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00:00Toujours avec Jules Torres et Victor Hérault, la colère des agriculteurs qui ne cessent de monter.
00:08Les agriculteurs qui ont manifesté hier dans l'Ariège, on a suivi cela, n'ont pas pu empêcher l'abattage de plus de 200 vaches
00:15qui ont donc débuté ce matin, où un cas de dermatose bovine a été détecté.
00:21La Confédération paysanne appelle à des blocages partout en France pour protester contre la méthode déployée par le gouvernement.
00:27Annie Gennevard, tout à l'heure sur CENI, aux amis ministres de l'Agriculture,
00:31elle considère que l'abattage, c'est la seule solution.
00:35Est-ce qu'on entre dans une nouvelle grande crise selon vous, Jules Torres ? Est-ce qu'on doit la craindre ?
00:40C'est évidemment très difficile à commenter comme chose parce qu'il y a des personnes qui savent.
00:45Il y a ceux qui sont au quotidien à côté des bovins, donc les éleveurs, sans doute la filière de l'agriculture
00:51qui subit le plus de contrôles, qui est la moins rémunératrice, ça c'est la première chose.
00:56Et de l'autre côté, il y a des vétérinaires sanitaires qui considèrent aujourd'hui,
01:00ceux qui sont avec le service du ministère de l'Agriculture et qui considèrent que c'est la bonne chose.
01:05Moi, ce que je regrette, parce qu'on ne va évidemment pas trancher le débat ici,
01:09ce que je regrette en effet, c'est la méthode.
01:11La méthode du gouvernement qui décide, sans même consulter que ce soit la Confédération paysanne,
01:16la FNSEA, la Coordination rurale, les jeunes agriculteurs,
01:19et qui décide comme ça, de manière complètement unilatérale,
01:22eh bien, d'opérer cette chose avec un préfet, donc évidemment, les agriculteurs,
01:27ils voient le préfet arriver, décider comme cela, c'est un petit peu perturbant,
01:31surtout que ces dernières années, les agriculteurs ont quand même fait face à de nombreuses difficultés.
01:35Donc c'est cette méthode, moi, qui m'étonne, qui m'interroge,
01:41je ne comprends pas pourquoi ils ont fait ça.
01:42Quand vous arrivez à mettre dans la rue la Confédération paysanne,
01:46tous les représentants des chambres d'agriculture,
01:50c'est quand même qu'il y a un truc qui ne va pas.
01:51Là, on ne parle pas juste de la Coordination rurale,
01:53qui est sans doute le syndicat qui est le plus féroce,
01:56qui est le moins, avec la politique du gouvernement.
01:59Là, ils ont mis tout le monde dans la rue,
02:00personne n'est content de ce qui est en train de se passer.
02:03Donc ça interroge, et il faut poser cette question,
02:05on ne peut pas le balayer d'un revers de main.
02:06Victor Hérault.
02:07Cette crise-là se greffe sur la crise agricole en France
02:12depuis des années, des années, des années.
02:14Je suis d'accord avec Jules, je pense que nous ne sommes pas en place
02:16de trancher le débat scientifique qu'il y a derrière,
02:18sur est-ce que, oui ou non, l'abattage est la meilleure des solutions.
02:21Si oui, c'est la meilleure des solutions,
02:22alors faisons-le, évidemment, il n'y a pas autre chose à faire.
02:25Ils l'ont fait.
02:26En l'occurrence, c'est ce qu'ils ont fait.
02:28En plus, il faut savoir que c'est une maladie,
02:29la dermatose, extrêmement contagieuse.
02:32Il y avait les mêmes problématiques, si vous voulez, qu'avec le Covid.
02:34C'est-à-dire qu'on pouvait tester des vaches
02:36sans se rendre compte qu'elles étaient infectées.
02:385% de décès, et ça ne mange pas les humains.
02:415% de décès, c'est des millions.
02:42Oui, mais à ce moment-là, c'est des millions de vaches
02:43qui ne seront pas abattues, mais qui mourront d'elles-mêmes.
02:45Bon, on peut le vouloir, mais ça répandrait à la contagion.
02:48Il y a une question aussi de, comment dire,
02:51sanitaire pour tout l'ensemble bovins de France.
02:54Vous étiez pour enfermer tout le monde pendant le Covid ?
02:56Non, pas du tout, alors là, loin de là.
02:57Mais ce que je veux dire, c'est que c'est une question sanitaire
02:59pour l'ensemble des bovins, et tant que c'est encore ciblé,
03:03mieux vaut, effectivement, agir localement,
03:05tant qu'il en est encore temps.
03:05Maintenant, je ne sais pas, encore une fois,
03:07si l'abattage est la meilleure des solutions.
03:09Le gouvernement en a décidé ainsi,
03:11sur appui d'un conseil médical, il faut le rappeler,
03:13les vétérinaires, je suis d'accord avec Jules.
03:15Là, pour le coup, il n'y aura pas de débat.
03:16La méthode gouvernementale, c'est-à-dire ne prévenir personne
03:19et envoyer, en plus, si vous voulez,
03:21les affrontements terribles entre la police et les agriculteurs.
03:23Vous envoyez les blindés contre les agriculteurs.
03:25Exactement, qui sont en plus police ou gendarmerie
03:28contre agriculteurs qui sont deux corps de métier
03:29qui n'ont pas envie de se battre.
03:30Si vous voulez, là, ça crée une crise sur la crise.
03:33Mais ce que je veux dire, c'est qu'il y a aussi des syndicats
03:35qui exacervent ce problème,
03:39encore une fois, de santé bovine,
03:40et qui en refont un contexte, une revendication
03:44dans la crise agricole,
03:45qui sont deux sujets parfaitement distincts.
03:46On va écouter, d'ailleurs, dans quelques instants,
03:48notre invité, le porte-parole de la FNSEA.
03:50Mais je voudrais quand même vous faire écouter
03:52la ministre de l'Agriculture sur ces news,
03:54Annie Gennevard,
03:55qui, elle, évoque quand même l'ultra-gauche.
03:57C'est ce qu'elle explique quand on lui parle,
04:00justement, de ces manifestations,
04:02de ces intercassions hier avec les forces de l'ordre.
04:04Moi, ça me fait mal.
04:05Je déplore ces violences.
04:06Mais il faut savoir que, comme toujours,
04:09quand il y a des événements susceptibles
04:12de créer de l'émoi,
04:13vous avez une ultra-gauche très mobilisée,
04:15qu'on a vue arriver en fin d'après-midi,
04:17et qui ne voulait qu'une chose,
04:18c'est en découdre avec les forces de police,
04:21qui était chargée, simplement,
04:23de permettre l'accès à la ferme.
04:26Et ce que je voudrais dire,
04:27c'est que, d'emblée,
04:29de quoi parlons-nous dans cette affaire ?
04:32Nous parlons d'une maladie très, très grave,
04:34qui n'existait pas sur le territoire national.
04:38Une maladie, qui, si elle n'est pas éradiquée,
04:42peut emporter entre 10 et 15% du cheptel bovin français.
04:47Et je vous propose d'écouter
04:49le président de la coordination rurale de l'eau,
04:53Rémi Baissé,
04:53qui n'est pas du tout d'accord
04:55avec l'analyse de la ministre de l'Agriculture et QT2.
04:58Vous savez pourquoi ils ont accepté l'abattage ?
05:00Parce qu'on les a menacés.
05:01On leur a dit, ce sera 5 000 euros par jour
05:04de refus d'abattage.
05:05Ce sera interdiction de la PAC à vie.
05:08C'est-à-dire la ruine assurée de ces gens.
05:10Est-ce que, pour nos délinquants,
05:12on leur dit, plus de prestations sociales à vie ?
05:14Est-ce que ce sont des délinquants, là ?
05:16Ce sont juste des gens qui veulent sauver
05:18leur outil de travail.
05:18Et la mobilisation va continuer.
05:21Elle va être encore plus dure.
05:23Il y a une approche un petit peu différente,
05:25Victor Hérault.
05:26Mais c'est ce que disait aussi,
05:27encore une fois, on va entendre
05:29Yohann Barbe dans quelques instants,
05:30mais ce que disait Arnaud Rousseau
05:32de la FNSEA tout à l'heure,
05:33le président, qui disait
05:34le mélange des genres,
05:36l'ultra-gauche avec les agriculteurs,
05:38ceci expliquerait peut-être cela,
05:41j'en sais rien.
05:41Si l'ultra-gauche,
05:42je n'ai pas de confirmation
05:43de ces informations-là,
05:44mais si l'ultra-gauche,
05:45effectivement, s'est greffé,
05:46s'est joint à la fête,
05:46si vous pardonnez l'expression,
05:48pour en découdre avec les forces de l'ordre,
05:49c'est vrai que ça rajoute
05:50au cocktail explosif.
05:51Encore une fois,
05:52le gouvernement, dans ces méthodes,
05:53ce qu'on entend,
05:54pour le coup, c'est dramatique.
05:55C'est-à-dire que le gouvernement
05:56n'a pas procédé au chantage
05:57et aux menaces
05:58qu'ont des agriculteurs.
05:59La pédagogie,
06:00à un moment la plus élémentaire,
06:01permettrait de dire
06:02écoutez, c'est pour le bien
06:02de tout l'ensemble bovin de France,
06:05sacrifier quelques lots,
06:06c'est triste, évidemment,
06:07et c'est infiniment triste,
06:08parce que quelque part,
06:09c'est un peu le prolongement
06:10de leur chair pour des agriculteurs.
06:11Mais si ça permet de sauver
06:12l'ensemble bovin de la France,
06:14bon, alors c'est un petit sacrifice
06:16pour une grande cause.
06:17Maintenant, y aller en chantage,
06:19en menaçant de priver
06:20des aides de la PAC,
06:21ou d'infliger des amendes,
06:23ou d'envoyer des blindés,
06:24bon, là, c'est une autre dimension.
06:25On va...
06:26Oui, allez-y, allez-y,
06:27je ne veux pas vous couper le sifflet.
06:30Vous ne me coupez absolument
06:30jamais le sifflet, Stéphanie,
06:31de toute manière,
06:32vous êtes la princesse
06:33de cette émission,
06:33c'est vous qui avez décidé de tout.
06:35Mais du reste,
06:35il y a quand même une chose
06:36qui me heurte,
06:37pardonnez-moi,
06:38dans ce qu'a dit Annie Genevard,
06:41vous savez,
06:42le peu de sympathie que j'ai
06:43pour l'ultra-gauche,
06:44mais l'aile gauche
06:45de la FNSEA,
06:46l'aile d'ultra-gauche
06:47de la FNSEA
06:48ou l'aile d'ultra-gauche
06:48de la coordination rurale,
06:50moi, je ne la connais pas.
06:51Donc, j'ai un petit peu
06:52l'impression qu'on essaye
06:53de nous vendre
06:53cette ultra-gauche-là
06:54pour justifier de l'autre côté
06:56l'envoi de blindés
06:57contre les agriculteurs.
06:59J'ai envie de vous dire,
07:00Victor, elle a un petit peu
07:01effleuré tout à l'heure,
07:02les forces de l'ordre
07:03et les agriculteurs,
07:04c'est la même France.
07:05C'est celle qui défend le pays.
07:07D'un côté, on nourrit,
07:08d'un côté, on défend.
07:09Donc, je ne vois pas
07:10vraiment l'ultra-gauche là-dedans.
07:11Et de toute manière,
07:12s'il y avait des violents
07:13chez les agriculteurs,
07:14ils seraient rabroués
07:15par les agriculteurs eux-mêmes.
07:16On va demander
07:16ce qu'il en pense
07:17à Yohann Barbe,
07:18porte-parole de la FNSEA,
07:20agriculteur dans les Vosges.
07:21Bonsoir, Yohann Barbe.
07:24Bonsoir.
07:24Vous écoutez peut-être
07:25nos débats
07:26avec Jules Torres
07:26et Victor Hérault.
07:28Vous, quelle a été
07:29votre vision,
07:30avant de rentrer
07:31dans le vif du sujet,
07:32de comment fait-on
07:33justement
07:34contre cette maladie
07:36qui a causé
07:37l'abattage
07:38de 200 vaches aujourd'hui ?
07:39Mais déjà,
07:40sur ces affrontements
07:41hier avec les forces
07:43de l'ordre,
07:44quel est votre regard ?
07:47Mon regard,
07:48c'est que c'est
07:48l'imaginable qui arrive.
07:49Je veux dire,
07:50l'affrontement
07:51entre les forces
07:51de l'ordre
07:51et le monde agricole,
07:52ça ne doit pas arriver
07:54parce qu'effectivement,
07:54on défend la même cause,
07:55on défend tous un pays
07:56et ce qui s'est passé
07:58n'est pas logique
07:59et derrière,
07:59il faut juste
08:00qu'on trouve
08:00un peu de sérénité
08:01et de responsabilité
08:03les uns et les autres
08:04pour qu'on puisse
08:05avancer sereinement
08:06dans cette maladie
08:07qui s'appelle
08:07la dermatose nodulaire
08:08contagieuse
08:09qui malheureusement
08:10est en train
08:11de toucher la France
08:12de plus en plus
08:12et si on ne met pas
08:13les mesures en place
08:14nécessaires,
08:15nous n'arriverons pas
08:16à nous en débarrasser
08:17rapidement.
08:18Alors,
08:18vous avez entendu
08:19ce que dit
08:19la Confédération Paysanne,
08:20votre syndicat d'ailleurs
08:21est visé,
08:22la gestion sanitaire
08:23choisie par le gouvernement
08:24et les dirigeants
08:25de la FNSEA
08:26est plus effrayante
08:27que la maladie elle-même.
08:29Qu'est-ce que
08:29vous leur répondez ?
08:31La FNSEA
08:33ne décide de rien
08:35dans tout ça
08:35puisque finalement
08:36on se range derrière
08:37l'avis des scientifiques
08:38qui nous sont mis
08:40à disposition par l'État
08:41quand on parle de l'ANSES
08:42ou la Direction Générale
08:44de la Santé Animale,
08:46la DGN.
08:47Moi,
08:47ce que je veux rappeler
08:48dans tout ça,
08:49c'est qu'il faut
08:49qu'on trouve une solution
08:51rapide pour l'ensemble
08:52du cheptel français.
08:53Et effectivement,
08:54le sacrifice
08:54que certains éleveurs
08:55sont en train de faire,
08:56on s'en rend bien compte.
08:57Nous,
08:57ce qu'on veut,
08:58c'est pouvoir les aider
08:59dans la destruction
09:01de leur cheptel,
09:01on ne va malheureusement
09:02pas les aider.
09:03Par contre,
09:03on peut les aider humainement
09:04et des affrontements
09:06devant les exploitations,
09:07je pense que ça ne les aide
09:07pas humainement.
09:08Là où il faudra être présent,
09:09c'est au moment
09:10de la vaccination
09:10sur tout le cœur de zone
09:12et surtout au moment
09:13du repeuplement.
09:14Donc là,
09:14la FNSEA
09:15saura être présente.
09:16Vous,
09:16est-ce que vous souhaitez
09:17une vaccination
09:19préventive généralisée
09:20même si on a compris
09:21depuis le début
09:22de ce débat
09:23que ce n'était pas
09:23forcément facile
09:24à mettre en place ?
09:27Alors,
09:27c'est pour ça
09:28qu'on ne parle pas
09:28d'une vaccination nationale
09:29mais généralisée
09:31dans les zones touchées
09:32et en plus,
09:33on avait demandé
09:34de vive voix
09:35à la ministre
09:35justement d'avoir
09:36une zone élargie
09:37par rapport
09:38à ces deux nouveaux foyers
09:39pour justement
09:40faire entre guillemets
09:41un cordon sanitaire
09:42sur le sud de la France
09:43et éviter que la maladie
09:44remonte à tout prix
09:45vers le nord.
09:46Le sud de la France
09:46est encore
09:47dans des températures
09:47assez élevées
09:48et malheureusement
09:49les vecteurs,
09:50notamment moustiques,
09:51sont encore actifs
09:52et tout ça,
09:53il faut que ça s'arrête
09:53et c'est pour ça
09:54qu'on a demandé
09:55à la ministre
09:55d'élargir la vaccination.
09:57Alors,
09:57est-ce que le nombre
09:58de départements
09:58est suffisant ou pas ?
10:00Ce qui est sûr,
10:00c'est que la ligne
10:01qui a été décidée,
10:02c'est finalement
10:02la même ligne
10:03qu'on avait décidée
10:03au moment de la MHE,
10:05cette maladie
10:06qui avait touché
10:07aussi le sud de la France
10:07et quand on a fait
10:08cette ligne,
10:09ça avait permis
10:09quand même
10:09de stopper
10:10la propagation
10:11de la maladie.
10:13Victor Hérault,
10:13rapidement.
10:14Bonsoir monsieur,
10:15il me semble que
10:15pour traiter la tuberculose,
10:17il y a déjà
10:17ce protocole d'abattage
10:19qui soit total
10:20ou partiel,
10:21pourquoi est-ce que
10:21sur la question
10:22de la dermatose,
10:22là ça s'enflamme
10:23alors que jusqu'à
10:24ces dernières années,
10:25ça n'était pas le cas
10:26pour la tuberculose ?
10:28Ça n'était pas le cas
10:30et ça l'est toujours pas
10:30puisque malheureusement
10:31on abat toujours
10:32des animaux
10:32par rapport à la tuberculose.
10:34Alors la tuberculose,
10:35la différence c'est que
10:36la viande n'est pas consommable
10:37par rapport à l'homme
10:39donc c'est sûr
10:40qu'il y a des conséquences
10:41plus directes.
10:42Là aujourd'hui,
10:43on a l'impression
10:43que tout est consommable
10:44mais la différence
10:45c'est que sur les animaux
10:47au niveau de la DNC,
10:48c'est les animaux
10:48eux-mêmes qui souffrent.
10:50Donc là,
10:50c'est des animaux
10:51qui seraient en souffrance
10:52et on ne voit pas pourquoi
10:53les laisser en souffrance
10:54et surtout faire subir
10:55à d'autres animaux
10:56la souffrance
10:56si jamais on laissait
10:57se développer la maladie
10:58sur le territoire national.
11:00Et quand on est éleveur,
11:01ce qui est important,
11:01c'est surtout déjà
11:02d'avoir des animaux
11:02en bonne santé.
11:04Et là où on dit aussi
11:05à la ministre
11:06de prendre les devants,
11:07elle a créé
11:08les assises du sanitaire,
11:09on lui avait dit
11:09il faut avancer,
11:10la DNC est arrivée,
11:11les assises se sont arrêtées.
11:13Mais nous,
11:13on veut une réponse plus large,
11:14notamment sur la capacité
11:15à utiliser de la vaccination
11:17pour protéger nos troupeaux
11:18et malheureusement,
11:19aujourd'hui,
11:19la vaccination sur la DNC
11:21c'est un vaccin réglementé
11:22par l'État et l'Europe
11:23et nous ne pouvons pas
11:24l'utiliser en tant qu'éleveur
11:25et surtout,
11:26ça empêcherait
11:27tout commerce
11:29de bestiaux
11:30mais aussi de fromage.
11:31Donc c'est ça qui est dangereux.
11:32Donc il faut que la Commission européenne
11:33et la France
11:34portent au effort
11:35la possibilité
11:36de protéger les troupeaux
11:37avant même que de parler
11:38de vaccination sur le territoire.
11:39C'est pour ça
11:40qu'on ne peut pas tout mélanger
11:41quand on se bat devant une exploitation.
11:43Il faut surtout déjà
11:44défendre l'élevage français
11:44avant de penser
11:46juste faire de l'émotion
11:47et surtout de l'image.
11:49Merci beaucoup,
11:49Yohann Barbe,
11:50porte-parole de la FNSEA
11:51agriculteur dans les Vos.
11:53J'ai noté
11:53que le gouvernement
11:54annonce donc étendre
11:55la zone de vaccination
11:56obligatoire
11:57autour des deux foyers
11:58de dermatose nodulaire
11:59découvert donc dans le sud-ouest.
12:02Restez avec nous,
12:02on se retrouve dans quelques instants.
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