Ça va Marie ?
00:48Oui, impatiente de voir la poursuite.
00:51Et le relais non ?
00:51Les courses du jour, si, si, mais je vais course par course.
00:55Chaque étape.
00:57Sophie, ça va ?
00:58Oui, très bien.
00:58Très impressionnant de voir la poursuite, j'avoue.
01:00Non, mais on sera content de voir le relais.
01:02Mais là, la poursuite, 4 secondes de retard seulement pour Éric Perrault.
01:06Ça va être pas mal.
01:07On est d'humeur taquine ce matin, Marie.
01:09Mais on y est depuis 9h ce matin avec Jean-Baptiste Grand.
01:11Je l'ai rien qu'aube, c'est pour ça.
01:12Tanguy ?
01:13Toujours là ?
01:14Oui, je suis toujours là, effectivement.
01:15C'est où ?
01:16Vous en voulez plus ?
01:17Pas tout de suite ?
01:18Non, je ne sais pas à quoi m'attendre avec vous, mais…
01:20À rien ?
01:20À rien, tu vois bien.
01:22Attendez-vous à rien, c'est le mieux.
01:23C'est là où on est le mieux surpris.
01:25Fred, toujours là également ?
01:27Toujours là.
01:28Impassion de voir le relais, du coup.
01:31Vous êtes un formidable camarade, Fred.
01:33Eh bien, revenu dans 3h.
01:36On va aller voir Charles-Antoine Nora, qui est sur le pas de tir avec Jérémy Hansmann dans quelques instants.
01:42Est-ce qu'il est prêt, d'ailleurs ?
01:43Mais oui, il est prêt, Charles-Antoine.
01:45Les traditionnels réglages qui vont débuter dans quelques instants, ou c'est déjà fait ?
01:48Non, ça va débuter dans quelques instants.
01:52Vous avez à l'image Eric Perrault, allongé sur le tapis de la cible numéro 3.
01:58Eric Perrault qui prend un peu de soleil, qui fait aussi quelques exercices de mobilité.
02:02Ça a fait beaucoup sourire Tommaso Giacomel, qui est parti skier.
02:06Eric Perrault, il se détend, il se concentre aussi avant cette poursuite.
02:09Et les réglages qui ne vont pas tarder à démarrer, c'est dans 3 minutes 34.
02:12Mais ça outre très exactement.
02:14On va aller vivre en direct avec vous.
02:15Le grand duel, Tommaso Giacomel-Eric Perrault en partie.
02:19C'est aussi le scénario de cette poursuite.
02:21Avant l'équipe Connect, Anne-Sophie, on a des fidèles du biathlon en or sur la chaîne.
02:26Des téléspectateurs en or, on peut le dire.
02:28Oui, on peut dire que Benjamin et Fabrice, c'est vraiment le haut du panier de nos téléspectateurs.
02:33Ils sont venus nous faire un petit coucou aujourd'hui.
02:35Ils ne sont pas arrivés les mains vides.
02:36Il y a à manger pour toute la rédaction, pour les prochains goûters.
02:39Les prochains petits-déjés, vous avez eu des cadeaux ?
02:42Cadeaux surprises de la part de nos téléspectateurs en visite aujourd'hui.
02:46On ouvre.
02:47Dites-nous, qu'est-ce que vous avez eu ?
02:48Moi, j'ai eu une petite chaussette de Noël.
02:50Eh bien, l'essayage en direct, c'est parti.
02:53Vous avez eu quoi, vous, Tanguy ?
02:56Gros suspense, je les ai là.
02:59Également des chaussettes.
03:00Ah, magnifique.
03:02C'est un petit bonhomme de neige.
03:04Magnifique.
03:05Fred.
03:06Pour avoir chaud sur le terrain.
03:07Oui, il y a eu des petites chaussettes du Père Noël, parce que j'ai été...
03:09Jolie, jolie.
03:10Jolie.
03:10Marie, vous avez déjà ouvert, vous, Marie.
03:12Je les mets demain.
03:14Demain, vous pouvez les mettre.
03:15Et Anne-Sophie, quand on lui donne un cadeau...
03:18Moi, c'est déjà...
03:18Elle est déjà rangée.
03:21Non, mais je les ai accueillies plus tôt ce matin, donc j'ai eu le temps déjà de ranger mes chaussettes, effectivement.
03:27C'est l'occasion de vous remercier, vous aussi, qui nous regardez.
03:30Vous êtes de plus en plus nombreux à être fidèles au biathlon et c'est un grand bonheur de partager cette aventure avec vous.
03:35On la partage également sur l'équipe Connect, Anne-Sophie.
03:37La question du jour, qu'est-ce que vous nous avez préparé ?
03:39Qui remportera le Globe de Cristal en premier ?
03:42C'est la question de Maud aujourd'hui sur l'équipe Connect.
03:44Et on a le choix entre Eric Perrault, Tomazzo, Giacomel.
03:47On verra le classement général.
03:48Ils sont au coude-à-coude.
03:50Ou Kamel Wright, tiens, puisqu'on prend cette nouvelle génération qui pourrait succéder.
03:56Donc Asturla Laigrede, détenteur du Globe de Cristal cette année.
03:59Vous pouvez voter.
04:00Il y a un petit coq à côté d'Eric Perrault pour l'équipe de France.
04:03Ça me plaît beaucoup.
04:04Je vote pour vous, Messaoud, en attendant que vous fassiez de même en flashant le QR code
04:08ou en allant dans l'onglet direct de l'application du site équipe.
04:11La réponse quand ?
04:13Avant la course.
04:13Non.
04:14Ah.
04:16Fin mars ?
04:17Fin mars, oui, pour la réponse.
04:19Pour savoir si Eric Perrault remporte le but.
04:21Si c'est avant, c'est qu'on aura eu une saison complètement folle.
04:25Le Paty, roulant se prépare pour les réglages.
04:27Allons-y, tiens, Charles-Antoine.
04:28Oui, on est sur le pas de tir.
04:32On attend que les réglages démarrent.
04:34Un pas de tir assez calme.
04:36On sait un peu les mêmes conditions qu'hier.
04:37Du soleil et pas de vent.
04:39Et surtout un ciel très, très dégagé.
04:42Les fagnons sont complètement à la verticale.
04:44Et la neige, malheureusement, elle pâtit un petit peu de ce temps limite printanier,
04:48on va dire.
04:49Les températures, il fait chaud.
04:50Vous voyez, Patrick Favre retire même sa doudoune.
04:53Il fait très, très doux au soleil.
04:54Et la neige, elle pâtit, il manque un peu de neige en Autriche, comme dans beaucoup
04:59de stations des Alpes.
05:01Et on a vu qu'encore une fois, on n'a pas passé la dameuse cette nuit pour ne pas abîmer
05:05la couche de neige.
05:06Donc on passe un petit tapis avec un scooter, ce qui fait qu'il y a toujours des traces.
05:09Et qu'à certains endroits, comme hier, ça va brasser encore dans les virages.
05:1230 secondes avant le coup de sifflet, normalement, on va tendre l'oreille et surveiller ce coup
05:17de sifflet qui va donner le top départ des rings.
05:2015 secondes.
05:32Et c'est Madonna, pour l'instant, qui occupe les spectateurs.
05:35Elle va suivre, vous croyez ?
05:37Normalement, dans 10 secondes, on surveille.
05:395
05:403
05:42C'est parti pour les réglages.
05:55Marie, ces moments-là, nous, c'est devenu un cérémonial, ces traditionnels réglages,
06:01comme on les appelle, quand on est biathlète, ces instants-là, ils marquent quel moment
06:06de votre préparation de la course à venir ?
06:08Ça dépend de la course, du format de course.
06:10Là, sur les poursuites, c'est une demi-heure avant.
06:14Enfin, un peu plus d'une demi-heure avant.
06:15Mais du coup, c'est assez proche, quand même, relativement, du départ.
06:18Parce que des fois, sur le sprint, en fait, on peut avoir des réglages si on part dans
06:20les derniers dossards, qui sont à plus d'une heure de notre départ de course.
06:23Donc, on n'est pas exactement dans les mêmes configurations.
06:25Après, ça reste un moment très important, parce que c'est le moment de tir référence,
06:29c'est-à-dire par rapport auquel l'athlète, en fait, va devoir s'adapter en fonction
06:34des conditions qu'il va retrouver durant son tir de course.
06:37Donc, c'est à ce moment-là qu'on va régler vraiment la carabine aux éléments extérieurs,
06:41donc à la masse d'air, à la position, à la position du soleil.
06:46Enfin, voilà, il peut y avoir plusieurs petits paramètres.
06:48Et du coup, c'est quand même un moment très important.
06:50C'est un moment qui permet d'avoir les premières sensations, on va dire, derrière la carabine.
06:55Et du coup, de prendre ses marques, d'être très attentif au groupement, aux informations
07:00qu'on peut prendre.
07:01C'est-ce que finalement, on sent qu'il y a une masse d'air.
07:03Enfin, voilà, c'est des petits repères.
07:05Après, bon, ils en font.
07:06Les réglages, on les fait également à chaque entraînement.
07:08Ce n'est pas que pour les courses.
07:10Donc, du coup, ça reste, ça fait partie, en fait, du quotidien de l'athlète.
07:15Un quotidien à bien négocier pour préparer cette poursuite.
07:18Aujourd'hui, Anne-Sophie, on va découvrir les écarts avec vous.
07:22Nous attend une poursuite complètement folle, quoi qu'il arrive.
07:2514 biathlètes vont partir dans les 50 premières secondes.
07:28Le premier d'entre eux, ce sera donc Tomazzo Giacomen.
07:31Mais il faut s'attendre à ce qu'il soit rejoint par Éric Perrault dès le premier tir
07:34parce qu'il y a seulement 4 secondes d'écart entre les deux.
07:386 secondes de retard pour Philippe Horn et 9 pour Johan Olav Botten.
07:43Donc, vraiment, ces 4 premiers biathlètes pourraient se retrouver rapidement sur la piste.
07:47Ensuite, il faut attendre une vingtaine de secondes
07:50pour voir Sturla Laigrette prendre le départ
07:52avec Martine Bonciloma, Campbell White,
07:55Vettelé-Christian Sen ou encore Sébastien Samuelson.
07:59Vous ne comprenez que des grands noms dans ce premier groupe.
08:02On attendra ensuite le dossard rouge.
08:04Vous l'avez vu, c'est Quentin Firmayé qui le porte aujourd'hui
08:06puisque c'est lui qui a remporté la première poursuite de la saison la semaine dernière.
08:10Autour des 45 secondes, accompagné de Fabien Claude.
08:13Et puis, Émilien Jacqueline sera juste derrière.
08:1550 secondes de retard pour Émilien aujourd'hui.
08:18Notez que nos deux autres Français sont bien qualifiés.
08:21Oscar Lombardo partira 1 minute 18.
08:23Et pour Émilien Claude, il faudra refaire plus d'1 minute 45 de retard sur la piste.
08:29On aime bien se projeter sur les éventuels scénarios.
08:31Fred, pour commencer, est-ce que vous attendez déjà
08:35à ce qu'Éric Perrault rejoigne Thomas Diacoméel ?
08:37Quelle est la meilleure stratégie ?
08:39Je pense qu'on risque d'avoir même 4 athlètes qui vont arriver ensemble au premier tir.
08:43Connaissant les qualités d'un bottom sur les skis,
08:46à mon avis, il ne va pas attendre que ça rentre derrière.
08:49Je pense qu'il va faire l'effort pour recoller justement sur les 3 premiers.
08:53Et après, on aura déjà le premier tir en confrontation
08:55qui va un petit peu décanter la poursuite.
08:57Mais à mon avis, on risque d'avoir 2 petits groupes dès le premier tir.
09:01Marie, vous partagez cette vision du scénario ?
09:04C'est très probable.
09:07Après, en plus, c'est une piste où ça vaut vraiment le coup
09:09de faire l'effort de rentrer dans les skis rapidement
09:11parce qu'il y a des portions quand même de belles glisses et de plats
09:14dans lesquelles on peut rester derrière.
09:16Je ne sais pas si on peut se refaire la cerise.
09:20Enfin, voilà, rester derrière et pouvoir mieux respirer,
09:24profiter des bonnes phases de glisse et de l'aspiration un petit peu.
09:28Donc, je pense que ça vaut vraiment le coup.
09:30En tout cas, moi, si j'étais en forme, ce serait ce que j'adopterais
09:33à me dire qu'il faut que je rentre devant pour pouvoir me reposer un peu derrière
09:35et arriver au tir ensemble.
09:37Et comme ça, on ne perd pas de temps, on optimise.
09:40Ça donne une idée avant de parler d'Emilia Jacqueline
09:42qui revient sur un site évidemment hors Filzen
09:44où il s'est passé beaucoup de choses pour lui,
09:46de grandes émotions qu'on va revivre.
09:48Tanguy, ça dit quelque chose des caractères des biathlètes ?
09:52Les scénarios sur la poursuite ?
09:53La façon dont il rentre dans la poursuite ?
09:56Oui, effectivement.
09:56Il y a différentes stratégies de course, souvent, qui s'opposent.
09:59Il y en a qui sont un peu plus conservateurs.
10:00Il y a des athlètes dont, à la fin de la carrière, on dit
10:02« Ah, mais lui, de toute façon, il a passé son temps à suivre. »
10:05Il y a des athlètes qui sont connus pour ça,
10:07mais aussi pour être capable, du coup, de déboîter dans la dernière ligne droite.
10:10Anna Heuberg, elle est très forte, par exemple, pour faire ça,
10:13pour aller chercher un groupe, rester cachée dans le groupe.
10:15Et puis, on la voit progresser comme ça dans une poursuite.
10:17Et à la fin de la course, on la voit déboîter,
10:20souvent, pour une très belle place.
10:21L'année dernière, la semaine dernière, vous vous rappelez,
10:22elle avait repris 50 places.
10:25C'est, je pense, le record avec Julien Robert, ça, qu'on avait vu.
10:29Donc, il y a des athlètes qui sont connus pour ça.
10:31Il y a des athlètes qui ont des stratégies très offensives,
10:33comme Emilien Jacquelin, qui a aussi des capacités de vitesse et d'accélération
10:38et dont il profite parfois dans le premier tour pour faire des gros jumps.
10:42Mais on peut parfois le payer aussi en fin de course.
10:45Emilien Jacquelin qui s'élancera à 50 secondes.
10:47La transition, elle est parfaite, Tanguy, parce qu'on va s'intéresser à Emilien
10:50sur ce site d'Orphilzone.
10:52Anne-Sophie, on va découvrir des images qui datent de 2019.
10:56Le 14 décembre 2019, très précisément, on est sur une poursuite à nouveau.
11:02Et regardez qu'il passe la ligne en troisième position en faisant le show,
11:05déjà en jetant un bâton avant de s'excuser auprès de FAC
11:09au risque de l'avoir blessé.
11:10Il ne s'y reprendra pas quand même, Emilien Jacquelin, à ce genre.
11:15de gestes.
11:16Et vous voyez ce visage poupon, il y a six ans déjà,
11:20Emilien Jacquelin qui partageait le podium avec Yoann S.B. et Alexandre Loguinov.
11:24Pourquoi on vous montre cette image ?
11:25Parce que c'était sur une poursuite, parce que c'était à Orphilzone
11:28et parce que c'était le tout premier podium en carrière pour Emilien.
11:31Tout premier podium en carrière à Orphilzone et des émotions fortes vécues par Emilien également.
11:37On est en 2024, donc beaucoup plus récemment.
11:39C'est-à-dire que Marie, Fred, vous vous en souvenez ?
11:42Si je vous dis chute, ils vont se taire.
11:46Si je vous dis chute, ils vont se taire.
11:48Ça, c'est du vrai tangui, voilà.
11:50On va tous se taire parce qu'on va revoir cette séquence en direct avec les commentaires.
11:55C'est fini pour ce tour-là, c'est fini pour ce tour-là.
12:00Il est un tour en dessous.
12:02C'est parti de loin, c'est parti de très très loin de Sophie.
12:04Ils sont encore au moins à 500-600 mètres de l'arrivée, là, les deux.
12:07Attention, attention à ce tour-là, parce que si ça se relève maintenant, attention à la chute !
12:11Emilien Jacquelin est tombé !
12:13Incroyable, mais pourquoi il s'arrête ?
12:14Emilien Jacquelin, vas-y, continue, reprends !
12:17Emilien Jacquelin qui a laissé Younes peut partir et s'enfuir !
12:21Oh non, quel scénario !
12:24Pour le Norvégien, une deuxième place peut-être pour Emilien Jacquelin.
12:27Emilien Jacquelin est plus fort que ce tour-là, l'Aigred.
12:29Il est en train de faire le sprint, là, pour aller chercher la deuxième place.
12:32Allez, Emilien Jacquelin pour terminer deuxième.
12:34Oui, ce sera fait deuxième place pour Emilien Jacquelin, derrière Johannes Beux.
12:39Troisième position pour ce tour-là, l'Aigred.
12:43Voilà, cette chute qui rentre dans la légende du biathlon avec Emilien Jacquelin
12:47qui nous offre toujours des scénarios particuliers.
12:50Là, on pensait, Marie, tenir un nouveau Emilien Jacquelin dans sa gestion de la cour.
12:54Est-ce que ce retard à combler de 50 secondes peut nous apporter un Emilien Jacquelin flamboyant comme il est capable de le faire ?
13:04Je ne sais pas si on peut parler de nouveau Emilien.
13:06J'ai l'impression qu'Emilien, il a vraiment sa manière à lui de courir et ses objectifs perso.
13:11Ça reste un athlète qui a des énormes qualités de puncher.
13:16Il aime, en fait, faire le show.
13:18C'est en lui et, en fait, c'est tout à fait dans ses cordes, effectivement, de remonter.
13:23C'est un tireur qui est instinctif, qui tire rapidement.
13:26On a vu en ski, il est en forme, il détient le meilleur temps de ski hier.
13:30Enfin, il n'est pas loin.
13:32En vrai, il a deux balles.
13:33Donc, s'il skie bien, les faits de course, les poursuites, il y a toujours des reversements de situation.
13:41Donc, voilà, il faut que ça joue aussi un petit peu en sa faveur.
13:43Mais, en tout cas, c'est sûr qu'il a le podium au bout du canon.
13:46Moi, pour ajouter ce que dit Marie, il aime faire le show.
13:51Mais il y a quand même un petit changement chez Emilien cette année par rapport à sa gestion de course.
13:56On ne le voit plus faire le foufou comme il faisait encore l'année dernière.
14:00Et puis, même au niveau de son approche au tir.
14:02Alors, oui, hier, debout, il a sorti trois balles.
14:04L'erreur, elle fait partie aussi du jeu.
14:06Mais je le sens moins un peu excité derrière sa carabine.
14:11Quand il est en difficulté, il se reprend.
14:12Et ça, c'est quand même une sacrée nouveauté.
14:14Parce qu'on le voyait souvent un peu partir en feu d'artifice derrière la carabine quand ça ne se passait pas bien.
14:20Et un petit peu à l'image de sa gestion de course sur les skis.
14:23Et là, il s'est canalisé, je trouve.
14:25On va y revenir dans quelques instants, oui, Tanguy.
14:26Il y a deux choses.
14:27Il lâche trois balles, mais il n'arrête pas sa course.
14:30Il continue, il va sur l'anneau.
14:33Et moi, ce que je trouve plus marquant encore que son temps de ski,
14:36il a le meilleur temps de ski hier sur le sprint,
14:37c'est son temps dans le dernier tour où il a le quatrième temps de ski du dernier tour à 2,7 secondes du meilleur Horn.
14:42Alors qu'il était habitué depuis des saisons à vraiment s'effondrer,
14:46même sur un sprint, un format court dans les derniers tours.
14:49Ça veut dire que sur la gestion de course en ce début de saison,
14:52je trouve qu'il a passé un petit palier.
14:53Et j'attends de voir sur des formats un peu plus longs.
14:55La poursuite, c'est encore assez court.
14:56Mais on verra sur les mastarts s'il est capable de le transposer.
14:59Où là, on fait plus de kilomètres.
15:00Et donc, c'est parfois difficile.
15:01Où lui, il a des qualités vraiment de sprinter, presque de filière rapide.
15:06Émilien Jacquelin, qu'on attend sur ce format de la poursuite.
15:08La mastart, ce sera la semaine prochaine du côté du Grand Bornand.
15:11L'événement, bien sûr, première course, ce sera jeudi au Grand Bornand.
15:15Anne-Sophie, là, on parle de remontée d'Émilien.
15:17Concrètement, l'année dernière, par exemple, vous avez un cas de figure.
15:20Vous avez vu le dossard qu'il porte aujourd'hui, Émilien Jacquelin ?
15:22Oui, dossard numéro 14.
15:26Eh bien, c'est également avec le numéro 14 qu'il était parti la saison dernière.
15:30Lorsqu'il chute et finalement qu'il va chercher le podium.
15:3414e sur la ligne de départ avec 49 secondes de retard sur Johannes Bœuf.
15:40Et aujourd'hui, 50.
15:43Une de plus, 50 seulement avec un 19 sur 20 au tir.
15:45Il avait réussi donc à terminer 2e.
15:47Mais on l'a vu, sans cette chute, il jouait la vie.
15:49Ne vous fatiguez pas, imaginez les scénarios, on l'est fait pour vous.
15:53Émilien Jacquelin, qu'on espère voir effectuer cette très belle remontée aujourd'hui.
15:57Il en a les capacités.
15:58Alors, sur la piste, c'est sûr, avec ce qu'il a démontré sur le sprint, vous l'avez dit, meilleur temps.
16:03Sur le tir, on va surveiller ça aujourd'hui avec beaucoup d'impatience.
16:07Écoutez-le, Émilien, qui parle de son tir et de son changement de tir.
16:11Ce n'est pas faute d'être bon à l'entraînement, de travailler.
16:16Je travaille beaucoup.
16:17Toutes les séances se passent très très bien.
16:21Après, à chaud, je me demande si je ne travaille pas un tir qui me coûte trop mentalement.
16:26Donc, qui rentre à l'entraînement, mais avec un effort mental, qui est facile à faire en toute utilité.
16:32Est-ce que ce tir-là ne me coûte pas un peu trop sur des courses ?
16:37C'est un peu la question.
16:39Parce que j'essaie vraiment de me battre, mais je sens que je n'arrive pas à vraiment faire l'effort comme il le faut.
16:45Donc, dommage.
16:47Mais oui, c'est bien un bon coucher, un bon temps de ski.
16:50Ça se répète souvent.
16:52C'est juste bien pour la confiance pour la suite.
16:55La confiance pour la suite, Émilien.
16:57C'est juste après le sprint.
16:58Du côté d'Orphilzen.
17:00Anne-Sophie, justement, prenons le temps de comparer le coucher et le debout d'Émilien.
17:04On a pris donc les 4 premières courses individuelles qui ont eu lieu depuis le début de la saison.
17:09Les 3 premières à Ostersund et celles d'hier à Orphilzen.
17:13Eh bien, vous voyez, la différence est quand même assez importante.
17:1514 points d'écart entre la réussite d'Émilien depuis le début de la saison sur le tir couché et sur le tir debout sur lequel il est en délicatesse.
17:24On a vu hier 2 sur 5 sur ce tir debout.
17:27Il avait fait également 2 sur 5 sur le sprint à Ostersund.
17:31Ça, ça veut dire quoi, Marie, concrètement, quand on est biathlète ?
17:33Ça veut dire que si les deux bouts passent, on gagne.
17:36Non, mais c'est simple.
17:40Non, rien n'est simple.
17:41C'est simple comme constat, entre guillemets.
17:44Ça veut dire qu'on arrive à l'identifier, entre guillemets.
17:46Après, Émilien, il a un ski qui lui permet de prétendre à cette position, de pouvoir être sur le podium à toutes les courses s'il le tire et au rendez-vous.
17:55Et je pense qu'en fait, c'est des choses qu'il le sait.
17:59Les athlètes qui sont dans ces positions-là, ils le savent.
18:02Et forcément, il y a tout un mécanisme qui se met en place derrière la carabine et qui fait que du coup, on n'est pas à l'entraînement.
18:08Les balles comptent, chaque balle compte.
18:10Et du coup, mentalement, c'est quelque chose qui puise.
18:13Émilien, c'est un tireur qui est très instinctif.
18:15Et il n'y a pas normalement, pour ces tireurs-là, en fait, il ne faut pas qu'il y ait de pensées.
18:20C'est quelque chose qui doit se dérouler de façon très fluide.
18:25Et ça, c'est une grosse qualité qui est là.
18:26Moi, je ne l'ai jamais eue.
18:28Et malheureusement, je pense que quand il y a ces pensées ou quand il y a un petit grain de sable,
18:33quand tout n'est pas aligné, du coup, il y a des doubles fautes.
18:37Et c'est très pénalisant.
18:38Et en fait, c'est vraiment très rageant, quand on est dans ces positions-là,
18:43de pouvoir gagner jusqu'au dernier tir et puis de ne pas arriver à...
18:47Et c'est rageant aussi pour nos téléspectateurs, puisque sur l'équipe Connect, vous êtes nombreux à vous poser la question.
18:52C'est celle de Gérard, notamment, qui se demande justement pourquoi continuer à tirer vite alors qu'il rate sa cible.
18:59Et pourtant, il est très bon en ski.
19:01Mais ce n'est pas si simple parce qu'il y a des gens qui sont capables de ralentir leur tir.
19:06Comme on a vu, par exemple, nous, le faire.
19:09Mais ça, il faut que les gens comprennent aussi que c'est des qualités que l'on a ou qu'on n'a pas.
19:13On peut les travailler et c'est ce qu'Emilien travaille, il ne faut pas croire.
19:16Il travaille tous les jours et il travaille ça aussi à essayer de ralentir son tir, à essayer de poser les choses,
19:21de se concentrer sur des détails techniques, etc.
19:23Mais en fait, je trouve que tous les tireurs rapides, c'est assez difficile de faire cet exercice dans l'autre sens, de ralentir.
19:34Parce que c'est contre-nature.
19:35Oui, parce que c'est contre-nature.
19:36Et parce que quand on ralentit, on laisse, d'un coup, il y a tout l'aspect mental qui rentre aussi dans cette séquence de tir,
19:44qui vient parasiter le côté physique.
19:47Et inversement, quelqu'un qui a l'habitude de tirer lentement, c'est très dur d'accélérer.
19:53On pourrait dire la même chose dans le sens inverse.
19:56Des fois, on est un tireur, on va dire, je ne sais pas si on peut dire lent,
20:01mais qui va avoir tendance à poser son tir.
20:04Ou alors, on est un tireur assez instinctif.
20:06Et de faire les deux, ça, c'est compliqué.
20:08Martin avait réussi à changer son tir pour tirer beaucoup plus rapidement.
20:13Mais c'est différentes écoles de tir.
20:15Et Mien, ce n'est pas faute d'essayer.
20:17Il a expliqué, Fred.
20:18Pour rebondir sur le côté mental, quand on reprend un peu l'interview d'Emilien,
20:23je pense qu'il sait qu'il a travaillé et changé des choses.
20:27Et peut-être qu'aussi, hier, il savait très bien qu'il était dans une grande journée sur les skis.
20:31Il a été renseigné sur la piste, c'est une certitude.
20:33Et il savait qu'en arrivant au tir debout, il jouait la gagne.
20:36Et peut-être que c'est step by step dans son nouveau Emilien.
20:39Et ça lui manquait peut-être encore un petit quelque chose pour se dire, je peux aller gagner.
20:44Mais peut-être que ça sera pour aujourd'hui en se servant de la course d'hier en tant qu'apprentissage.
20:49Parce qu'il y a un élément qui peut à la fois donner de la confiance et en même temps mettre de la pression.
20:53Emilien, sur le sprint à Orphison, ses six dernières saisons, cinq fois, il est dans les cinq meilleurs temps de ski.
20:59Donc il sait sur ce site-là qu'il a des qualités pour gagner.
21:02Il est tout le temps à 15-20 secondes max en temps de ski.
21:05Ça veut dire que s'il tire bien, il sait qu'il a la qualité physique pour aller gagner cette course.
21:10Donc d'un coup, ça donne de la confiance.
21:12Mais d'un autre côté, on se met la pression.
21:14Parce qu'on dit aujourd'hui, plus que peut-être sur un autre site, je peux gagner ce sprint.
21:19Et la pression, il l'avait sur le sprint, il l'aura moins sur la poursuite avec cet écart de 50 secondes.
21:24Et vu ses qualités physiques, à Orphison, on espère que ça va lui permettre de nous offrir un scénario exceptionnel
21:29et une remontée qui l'amènera au minimum sur le podium.
21:32Il est tout près, 50 secondes de Giacomel.
21:34Mais du podium, il est à 40 secondes.
21:39Allez, on arrondit de Philippe Horn.
21:41Il y a très peu d'écarts.
21:43Les quatre premiers sont en 9 secondes.
21:45Vous avez dit que les quatre premiers, elles arrivaient ensemble au tir.
21:48Donc, on est bien.
21:49Donc, le troisième serait avec le premier, c'est ça ?
21:5140 secondes, c'est bien.
21:53Non, mais deux balles.
21:54Oui, deux balles.
21:54Deux balles pour Emilien.
21:56Ça veut dire que tout est possible, effectivement, sur cette poursuite.
21:58Avant de parler de Quentin Fillon-Maillet, on va retourner sur le pas de tir,
22:01voir Charles-Antoine qui va nous donner quelques infos au sujet de Quentin.
22:04Cette séquence qu'on voulait revoir, Tanguy, vous nous avez proposé 24 heures en stage avec les Bleus.
22:09On était du côté de...
22:11Céyac.
22:12Céyac.
22:12Donc, là, c'est chez vous, ça, Fred.
22:15Séquence vélo qui vous dit tout sur l'ambiance au sein de cette équipe de France.
22:20Parce qu'Emilien Jacquelin, grand fan de vélo.
22:22Et les Bleus ont joué le jeu.
22:25Vous ne l'avez sans doute pas remarqué tout à l'heure,
22:27mais Emilien Jacquelin a zappé la course à pied.
22:30Lui, son truc, c'est plutôt de pédaler.
22:32Et aujourd'hui, pour faire rigoler ses coéquipiers, il a terminé rincé.
22:42Allez, Emilien !
22:42Il doit se faire mal.
22:47Bravo, chef.
22:48On va ranger.
22:50Deux minutes de récup, tu as le droit, là.
22:53C'est intense.
22:55Magnifique ambiance dans cette équipe de France.
22:56C'était le Tour de France en stage avec les Bleus.
22:58Fred, un tout petit mot sur cette zone, très propice au vélo, d'ailleurs.
23:03Vous connaissez parfaitement.
23:04Profitez-en en 30 secondes avant de parler de Cantafion.
23:06Parler de vélo ?
23:07Il a fait tous les cols autour.
23:10Emilien, tout le monde le sait, c'est un énorme fan de vélo.
23:14Mais c'est aussi son échappatoire de temps en temps
23:18pour justement se retrouver à s'amuser sur son vélo,
23:20à se mettre de trois attaques.
23:21En plus, il est encouragé par ses directeurs sportifs derrière.
23:24Donc là, c'était le plus heureux dans ce passage-là, Emilien.
23:29Dans son élément.
23:30Vous ne vouliez pas faire la promo de C.I.A. ?
23:32Et ils ont fait des sorties tous ensemble en vélo également.
23:34Après, si vous voulez les noms des cols,
23:37vous avez le col de Lisoire, le col Agniel,
23:40le col de Vars, la montée de Rizoul.
23:42Il y a de quoi faire dans les Hautes-Alpes.
23:45Magnifique.
23:46C'est le Tour de France, on vous le disait avec Emilien Jacquelin.
23:48Et d'ailleurs, le Tour de France et le biathlon au Grand-Bordant,
23:52les similitudes, elles sont énormes.
23:53On sera là la semaine prochaine au Grand-Bordant
23:54pour cette grande fête du biathlon.
23:57Quentin Fillon-Maillet qui va s'élancer, lui,
23:59avec 46 secondes de retard sur Tomasso de Giacomel
24:02avec le dossard numéro 10.
24:04Quelques infos concernant Quentin, Charles-Antoine.
24:08Oui, on regardait un petit peu ces temps de course hier
24:11et on se rend compte que Quentin,
24:13pour quelqu'un qui normalement gère très bien sa course,
24:16on sait qu'il part plutôt en tant que diesel,
24:19c'est-à-dire qu'il part peut-être un peu en retrait
24:20pour accélérer plus tard dans la course,
24:22hier, il a le 7e temps de ski dans le premier tour,
24:25puis le 11e, puis le 25e temps de ski.
24:28On en parlait un petit peu avec Simon Fourcade,
24:30il a analysé ses datas, ses données,
24:33et il se rend compte qu'il est peut-être parti un peu trop vite
24:35dans ce premier tour, ce qui a beaucoup coûté cher à Quentin,
24:37qui nous l'a dit en interview, en après-course,
24:39je n'avais pas forcément de bonnes sensations.
24:41Et aussi, le fond de neige peut-être,
24:43qui ne correspond pas forcément à ses attitudes physiques.
24:45Quentin, on sait qu'il aime soutenir un gros tempo du début à la fin,
24:49et ce n'est pas forcément le meilleur choix ici,
24:52la meilleure tactique sur la piste d'Orphilzen.
24:55Il sera dans le paquet sur cette poursuite.
24:57Anne-Sophie, on le voit avec le dossard rouge.
24:59Quentin ?
24:59Assez logiquement, puisqu'il a remporté la première,
25:02et la seule poursuite de la saison,
25:04c'était la semaine dernière, à Ostersund.
25:07Il va peut-être être un véritable prétendant à ce globe
25:10qu'il a déjà remporté.
25:12C'était en 2022, la saison où il avait tout raflé,
25:15quand on a fait en maillet le globe de cristal,
25:17et celui du sprint et de la poursuite, donc ce jour-là.
25:20On parle beaucoup de 2022 pour Quentin,
25:23c'est plutôt bon signe, cette histoire, Marie.
25:25Année olympique !
25:27C'était une très belle année pour Quentin.
25:29Il était sur une autre planète cette année-là,
25:32et c'est sûr qu'il était à la fois dans,
25:34je pense, un pic de forme incroyable
25:36qu'a tenu toute la saison.
25:37Et puis au niveau du tir,
25:38il avait quand même des sacrées moyennes de tir
25:40qu'il a eu du mal à reproduire après coup.
25:43Et là, il fait un très beau début de saison, Quentin.
25:46Voilà, donc on peut lui souhaiter
25:48plein de bonnes choses pour la suite.
25:50On a très envie qu'il reproduise son année 2022.
25:53Il est bien parti pour ça, Quentin Fillon-Moyer,
25:55vainqueur de la première poursuite de la saison.
25:57Anne-Sophie, pour poursuivre la discussion
25:59sur les chances de Quentin aujourd'hui,
26:00vous êtes intéressé au dernier tir
26:03en poursuite pour Quentin.
26:04Oui, c'est ça.
26:05Hier, pendant notre conférence de rédaction,
26:06notre réunion, Tanguy disait,
26:08mais je crois que sur les derniers tiers de poursuite,
26:10il est assez impressionnant, Quentin.
26:12Effectivement, les chiffres le disent.
26:1410 victoires en poursuite.
26:15Et sur ces 10 victoires,
26:16à 8 reprises,
26:17sur le dernier tir,
26:18il ne faillit pas.
26:19Et on l'a vu déjà la semaine dernière
26:21sur ce formidable dernier tir d'Osterswind.
26:23On va revoir.
26:25Tanguy, qu'est-ce qui vous a fait penser à ça instinctivement ?
26:28Déjà, on le dit tout le temps de manière générale.
26:32Le tir debout, celui qui fait 5,
26:34il gagne tout le temps des places.
26:35C'est une logique implacable.
26:38Mais Quentin, on se rappelle dans ces grandes années
26:39où il y avait cette espèce de confiance en lui
26:42quand il arrivait sur le pas de tir.
26:44Comme là, sur le dernier tir d'Osterswind.
26:45Exactement.
26:46Où en fait, il dégageait une forme de sérénité.
26:49Où il a une capacité à avoir un tir naturel
26:51en 19-20 secondes,
26:53qui est un tir quand même très rapide,
26:54sans prendre de risque.
26:56Et on se rappelle, dans certaines années,
26:58face à Johannes Beuh, face à Tarier Beuh,
27:00même face à Martin Fourcade,
27:02en fait, il avait peur de personne.
27:04Il était capable d'aller mener dans le 4ème tour
27:06alors qu'il était moins rapide que Johannes Beuh
27:08pour aller gagner la course sur ce dernier debout.
27:11Ça a toujours été sa qualité.
27:13Et les chiffres le révèlent.
27:14Quand il tire bien,
27:16et il le fait souvent sur les derniers debouts,
27:18il va chercher la gagne.
27:19Vous voulez vous intéresser à ces temps de ski,
27:21c'est ça, pour Quentin ?
27:23Peut-être, éventuellement.
27:24Alors, redécouvrons.
27:26Les temps de ski,
27:27c'était les temps de ski de quelle période,
27:29ça, pour Quentin ?
27:30C'était sur le sprint.
27:3212ème temps de ski,
27:3429 secondes 9 de plus qu'Emilien,
27:37ce qui paraît beaucoup
27:38avec ce que nous a expliqué tout à l'heure Charles-Antoine.
27:42Oui, il est un tout petit peu loin
27:43de ces coéquipiers sur le sprint.
27:46Effectivement, comme le dit Charles-Antoine,
27:47ils ont apparemment une réflexion technique là-dessus.
27:51Après, 30 secondes sur un sprint,
27:53c'est quand même très correct.
27:55D'ailleurs, c'est un sprint qui est très serré.
27:57Si on regarde le temps de ski,
27:58je crois qu'ils sont quasiment 35 biathlètes
28:01dans la même minute en temps de ski.
28:04Ça, ça veut dire que c'était très serré hier comme course.
28:07Oscar Lombardo est là.
28:08C'est un moment important pour Oscar
28:09qui souhaite s'installer dans cette équipe de France.
28:12C'est son ambition.
28:13Et il est là avec le dossard numéro 21
28:15pour cette poursuite.
28:17Marie, en quelques mots,
28:18si vous pouviez nous expliquer,
28:20comment est-ce que,
28:21malgré toute l'expérience,
28:22parfois,
28:23on n'a pas le bon rythme
28:24sur le début d'une course comme le sprint ?
28:27Pourquoi c'est si difficile que ça
28:28d'avoir le bon rythme
28:30sur ce premier tour
28:32alors qu'on a l'expérience
28:33et tous les indicateurs normalement ?
28:35Après, il peut y avoir plusieurs raisons.
28:37Après, peut-être,
28:38il y a des journées
28:40où on est un petit peu moins en forme.
28:41On pense pouvoir tenir une cadence
28:43tout le long d'une course
28:44et on se rend compte
28:44que finalement,
28:46on est un petit peu moins bien ce jour-là.
28:49Il peut y avoir aussi la piste
28:50qui se dégrade un petit peu
28:52dans les derniers dossards.
28:53C'était possible que pour les garçons,
28:55ça se dégradait un petit peu plus.
28:57Voilà.
28:58Il peut y avoir pas mal de raisons.
29:02Mais moi, je pense que c'est plutôt
29:03sur la forme du jour
29:04parce que Quentin,
29:07je ne sais pas pourquoi,
29:09il peut être parti trop fort.
29:11Mais c'est quand même une piste
29:12où on ne part pas directement en montée.
29:14En fait, il y a quand même
29:16tout un long plat
29:17où on peut justement
29:18se permettre de partir un peu fort
29:20pour pouvoir glisser
29:21et récupérer derrière.
29:23Voilà.
29:24Ça peut être une erreur.
29:26Et puis ça peut aussi dépendre
29:28de la gestion des autres
29:31qui, eux, sont peut-être partis
29:33un peu plus doucement
29:33mais qui ont fini très, très fort.
29:35Donc voilà.
29:36Il y a plein d'éléments.
29:37Il y a un Oscar Lombardo.
29:37Oscar, en temps de ski,
29:39il est très bien.
29:41Il est carrément dans le cours.
29:42Et par contre, lui,
29:43il est parti plutôt doucement
29:44mais il a fini très, très fort.
29:46Enfin, hier, il fait,
29:47je ne sais plus combien il fait,
29:48quel temps du dernier tour
29:49mais je crois qu'il est
29:50dans les cinq premiers.
29:51Oui, je vais vérifier ça
29:53mais il est dans les 5-6e temps
29:54très exactement.
29:57Le temps que mon doigt
29:57retourne dessus.
29:59Et je regardais Quentin,
30:00il est à 23 secondes
30:01la semaine dernière
30:01du meilleur temps.
30:03Là, il est à 29 secondes
30:04sur le sprint.
30:05Pour moi, il n'y a pas
30:06une énorme fréquence.
30:07Non, après, il a parlé
30:08de ses jambes.
30:09Il sentait qu'il n'avait pas
30:10les jambes.
30:11Le profil de la piste,
30:12Marie en a parlé.
30:15Des fois, ça ne tient pas
30:15à grand-chose à ce niveau-là.
30:17Il est peut-être parti
30:17un peu un poil trop vite.
30:19Au final, ça lui serre
30:20un petit peu les jambes
30:22et musculairement,
30:23il est dans la difficulté.
30:24Et on l'a vu,
30:25il a eu du mal
30:25à terminer la course
30:27et puis après,
30:28ça va vite.
30:28Le chrono, il tourne.
30:29Donc, 29 secondes,
30:30il n'y a pas...
30:31Oui, il en perd 16
30:33dans le dernier tour
30:34sur Horn
30:35qui a le meilleur temps
30:37du dernier tour hier.
30:38Quentin, après,
30:39on le dit,
30:40il arrive plus à exploiter
30:41aussi ses capacités
30:42sur des poursuites
30:43quand il a du monde
30:44devant lui
30:45à aller chercher.
30:46C'est quand même souvent ça
30:47quand on regarde son palmarès.
30:48Il a quand même
30:49beaucoup plus de résultats
30:50sur les courses en confrontation
30:51que sur les courses
30:52en contre-la-montre.
30:53Alors, il y a force
30:54que ça se passe
30:55sur le pas de tir
30:55mais aussi sur la piste.
30:57Il y a certains athlètes
30:58qui ont plus de facilité
30:59à se faire mal
31:00quand ils voient
31:00les adversaires devant
31:02plutôt que quand ils voient
31:03juste le chronomètre
31:04qu'ils ne voient pas d'ailleurs
31:04et ils l'ont simplement
31:06par les talkies
31:06et par les coachs.
31:07Alors, justement,
31:08avant de passer à Eric Perrault
31:09et ce duel fantastique
31:10qui nous attend
31:10face à Tommaso Giacomel,
31:11le tout premier indice
31:12qu'on vous donne
31:13à Orphilson
31:14sur un sprint,
31:15d'ailleurs sur un sprint
31:16en général,
31:16il intervient
31:17après combien de temps ?
31:18Après le virage fantastique,
31:20le virage assez dangereux,
31:22il y a un intermédiaire
31:23tout de suite derrière
31:24donc vous avez fait
31:253 minutes de course
31:27à peu près
31:27mais avec une portion
31:30qui est relativement facile
31:31mais ça donne
31:32une bonne indication
31:33aux techniciens
31:34parce que c'est plutôt
31:34profil descendant au début
31:36donc il y a pas mal
31:37d'informations
31:37qui arrivent en même temps.
31:38Quentin Fillon-Mahier
31:39qui s'élancera
31:40à 46 secondes
31:43de Tommaso Giacomel
31:45qui s'élancera
31:45en tête
31:46de cette poursuite.
31:474 secondes devant
31:48Eric Perrault,
31:49c'est le grand duel
31:49qui va rythmer
31:50cette poursuite,
31:52le début de course
31:52en tout cas.
31:54C'est un duel même
31:54qui va rythmer
31:55cette saison de biathlon.
31:56Les deux prétendants
31:57au trône du biathlon
31:59avec Eric Perrault
32:00et Tommaso Giacomel.
32:01Écoutons Tommaso Giacomel
32:02qui parle de ce duel
32:03avec Eric tout d'abord.
32:04Nous sommes de bons amis
32:09avec Eric.
32:10C'est vraiment sympa
32:10de se défier sur la piste
32:11avec un ami
32:12qui fait aussi
32:12office d'adversaire.
32:14Je suis sûr
32:15que lors des prochaines saisons
32:16nous allons nous affronter
32:17pour le globe de cristal,
32:19les Jeux Olympiques
32:19et la Coupe du Monde.
32:24Le futur du biathlon
32:26avec ce duel
32:27à suivre entre Eric Perrault
32:28et Tommaso Giacomel
32:29qui fait réagir Anne-Sophie.
32:30Oui, on se demande
32:31sur l'équipe Connect
32:32vous, vous posez la question
32:33est-ce que Tommaso Giacomel
32:34a-t-il a déjà gagné
32:36une poursuite ?
32:37Eh bien non,
32:38deux victoires en carrière
32:39pour l'Italien
32:40sur la Mastart de RuPaul Dinh
32:42c'était la saison dernière
32:43et donc sur le sprint d'hier
32:45ça fait deux victoires
32:46une Mastart, un sprint
32:47mais jamais sur la poursuite
32:49et d'ailleurs
32:49quand on compare
32:50le palmarès
32:51de Tommaso Giacomel
32:52et d'Eric Perrault
32:53il y a moins de victoires
32:54pour l'Italien
32:55vous allez le voir
32:55même s'il y a exactement
32:57le même nombre de podiums
32:5810 pour chacun
33:00et puis vous le voyez également
33:01au dernier championnat du monde
33:03Eric Perrault
33:04a davantage brillé
33:05avec à la fois
33:06le bronze
33:07c'était justement
33:07sur la poursuite
33:08à l'Enser Haydeux
33:09et puis l'or
33:10sur l'individuel
33:11Eric Perrault
33:12a terminé sur le podium
33:13du classement général
33:14la saison dernière
33:15On a eu droit
33:16à de grands duels
33:16dans l'histoire du biathlon
33:18évidemment
33:18Marie, qu'est-ce qui vous fait envie
33:20dans ce duel
33:20entre Tommaso Giacomel
33:21et Eric Perrault ?
33:23Tout simplement déjà
33:24c'est la nouvelle génération
33:25je trouve que c'est toujours
33:27assez intéressant
33:29de voir des jeunes
33:31qui sont déjà très forts
33:32parce qu'ils restent jeunes
33:34mais finalement
33:34ils sont déjà
33:35en haut du classement
33:36ils sont plusieurs
33:38comme ça aussi
33:39il y a Campbell Wright aussi
33:40donc c'est
33:41une nouvelle manière
33:42c'est un peu place
33:44à la jeunesse
33:45c'est un renouvellement
33:46de génération
33:46c'est généralement
33:48avec les Italiens
33:49enfin en fait
33:49il y a quand même
33:50une bonne ambiance
33:51au sein de l'ensemble
33:52de la délégation
33:53des délégations
33:54de biathlon
33:54mais voilà
33:56c'est toujours agréable
33:58en fait avec les Italiens
33:59on parle le même langage
34:00même en anglais
34:00on se comprend bien
34:03donc généralement
34:04il y a des rapports
34:05qui sont très sympas
34:07qui sont très amicaux
34:08et puis voilà
34:10ça a l'air d'être
34:11un athlète tout à fait
34:12un peu timide
34:14mais plutôt faire
34:15très timide
34:16mais très gentil aussi
34:17donc voilà
34:18on va découvrir ça
34:20avec Tanguy
34:21qui va nous en dire
34:21un petit peu plus
34:22sur le caractère
34:23de Thomas Zoujiacomelle
34:23en tout cas
34:24comment il est
34:24dans la caravane biathlon
34:25mais on va s'intéresser
34:27à leur évolution
34:27au classement général
34:28puisqu'on parle de duel
34:29et qu'on leur promet
34:30la domination
34:32du biathlon mondial
34:33à un moment ou à un autre
34:34ça donne quoi Anne-Sophie ?
34:35Oui puisque effectivement
34:36ils n'ont qu'une année d'écart
34:37Thomas Zoujiacomelle
34:38il a 25 ans
34:39quand Eric Perrault
34:40il en a 24
34:41c'est encore un de moins
34:42pour Campbell Wright
34:43qui a 23 ans
34:44et vous le voyez
34:45ces dernières saisons
34:46Thomas Zoujiacomelle
34:47a commencé plus haut
34:49en revanche
34:49il s'est fait rattraper
34:50rapidement
34:51par Eric Perrault
34:52et depuis deux saisons
34:54il flirte d'abord
34:55tous les deux
34:55avec le top 10
34:56du classement général
34:57mais Eric Perrault
34:58je vous le disais
34:59a été meilleur
35:00la saison dernière
35:01en revanche
35:02depuis quatre courses individuelles
35:04depuis le début
35:04de cet hiver
35:05avantage
35:06Giacomelle
35:06c'est l'Italien
35:07qui est 3ème au général
35:08et Eric Perrault
35:09justement
35:10qui est 6ème
35:11pour l'instant
35:11cette saison
35:12belle similitude
35:13au niveau des courbes
35:14même si les positions
35:15diffèrent un peu
35:16ce que ça révèle
35:17c'est que c'est quand même
35:17deux athlètes
35:18qui n'ont pas une ascension
35:19fulgurante
35:20qui ont une ascension
35:21progressive
35:21qui font leur gamme
35:23et c'est ce qui
35:24je pense
35:25c'est ce qui doit
35:26nous montrer
35:27qu'effectivement
35:28c'est deux vrais candidats
35:30au gros globe
35:30parce qu'on voit
35:31que les choses sont
35:32très construites
35:32sur cette courbe
35:33qu'ils ont bien fait
35:35leur gamme
35:35qu'ils sont déjà
35:36à 24, 25, 26 ans
35:38pour ces trois jeunes
35:40si on rajoute
35:40Campbell Wright
35:41qui est à peine plus jeune
35:42et qui est sur
35:43cette courbe
35:44un peu similaire
35:44à celle d'Eric
35:45avec un an de moins
35:46trois athlètes
35:47qui sont en train
35:47de se construire
35:48progressivement
35:48et qui montent
35:49vers les sommets
35:50et au moins
35:50plus on arrive haut
35:51plus la courbe
35:52se stabilise
35:53plus les places
35:54sont chères
35:55et sont dures
35:55à aller chercher
35:55pour rebondir
35:56et pour aller
35:57dans le sens de Tanguy
35:58c'est vrai que
35:59en fait aussi
35:59ça fait un petit moment
36:01qu'on les voit déjà
36:01sur la coupe du monde
36:02c'est pas comme si
36:03c'était un athlète
36:04qui sortait d'un coup
36:05parce que bloqué
36:07par les performances
36:07de ses coéquipiers
36:09ils restent en coupe de roi
36:11puis puis d'un coup
36:11on le découvre
36:12sur le circuit
36:12coupe du monde
36:14en fait là
36:14c'est vraiment
36:14des athlètes
36:15qu'on suit
36:16depuis plusieurs années
36:17et en fait
36:18on attend d'eux
36:18qu'ils atteignent
36:19cette place là
36:20et du coup
36:20c'est ça qui est intéressant
36:21c'est de voir
36:22qu'ils arrivent
36:23au même moment
36:24de leur carrière
36:25à pouvoir prétendre
36:26à jouer un classement général
36:27et c'est ça qui est sympa
36:28Et pour vous permettre
36:29de les suivre
36:29il y a eu cet objectif
36:30du dossard bleu
36:32aussi qui les a suivis
36:33en 2024
36:34Tomazzo Giacomell
36:35l'a remporté
36:36en terminant 8ème
36:37du classement général
36:38vous savez ce dossard bleu
36:39consacre le meilleur jeune
36:41au classement général
36:42Eric Perrault lui
36:43il aurait pu y postuler
36:44l'année dernière
36:45l'année suivante
36:46donc après l'Italien
36:47mais il a été battu lui
36:48par les nouvelles règles
36:49de la Fédération Internationale
36:51désormais
36:51ça consacre plus
36:52le vieillet athlète
36:53de moins de 25 ans
36:54le mieux placé au général
36:55mais de moins de 23 ans
36:56donc Eric Perrault
36:57n'est plus dans les coups
36:58On ne peut pas se battre
36:59contre le règlement
37:00Tanguy
37:01on va aller voir
37:02Charles Antoine ensuite
37:02ce qui est intéressant
37:03c'est que si on compare
37:04par exemple aux Norvégiens
37:05le seul qui est à peu près
37:07dans ses années d'âge
37:08et même un peu plus jeune
37:09c'est Isaac Frey
37:10parce que les autres
37:11ont déjà passé le cap
37:12des 26-27 ans
37:13Botton il est bien plus âgé
37:15par exemple
37:15et bien Isaac Frey
37:16il vient de gagner
37:17l'Ibu Cup
37:18mais il commence à peine
37:19sur la Coupe du Monde
37:22barré par une équipe
37:23norvégienne très dense
37:24et bien ce jeune là
37:25il n'a pas pu faire ses gammes
37:26autant qu'un Giacomell
37:28ou qu'un Perrault
37:29sur la Coupe du Monde
37:29Le duel Giacomell-Perrault
37:31si vous nous rejoignez
37:31pour rythmer cette poursuite folle
37:33qui nous attend
37:334 secondes seulement d'écart
37:35entre l'Italien et le Français
37:37ça va bagarrer sévère
37:38entre les deux
37:39pour aller chercher la victoire
37:41aujourd'hui
37:41mais les autres sont proches
37:43également
37:43ce sera quoi qu'il arrive
37:44fantastique comme scénario
37:45Charles Antoine
37:46quelques éléments
37:47sur ce duel
37:47palpitant
37:48qui nous attend
37:49entre Giacomell
37:49et Eric Perrault
37:50Un duel qui a déjà commencé
37:54pendant les réglages
37:55avec un Tomasso Giacomell
37:57qui regardait un peu hilare
37:59Eric Perrault
38:00déjà prêt
38:01avant le début des réglages
38:02sur le pas de tir
38:03et puis on a aussi vu
38:04Emilien Jacqueline
38:05c'était assez intéressant
38:06il s'est installé
38:07à la cible 2
38:08alors que normalement
38:09il tirait cible 3
38:11il s'est installé
38:11à la cible de Lucas Offer
38:13évidemment il s'est fait reprendre
38:14par ses coachs
38:15pour repartir sur la cible 3
38:16mais il a dit
38:16mais vous inquiétez pas
38:17pendant la course
38:18j'espère que j'irai
38:19à la cible 2
38:20et Jean-Pierre Ramat
38:20lui a répondu
38:21moi je préfère
38:21que tu sois à la cible 1
38:22déjà dans le match
38:23Emilien Jacqueline
38:24de cette poursuite
38:25déjà dans le mood
38:26de la chasse
38:27et Emilien Jacqueline
38:28motivé pour cette poursuite
38:29Vous adorez ça
38:32J'adore
38:32et oui
38:33parce qu'en même temps
38:34qu'on entend Charles Antoine
38:35on se projette
38:36sur le scénario
38:36de cette poursuite
38:38quand on vous dit
38:39qu'elle sera folle
38:39quoi qu'il arrive
38:40c'est ce qui nous attend
38:41tous ensemble
38:42c'est le premier événement
38:43biathlon du jour
38:44le relais femme
38:44est également au programme
38:45et on vivra
38:46dès la fin de cette poursuite
38:47la deuxième manche
38:48du géant à Val d'Isère
38:50c'est le 70ème anniversaire
38:51vous le savez
38:52du critérium
38:52de la première neige
38:54Anne-Sophie Orphilzen
38:55il aimait bien
38:56avant de venir
38:56ou pas Eric Perrault
38:58non pas vraiment
38:59sa meilleure place
38:59c'était 7ème
39:00sur ce site d'Orphilzen
39:01mais hier
39:02donc un nouveau podium
39:03ce qui a fait dire
39:04même à Tanguy
39:05dans la préconse
39:06encore une idée brillante
39:07de Tanguy
39:07en conférence de rédaction
39:08c'est 10 podiums
39:09sur 10 sites différents
39:11Eric Perrault
39:11on y était presque
39:13quand même
39:14à un site près
39:1510 podiums
39:16effectivement
39:16le 10ème hier
39:17pour Eric Perrault
39:18sur 9 sites différents
39:20donc on va peut-être
39:21pas pouvoir faire
39:22des statistiques
39:22autour de sa carrière
39:23Eric sur ce site là
39:24il est bien
39:25il le préfère
39:26etc
39:26il me semble bon partout
39:28il l'a dit hier
39:29en interview
39:29il a dit
39:30non mais
39:30est-ce que vous vous sentez bien
39:32sur cette piste
39:33il dit
39:33vous savez
39:33quand on est bon
39:34on est bon partout
39:35il a raison
39:36il veut devenir
39:37un grand champion
39:38il l'assume
39:39effectivement
39:40ça en dit non
39:41quand même Fred
39:41sur cette stat là
39:42c'est pas juste
39:43une anecdote comme ça
39:44ça montre
39:46qu'il est capable
39:47il a les armes
39:47maintenant de jouer
39:48le classement général
39:48on le sait
39:49toutes les courses comptent
39:50maintenant
39:50on n'enlève plus de courses
39:51donc pour gagner
39:52le gros globe
39:53il faut gagner
39:54sur tous les sites
39:54donc c'était
39:56une bonne remarque
39:58de la part Tanguy
39:58encore une
39:59parfois il y a des sites
40:00sur lesquels
40:01certains athlètes disent
40:02ouais la neige
40:02elle est un peu moins bien
40:03j'aime plus les neiges naturelles
40:06ou ici le fond
40:07est un peu plus mou
40:08ça me convient un petit peu moins
40:10se pâtir c'est moins pour moi
40:11Eric il a tendance à dire
40:13moi je prends ce qu'on me donne
40:15et je fais mon meilleur biathlon
40:16le plus possible partout
40:18donc il va partout
40:19sans complexe
40:20et ça aussi
40:21c'est ce que ça révèle
40:22c'est la grande force
40:23d'Eric Perrault
40:23effectivement Tanguy
40:24alors juste après le sprint
40:26voici ce qu'il confiait
40:27à Charles-Antoine
40:27et Jérémy Hatzmann
40:28il se trouvait
40:30un petit peu lent
40:31Eric visiblement
40:32j'ai tout donné
40:34je pense que la forme
40:36était plutôt bonne
40:36mais voilà
40:37j'échoue pas loin
40:38je pense que je ne vais pas
40:40tirer très vite aujourd'hui
40:40couché
40:41je pétouille un petit peu
40:43dans mon installation
40:44mais voilà
40:45l'objectif était là
40:46j'ai réussi à tirer
40:46à 10 sur 10
40:47et je suis très satisfait de ça
40:49dans tous les cas
40:49il faut tirer à 10
40:50pour jouer
40:51surtout vu la densité actuelle
40:53et voilà
40:54je suis content
40:54d'avoir fait partie
40:55de la bataille
40:56après est-ce que la piste
40:57me convient mieux que d'autres
40:58je ne sais pas
40:59je pense que
40:59quand on est bon
41:00on est devant
41:01et si on est moins bon
41:02on n'est pas devant
41:03c'est la même chose
41:05dit autrement
41:06Tanguy
41:06Eric Perrault
41:07qui sera bon
41:08est devant
41:09on le souhaite
41:09sur cette poursuite
41:1011h50 et 30 secondes
41:12ça veut dire
41:12que le départ
41:14de cette poursuite
41:14approche
41:15et bien c'est le moment
41:16de vous permettre
41:17de gagner la très jolie somme
41:18de 5000 euros
41:19vous le savez
41:20c'est la somme
41:21à gagner cette semaine
41:22voici la question du jour
41:23et la question
41:25avant de vous poser
41:27la question
41:27on vous rappelle
41:28qui a le géant homme
41:29juste après la poursuite
41:30avec Alexis Peintureau
41:31qui a obtenu
41:33le 9ème temps
41:33de la première manche
41:34et qui sera là
41:35pour la deuxième
41:35allez la question
41:36et bien tiens
41:37qui est le dernier français
41:38à avoir emporté
41:39le gros globe
41:40de cristal
41:41en ski alpin
41:411 Alexis Peintureau
41:432 Jean-Claude Killy
41:44vous envoyez
41:451 ou 2
41:46au 7 10 21
41:471 ou 2
41:48au 7 10 21
41:49tirage au sort
41:50ce lundi
41:50bonne chance à vous
41:51pour gagner cette somme
41:53de 5000 euros
41:53Anne-Sophie Fred
41:54il est temps d'y aller
41:56et oui
41:56la poursuite
41:57homme
41:58premier événement
41:59bien attendu jour
41:59le relais femme
42:00également
42:00est au programme
42:01le top départ
42:02de la poursuite
42:03juste après ça
42:03à tout de suite
42:04de la poursuite
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