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  • il y a 8 minutes
Les agriculteurs luttant contre la politique d'abattage des troupeaux affectés par la dermatose nodulaire bovine ont mené dans la nuit de vendredi à samedi des blocages, en particulier dans le Sud-Ouest, là où des foyers de la maladie ont été détectés ces derniers jours.

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Transcription
00:00Oui tout à fait, vous l'avez dit, donc pas de cas de dermatose pour l'instant ici,
00:04mais les agriculteurs de Croix et de Camargue se mobilisent aujourd'hui sur ce rond-point à Saint-Martin-de-Croix
00:10pour soutenir les agriculteurs en Ariège dans le sud-ouest.
00:14Et je suis justement avec Rémi Binson, bonjour.
00:17Pourquoi vous êtes là aujourd'hui ? C'est quoi l'objectif de ce rassemblement ?
00:20L'objectif de ce rassemblement c'est tout d'abord déjà de porter notre soutien aux agriculteurs de l'Ariège,
00:26de ce qui s'est passé et de toute la France, parce que nous sommes aussi éleveurs.
00:30Et la problématique c'est qu'on voit que l'État dénigre complètement l'agriculture et les agriculteurs.
00:38Donc c'est plus possible d'en arriver là, donc on est là en soutien.
00:41Hier c'était eux, demain ça sera nous.
00:43Il y a une grosse production aussi en Camargue avec des races menacées,
00:46que ce soit le taureau de Camargue et le taureau de combat, des races à petit effectif.
00:50Et s'il arrive la même chose dans notre département, c'est une hécatombe.
00:53Hier la ministre a dit comme ça qu'il y aurait à peu près 10% du cheptel français qui allait partir.
00:58Ça fait 1,6 million. On ne peut pas tolérer ça.
01:00On ne peut pas avoir, pour des maladies qui se soignent, sur un cas, abattre tout un cheptel.
01:05Et donc là aujourd'hui vous vous mobilisez toute la journée.
01:09Est-ce que vous avez prévu d'autres mobilisations ces prochains jours ?
01:11Écoutez, il y a des mobilisations.
01:13Je crois que nos collègues de l'Aveyron sont déjà en train de couper.
01:19Il y a une autoroute de coupé.
01:20On n'est pas là pour embêter les gens.
01:22On sait qu'on a la population avec nous.
01:23Mais si la France perd sa souveraineté alimentaire, nous on n'est pas encore morts.
01:26Il reste 400 000 agriculteurs en France.
01:30Il ne faut pas oublier qu'en 1789, la révolution a commencé de l'agriculture.
01:35Comme je l'ai dit hier, on était plus nombreux, mais on avait moins de moyens.
01:39Les Français n'ont pas morts.
01:41Merci beaucoup Rémi.
01:42Vous l'avez entendu, ils sont en colère.
01:44Les premiers tracteurs commencent à arriver, comme vous pouvez le voir sur les images de Victor Labbé.
01:47Le rassemblement va durer toute la journée.
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