00:00C'est un rassumelement insupportable, organisé donc contre la police, qui va se tenir ce soir à Toulouse, à Cap-Party.
00:09L'intitulé en lui-même fait froid dans le dos, c'est l'acronyme d'un slogan extrêmement violent à l'égard des forces de l'ordre.
00:15Alors vous avez un maire qui condamne, mais on ne lui demande pas de tweeter le maire, on lui demande de tout faire pour interdire cette mobilisation.
00:22D'autant plus que la salle lui appartient, c'est ce que je comprends pas.
00:24C'est incroyable.
00:25Peut-être qu'il peut nous appeler pour nous dire.
00:26Alexandre Devecchio, effectivement, vous dites peut-être qu'il peut nous appeler.
00:29Non, il faut respecter le temps de parole, puisque le maire est un maire-hélair, si je ne m'abuse, du côté de Toulouse.
00:37William Molinier, du service Police-Justice, nous explique tout.
00:41Une conférence sur l'abolition de la police, une projection vidéo sur Sainte-Sauline,
00:45présentée comme l'autopsie d'un carnage, ou encore un débat, racisme et violence d'État, comment y faire face ?
00:52Pas de carton Bristol, mais une affiche diffusée sur les réseaux sociaux de l'extrême-gauche,
00:56en guise d'invitation avec ce titre « Acabe, parti, traduisez en français, tous les policiers sont des bâtards ».
01:04Ce pot-pourri gauchiste de l'antiflic primaire se tiendra ce samedi après-midi à Toulouse,
01:09dans un lieu dit « autogéré » et baptisé « la chapelle », Lionel Rico du syndicat de police Alliance en Haute-Garonne.
01:15C'est une montée de la violence, on parle de violence policière, mais on parle plutôt là de violence antiflic et d'organisation.
01:23C'est vraiment une organisation, il y a des gens qui pensent et qui organisent des manifestations
01:28et qui organisent des stratégies pour détruire du policier.
01:32Et comble de l'absurde, rassemblement interdit ou non, les policiers vont très certainement devoir être déployés autour du site
01:38pour garantir une sécurité à des gens qui n'attendent qu'une chose, lancer des pavés sur leur bouclier.
01:45– Non mais on est dans une histoire de dingue.
01:48Jérôme est en direct avec nous, cher Jérôme, bonjour.
01:52C'est vrai qu'on découvre, j'imagine les auditeurs d'Europe 1 qui depuis 24 heures découvrent cette histoire complètement folle.
02:00Alors je veux bien qu'on nous explique que c'est au préfet d'agir,
02:03mais enfin le maire peut se mobiliser et dire « mais il n'est pas question que dans ma ville,
02:08on fasse des soirées contre la police avec ce slogan « tous les policiers sont des bâtards ».
02:13C'est ça à Cap Parti.
02:15– Oui, bonjour.
02:17– Oui, Jérôme.
02:19– Oui, pardon, oui, bonjour.
02:21– Oui, vous l'avez dit trois.
02:23– C'est hallucinant en fait, c'est vraiment hallucinant.
02:26C'est-à-dire que, essayez de faire une fête en disant « tous les gauchistes sont des bâtards ».
02:31Vous allez voir si c'est faisable ou pas.
02:33– En plus, si vous faites ça dans une ville de gauche ou de gauche radicale, oui, effectivement.
02:37– Déjà, juste des concerts.
02:40– Je vais vous dire, j'ai compris l'ironie, parce que la question,
02:43jamais il faudrait faire ce type de festivité.
02:47On vit dans un monde très particulier, vous avez raison.
02:50– Bien sûr, on interdit des concerts historiques pour des enfants,
02:53pour leur apprendre l'histoire de France, qu'ils n'apprennent plus à l'école.
02:55Mais par contre, des fêtes anti-flics, ça passe crème.
02:59C'est ce qui est hallucinant en fait.
03:00– Il parle d'Histo-Rock qui a été annulé à Montrouge.
03:02– Et nous serons avec, justement, le fondateur, Dimitri Casali,
03:09qui sera dans un instant avec nous.
03:11Mais vous imaginez, le deux poids, deux mesures est fou.
03:13Georges Fenech, par-dessus moi, vous me dites, c'est le préfet depuis ce matin.
03:16C'est au préfet. Le maire, il ne peut rien faire, votre ami ?
03:18– Le préfet, c'est qui le préfet ?
03:19C'est le représentant de l'État dans le département.
03:22Donc, où est Laurent Nunez ?
03:24– Où est le ministre de l'Intérieur ?
03:25– Non, mais il y a les deux.
03:26– Non, mais je veux dire, une affaire où on met en cause,
03:29comme ça, on appelle à la violence contre la police.
03:31– On peut discuter, on peut faire une conférence sur les soi-disant violences policières.
03:35On l'a déjà vu, souvenez-vous, la fête de l'humanité.
03:38Mais là, ce n'est pas du tout ça.
03:39Il s'était raison, ce que le correspondant l'a entendu tout à l'heure.
03:42C'est que c'est un événement anti-police, c'est contre la police.
03:46– Avec appel à la violence.
03:47– Avec appel à la violence, qui tombe sous le coup de la loi de 1881.
03:50Appel à la haine et à la violence.
03:51– Non, mais je suis d'accord avec Georges Félec, mais ça montre que l'autorité du politique,
03:56son efficacité d'ailleurs, n'existe plus nulle part.
04:00Alors, c'est ni le ministre de l'Intérieur, qui apparemment ne réagit pas,
04:03et ce n'est pas le maire non plus, même si peut-être qu'il est moins coupable,
04:06qui a une salle autogérée.
04:09Déjà, est-ce qu'on a vraiment besoin de salles autogérées ?
04:12Moi, franchement, je me demande.
04:14Et qui, ensuite, n'est pas capable de mettre le haut là quand ce sont des événements
04:20qui sont manifestement antidémocratiques, violents, etc.
04:25Dans une ville qui a été, alors ça n'a peut-être rien à voir, vous allez me dire,
04:28mais endeuillée par l'affaire Mera, s'il vous plaît.
04:33Les policiers sont quand même intervenus là-dedans, face aux terroristes.
04:37Donc, s'il y a besoin d'eux, c'est dans ce type d'événements-là.
04:42Donc, je trouve que c'est symbolique quand même que c'est lieu dans cette ville-là.
04:47En tout cas, impuissance du politique, c'est moi, c'est ce que je retiens.
04:51Mélange de laxisme et d'impuissance totale, parce qu'on nous dit que ce n'est pas bien,
04:56et on n'est pas capable de l'interdire.
04:58– Je me fiche que le maire nous dit que ce n'est pas bien.
05:00Évidemment que ce n'est pas bien.
05:01– Et on a commencé avec les paysans, quand même.
05:03– Là, ça mouille, le feu, ça brûle.
05:05– Oui, ils ont eu des charses, les paysans et les CRS.
05:08– Ah, Georges Fenech, vous dites quoi ? Il aurait pu ?
05:11– Il aurait pu prendre un arrêté municipal, évidemment.
05:14– C'est quand même surprenant.
05:16– Risque de trouble à l'ordre public, bien sûr.
05:18– Franchement, vous imaginez ?
05:20Alors, la semaine dernière à Lyon, on inscrit, pendant les fêtes des Lumières,
05:24la police tue, avec des slogans anti-police,
05:27et puis là, cette fois-ci, c'est à Toulouse,
05:28on fait une mobilisation contre les policiers.
05:32mais ce qui est dingue, ce qui est encore plus fou,
05:36c'est que cet après-midi, puisqu'il y a un risque de trouble à l'ordre public,
05:42vous avez des policiers qui vont sécuriser une manifestation contre la police.
05:45– C'est une US que oui.
05:47– Franchement, une inacceptable dérive, dit le maire.
05:51– Et je le répète, on l'envoie à la police.
05:53– Je lui demande de faire.
05:54– On envoie les gendarmes contre les paysans.
05:57– Jean-Luc Moudinck.
05:57– Moudinck, qui est un très bon maire.
06:00– C'est un super maire, félicitations à Jean-Luc Moudinck.
06:03– Ah bah bravo, oui, bien sûr.
06:04– Moudinck, Toulouse est une ville bien administrée.
06:06Là, il y a une interrogation.
06:08On a une interrogation, pourquoi cette inaction, effectivement,
06:11face à un événement qui est vraiment anti-républicain
06:14et qui risque d'alimenter cette haine anti-police ?
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