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  • il y a 14 minutes
En Bretagne, les producteurs de choux-fleurs et légumes tirent la sonnette d’alarme: à cause du climat doux, leurs champs débordent de légumes. Une surproduction trop prématurée, que les consommateurs boudent. Ils sont donc obligés de casser leurs prix de vente.

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Transcription
00:00Ça c'est un chou-fleur qui aurait dû donner début janvier et qui là est en production on va dire trois semaines d'avance.
00:07Trop doux, trop tôt. Dans le champ d'Arnaud, les chou-fleurs mûrissent les uns après les autres.
00:12Résultat, deux fois plus de volume que l'an dernier et des prix de vente en chute libre.
00:17Nous clairement, on n'a pas le moral. Ça fait travailler à perte tous les jours, c'est pas marrant.
00:24Même scénario, dans toute la Bretagne où est produit 80% de ce légume.
00:28Conséquence, un prix de vente presque divisé par trois cette année.
00:32Les grands gagnants, ce devraient être les clients. Mais en plein mois de décembre, le produit n'attire pas.
00:38À cette époque-ci, c'est vrai que les gens ne sont pas tellement avec le chou-fleur, vous savez.
00:42Avant les fêtes comme ça, bon voilà.
00:45C'est dommage pour les producteurs, c'est certain. On ne peut pas changer la météo.
00:49Des champs pleins à craquer, jusqu'en Allemagne et en Pologne.
00:52La concurrence est donc féroce sur le marché.
00:55Alors, pour Noël, la filière française n'a qu'un seul souhait.
00:58Un sursaut d'achat des consommateurs.
01:00Aujourd'hui, on a des produits, je vais dire, à 2 euros.
01:03Vous les trouvez en magasin à moins de 2 euros, mais mettons 2 euros.
01:06À 2 euros, vous mangez pour 4 personnes, vous mangez pour 50 centimes.
01:09Et donc, si vous voulez aider les producteurs pour les sauver, juste, il faut acheter.
01:13Selon la filière, ces derniers jours, 30% des chou-fleurs mis sur le marché sont restés invendus.
01:19Merci.
01:20Merci.
01:21Merci.
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