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Dermatose nodulaire : «Il faut aider humainement les agriculteurs et élargir la vaccination», intime Yohann Barbe, porte-parole de la FNSEA et agriculteur dans les Vosges
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il y a 6 minutes
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00:00
Toujours avec Jules Torres et Victor Hérault, la colère des agriculteurs qui ne cessent de monter.
00:08
Les agriculteurs qui ont manifesté hier dans l'Ariège, on a suivi cela, n'ont pas pu empêcher l'abattage de plus de 200 vaches
00:15
qui ont donc débuté ce matin, où un cas de dermatose bovine a été détecté.
00:21
La Confédération paysanne appelle à des blocages partout en France pour protester contre la méthode déployée par le gouvernement.
00:27
Annie Gennevard, tout à l'heure sur CENI, aux amis ministres de l'Agriculture,
00:31
elle considère que l'abattage, c'est la seule solution.
00:35
Est-ce qu'on entre dans une nouvelle grande crise selon vous, Jules Torres ? Est-ce qu'on doit la craindre ?
00:40
C'est évidemment très difficile à commenter comme chose parce qu'il y a des personnes qui savent.
00:45
Il y a ceux qui sont au quotidien à côté des bovins, donc les éleveurs, sans doute la filière de l'agriculture
00:51
qui subit le plus de contrôles, qui est la moins rémunératrice, ça c'est la première chose.
00:56
Et de l'autre côté, il y a des vétérinaires sanitaires qui considèrent aujourd'hui,
01:00
ceux qui sont avec le service du ministère de l'Agriculture et qui considèrent que c'est la bonne chose.
01:05
Moi, ce que je regrette, parce qu'on ne va évidemment pas trancher le débat ici,
01:09
ce que je regrette en effet, c'est la méthode.
01:11
La méthode du gouvernement qui décide, sans même consulter que ce soit la Confédération paysanne,
01:16
la FNSEA, la Coordination rurale, les jeunes agriculteurs,
01:19
et qui décide comme ça, de manière complètement unilatérale,
01:22
eh bien, d'opérer cette chose avec un préfet, donc évidemment, les agriculteurs,
01:27
ils voient le préfet arriver, décider comme cela, c'est un petit peu perturbant,
01:31
surtout que ces dernières années, les agriculteurs ont quand même fait face à de nombreuses difficultés.
01:35
Donc c'est cette méthode, moi, qui m'étonne, qui m'interroge,
01:41
je ne comprends pas pourquoi ils ont fait ça.
01:42
Quand vous arrivez à mettre dans la rue la Confédération paysanne,
01:46
tous les représentants des chambres d'agriculture,
01:50
c'est quand même qu'il y a un truc qui ne va pas.
01:51
Là, on ne parle pas juste de la Coordination rurale,
01:53
qui est sans doute le syndicat qui est le plus féroce,
01:56
qui est le moins, avec la politique du gouvernement.
01:59
Là, ils ont mis tout le monde dans la rue,
02:00
personne n'est content de ce qui est en train de se passer.
02:03
Donc ça interroge, et il faut poser cette question,
02:05
on ne peut pas le balayer d'un revers de main.
02:06
Victor Hérault.
02:07
Cette crise-là se greffe sur la crise agricole en France
02:12
depuis des années, des années, des années.
02:14
Je suis d'accord avec Jules, je pense que nous ne sommes pas en place
02:16
de trancher le débat scientifique qu'il y a derrière,
02:18
sur est-ce que, oui ou non, l'abattage est la meilleure des solutions.
02:21
Si oui, c'est la meilleure des solutions,
02:22
alors faisons-le, évidemment, il n'y a pas autre chose à faire.
02:25
Ils l'ont fait.
02:26
En l'occurrence, c'est ce qu'ils ont fait.
02:28
En plus, il faut savoir que c'est une maladie,
02:29
la dermatose, extrêmement contagieuse.
02:32
Il y avait les mêmes problématiques, si vous voulez, qu'avec le Covid.
02:34
C'est-à-dire qu'on pouvait tester des vaches
02:36
sans se rendre compte qu'elles étaient infectées.
02:38
5% de décès, et ça ne mange pas les humains.
02:41
5% de décès, c'est des millions.
02:42
Oui, mais à ce moment-là, c'est des millions de vaches
02:43
qui ne seront pas abattues, mais qui mourront d'elles-mêmes.
02:45
Bon, on peut le vouloir, mais ça répandrait à la contagion.
02:48
Il y a une question aussi de, comment dire,
02:51
sanitaire pour tout l'ensemble bovins de France.
02:54
Vous étiez pour enfermer tout le monde pendant le Covid ?
02:56
Non, pas du tout, alors là, loin de là.
02:57
Mais ce que je veux dire, c'est que c'est une question sanitaire
02:59
pour l'ensemble des bovins, et tant que c'est encore ciblé,
03:03
mieux vaut, effectivement, agir localement,
03:05
tant qu'il en est encore temps.
03:05
Maintenant, je ne sais pas, encore une fois,
03:07
si l'abattage est la meilleure des solutions.
03:09
Le gouvernement en a décidé ainsi,
03:11
sur appui d'un conseil médical, il faut le rappeler,
03:13
les vétérinaires, je suis d'accord avec Jules.
03:15
Là, pour le coup, il n'y aura pas de débat.
03:16
La méthode gouvernementale, c'est-à-dire ne prévenir personne
03:19
et envoyer, en plus, si vous voulez,
03:21
les affrontements terribles entre la police et les agriculteurs.
03:23
Vous envoyez les blindés contre les agriculteurs.
03:25
Exactement, qui sont en plus police ou gendarmerie
03:28
contre agriculteurs qui sont deux corps de métier
03:29
qui n'ont pas envie de se battre.
03:30
Si vous voulez, là, ça crée une crise sur la crise.
03:33
Mais ce que je veux dire, c'est qu'il y a aussi des syndicats
03:35
qui exacervent ce problème,
03:39
encore une fois, de santé bovine,
03:40
et qui en refont un contexte, une revendication
03:44
dans la crise agricole,
03:45
qui sont deux sujets parfaitement distincts.
03:46
On va écouter, d'ailleurs, dans quelques instants,
03:48
notre invité, le porte-parole de la FNSEA.
03:50
Mais je voudrais quand même vous faire écouter
03:52
la ministre de l'Agriculture sur ces news,
03:54
Annie Gennevard,
03:55
qui, elle, évoque quand même l'ultra-gauche.
03:57
C'est ce qu'elle explique quand on lui parle,
04:00
justement, de ces manifestations,
04:02
de ces intercassions hier avec les forces de l'ordre.
04:04
Moi, ça me fait mal.
04:05
Je déplore ces violences.
04:06
Mais il faut savoir que, comme toujours,
04:09
quand il y a des événements susceptibles
04:12
de créer de l'émoi,
04:13
vous avez une ultra-gauche très mobilisée,
04:15
qu'on a vue arriver en fin d'après-midi,
04:17
et qui ne voulait qu'une chose,
04:18
c'est en découdre avec les forces de police,
04:21
qui était chargée, simplement,
04:23
de permettre l'accès à la ferme.
04:26
Et ce que je voudrais dire,
04:27
c'est que, d'emblée,
04:29
de quoi parlons-nous dans cette affaire ?
04:32
Nous parlons d'une maladie très, très grave,
04:34
qui n'existait pas sur le territoire national.
04:38
Une maladie, qui, si elle n'est pas éradiquée,
04:42
peut emporter entre 10 et 15% du cheptel bovin français.
04:47
Et je vous propose d'écouter
04:49
le président de la coordination rurale de l'eau,
04:53
Rémi Baissé,
04:53
qui n'est pas du tout d'accord
04:55
avec l'analyse de la ministre de l'Agriculture et QT2.
04:58
Vous savez pourquoi ils ont accepté l'abattage ?
05:00
Parce qu'on les a menacés.
05:01
On leur a dit, ce sera 5 000 euros par jour
05:04
de refus d'abattage.
05:05
Ce sera interdiction de la PAC à vie.
05:08
C'est-à-dire la ruine assurée de ces gens.
05:10
Est-ce que, pour nos délinquants,
05:12
on leur dit, plus de prestations sociales à vie ?
05:14
Est-ce que ce sont des délinquants, là ?
05:16
Ce sont juste des gens qui veulent sauver
05:18
leur outil de travail.
05:18
Et la mobilisation va continuer.
05:21
Elle va être encore plus dure.
05:23
Il y a une approche un petit peu différente,
05:25
Victor Hérault.
05:26
Mais c'est ce que disait aussi,
05:27
encore une fois, on va entendre
05:29
Yohann Barbe dans quelques instants,
05:30
mais ce que disait Arnaud Rousseau
05:32
de la FNSEA tout à l'heure,
05:33
le président, qui disait
05:34
le mélange des genres,
05:36
l'ultra-gauche avec les agriculteurs,
05:38
ceci expliquerait peut-être cela,
05:41
j'en sais rien.
05:41
Si l'ultra-gauche,
05:42
je n'ai pas de confirmation
05:43
de ces informations-là,
05:44
mais si l'ultra-gauche,
05:45
effectivement, s'est greffé,
05:46
s'est joint à la fête,
05:46
si vous pardonnez l'expression,
05:48
pour en découdre avec les forces de l'ordre,
05:49
c'est vrai que ça rajoute
05:50
au cocktail explosif.
05:51
Encore une fois,
05:52
le gouvernement, dans ces méthodes,
05:53
ce qu'on entend,
05:54
pour le coup, c'est dramatique.
05:55
C'est-à-dire que le gouvernement
05:56
n'a pas procédé au chantage
05:57
et aux menaces
05:58
qu'ont des agriculteurs.
05:59
La pédagogie,
06:00
à un moment la plus élémentaire,
06:01
permettrait de dire
06:02
écoutez, c'est pour le bien
06:02
de tout l'ensemble bovin de France,
06:05
sacrifier quelques lots,
06:06
c'est triste, évidemment,
06:07
et c'est infiniment triste,
06:08
parce que quelque part,
06:09
c'est un peu le prolongement
06:10
de leur chair pour des agriculteurs.
06:11
Mais si ça permet de sauver
06:12
l'ensemble bovin de la France,
06:14
bon, alors c'est un petit sacrifice
06:16
pour une grande cause.
06:17
Maintenant, y aller en chantage,
06:19
en menaçant de priver
06:20
des aides de la PAC,
06:21
ou d'infliger des amendes,
06:23
ou d'envoyer des blindés,
06:24
bon, là, c'est une autre dimension.
06:25
On va...
06:26
Oui, allez-y, allez-y,
06:27
je ne veux pas vous couper le sifflet.
06:30
Vous ne me coupez absolument
06:30
jamais le sifflet, Stéphanie,
06:31
de toute manière,
06:32
vous êtes la princesse
06:33
de cette émission,
06:33
c'est vous qui avez décidé de tout.
06:35
Mais du reste,
06:35
il y a quand même une chose
06:36
qui me heurte,
06:37
pardonnez-moi,
06:38
dans ce qu'a dit Annie Genevard,
06:41
vous savez,
06:42
le peu de sympathie que j'ai
06:43
pour l'ultra-gauche,
06:44
mais l'aile gauche
06:45
de la FNSEA,
06:46
l'aile d'ultra-gauche
06:47
de la FNSEA
06:48
ou l'aile d'ultra-gauche
06:48
de la coordination rurale,
06:50
moi, je ne la connais pas.
06:51
Donc, j'ai un petit peu
06:52
l'impression qu'on essaye
06:53
de nous vendre
06:53
cette ultra-gauche-là
06:54
pour justifier de l'autre côté
06:56
l'envoi de blindés
06:57
contre les agriculteurs.
06:59
J'ai envie de vous dire,
07:00
Victor, elle a un petit peu
07:01
effleuré tout à l'heure,
07:02
les forces de l'ordre
07:03
et les agriculteurs,
07:04
c'est la même France.
07:05
C'est celle qui défend le pays.
07:07
D'un côté, on nourrit,
07:08
d'un côté, on défend.
07:09
Donc, je ne vois pas
07:10
vraiment l'ultra-gauche là-dedans.
07:11
Et de toute manière,
07:12
s'il y avait des violents
07:13
chez les agriculteurs,
07:14
ils seraient rabroués
07:15
par les agriculteurs eux-mêmes.
07:16
On va demander
07:16
ce qu'il en pense
07:17
à Yohann Barbe,
07:18
porte-parole de la FNSEA,
07:20
agriculteur dans les Vosges.
07:21
Bonsoir, Yohann Barbe.
07:24
Bonsoir.
07:24
Vous écoutez peut-être
07:25
nos débats
07:26
avec Jules Torres
07:26
et Victor Hérault.
07:28
Vous, quelle a été
07:29
votre vision,
07:30
avant de rentrer
07:31
dans le vif du sujet,
07:32
de comment fait-on
07:33
justement
07:34
contre cette maladie
07:36
qui a causé
07:37
l'abattage
07:38
de 200 vaches aujourd'hui ?
07:39
Mais déjà,
07:40
sur ces affrontements
07:41
hier avec les forces
07:43
de l'ordre,
07:44
quel est votre regard ?
07:47
Mon regard,
07:48
c'est que c'est
07:48
l'imaginable qui arrive.
07:49
Je veux dire,
07:50
l'affrontement
07:51
entre les forces
07:51
de l'ordre
07:51
et le monde agricole,
07:52
ça ne doit pas arriver
07:54
parce qu'effectivement,
07:54
on défend la même cause,
07:55
on défend tous un pays
07:56
et ce qui s'est passé
07:58
n'est pas logique
07:59
et derrière,
07:59
il faut juste
08:00
qu'on trouve
08:00
un peu de sérénité
08:01
et de responsabilité
08:03
les uns et les autres
08:04
pour qu'on puisse
08:05
avancer sereinement
08:06
dans cette maladie
08:07
qui s'appelle
08:07
la dermatose nodulaire
08:08
contagieuse
08:09
qui malheureusement
08:10
est en train
08:11
de toucher la France
08:12
de plus en plus
08:12
et si on ne met pas
08:13
les mesures en place
08:14
nécessaires,
08:15
nous n'arriverons pas
08:16
à nous en débarrasser
08:17
rapidement.
08:18
Alors,
08:18
vous avez entendu
08:19
ce que dit
08:19
la Confédération Paysanne,
08:20
votre syndicat d'ailleurs
08:21
est visé,
08:22
la gestion sanitaire
08:23
choisie par le gouvernement
08:24
et les dirigeants
08:25
de la FNSEA
08:26
est plus effrayante
08:27
que la maladie elle-même.
08:29
Qu'est-ce que
08:29
vous leur répondez ?
08:31
La FNSEA
08:33
ne décide de rien
08:35
dans tout ça
08:35
puisque finalement
08:36
on se range derrière
08:37
l'avis des scientifiques
08:38
qui nous sont mis
08:40
à disposition par l'État
08:41
quand on parle de l'ANSES
08:42
ou la Direction Générale
08:44
de la Santé Animale,
08:46
la DGN.
08:47
Moi,
08:47
ce que je veux rappeler
08:48
dans tout ça,
08:49
c'est qu'il faut
08:49
qu'on trouve une solution
08:51
rapide pour l'ensemble
08:52
du cheptel français.
08:53
Et effectivement,
08:54
le sacrifice
08:54
que certains éleveurs
08:55
sont en train de faire,
08:56
on s'en rend bien compte.
08:57
Nous,
08:57
ce qu'on veut,
08:58
c'est pouvoir les aider
08:59
dans la destruction
09:01
de leur cheptel,
09:01
on ne va malheureusement
09:02
pas les aider.
09:03
Par contre,
09:03
on peut les aider humainement
09:04
et des affrontements
09:06
devant les exploitations,
09:07
je pense que ça ne les aide
09:07
pas humainement.
09:08
Là où il faudra être présent,
09:09
c'est au moment
09:10
de la vaccination
09:10
sur tout le cœur de zone
09:12
et surtout au moment
09:13
du repeuplement.
09:14
Donc là,
09:14
la FNSEA
09:15
saura être présente.
09:16
Vous,
09:16
est-ce que vous souhaitez
09:17
une vaccination
09:19
préventive généralisée
09:20
même si on a compris
09:21
depuis le début
09:22
de ce débat
09:23
que ce n'était pas
09:23
forcément facile
09:24
à mettre en place ?
09:27
Alors,
09:27
c'est pour ça
09:28
qu'on ne parle pas
09:28
d'une vaccination nationale
09:29
mais généralisée
09:31
dans les zones touchées
09:32
et en plus,
09:33
on avait demandé
09:34
de vive voix
09:35
à la ministre
09:35
justement d'avoir
09:36
une zone élargie
09:37
par rapport
09:38
à ces deux nouveaux foyers
09:39
pour justement
09:40
faire entre guillemets
09:41
un cordon sanitaire
09:42
sur le sud de la France
09:43
et éviter que la maladie
09:44
remonte à tout prix
09:45
vers le nord.
09:46
Le sud de la France
09:46
est encore
09:47
dans des températures
09:47
assez élevées
09:48
et malheureusement
09:49
les vecteurs,
09:50
notamment moustiques,
09:51
sont encore actifs
09:52
et tout ça,
09:53
il faut que ça s'arrête
09:53
et c'est pour ça
09:54
qu'on a demandé
09:55
à la ministre
09:55
d'élargir la vaccination.
09:57
Alors,
09:57
est-ce que le nombre
09:58
de départements
09:58
est suffisant ou pas ?
10:00
Ce qui est sûr,
10:00
c'est que la ligne
10:01
qui a été décidée,
10:02
c'est finalement
10:02
la même ligne
10:03
qu'on avait décidée
10:03
au moment de la MHE,
10:05
cette maladie
10:06
qui avait touché
10:07
aussi le sud de la France
10:07
et quand on a fait
10:08
cette ligne,
10:09
ça avait permis
10:09
quand même
10:09
de stopper
10:10
la propagation
10:11
de la maladie.
10:13
Victor Hérault,
10:13
rapidement.
10:14
Bonsoir monsieur,
10:15
il me semble que
10:15
pour traiter la tuberculose,
10:17
il y a déjà
10:17
ce protocole d'abattage
10:19
qui soit total
10:20
ou partiel,
10:21
pourquoi est-ce que
10:21
sur la question
10:22
de la dermatose,
10:22
là ça s'enflamme
10:23
alors que jusqu'à
10:24
ces dernières années,
10:25
ça n'était pas le cas
10:26
pour la tuberculose ?
10:28
Ça n'était pas le cas
10:30
et ça l'est toujours pas
10:30
puisque malheureusement
10:31
on abat toujours
10:32
des animaux
10:32
par rapport à la tuberculose.
10:34
Alors la tuberculose,
10:35
la différence c'est que
10:36
la viande n'est pas consommable
10:37
par rapport à l'homme
10:39
donc c'est sûr
10:40
qu'il y a des conséquences
10:41
plus directes.
10:42
Là aujourd'hui,
10:43
on a l'impression
10:43
que tout est consommable
10:44
mais la différence
10:45
c'est que sur les animaux
10:47
au niveau de la DNC,
10:48
c'est les animaux
10:48
eux-mêmes qui souffrent.
10:50
Donc là,
10:50
c'est des animaux
10:51
qui seraient en souffrance
10:52
et on ne voit pas pourquoi
10:53
les laisser en souffrance
10:54
et surtout faire subir
10:55
à d'autres animaux
10:56
la souffrance
10:56
si jamais on laissait
10:57
se développer la maladie
10:58
sur le territoire national.
11:00
Et quand on est éleveur,
11:01
ce qui est important,
11:01
c'est surtout déjà
11:02
d'avoir des animaux
11:02
en bonne santé.
11:04
Et là où on dit aussi
11:05
à la ministre
11:06
de prendre les devants,
11:07
elle a créé
11:08
les assises du sanitaire,
11:09
on lui avait dit
11:09
il faut avancer,
11:10
la DNC est arrivée,
11:11
les assises se sont arrêtées.
11:13
Mais nous,
11:13
on veut une réponse plus large,
11:14
notamment sur la capacité
11:15
à utiliser de la vaccination
11:17
pour protéger nos troupeaux
11:18
et malheureusement,
11:19
aujourd'hui,
11:19
la vaccination sur la DNC
11:21
c'est un vaccin réglementé
11:22
par l'État et l'Europe
11:23
et nous ne pouvons pas
11:24
l'utiliser en tant qu'éleveur
11:25
et surtout,
11:26
ça empêcherait
11:27
tout commerce
11:29
de bestiaux
11:30
mais aussi de fromage.
11:31
Donc c'est ça qui est dangereux.
11:32
Donc il faut que la Commission européenne
11:33
et la France
11:34
portent au effort
11:35
la possibilité
11:36
de protéger les troupeaux
11:37
avant même que de parler
11:38
de vaccination sur le territoire.
11:39
C'est pour ça
11:40
qu'on ne peut pas tout mélanger
11:41
quand on se bat devant une exploitation.
11:43
Il faut surtout déjà
11:44
défendre l'élevage français
11:44
avant de penser
11:46
juste faire de l'émotion
11:47
et surtout de l'image.
11:49
Merci beaucoup,
11:49
Yohann Barbe,
11:50
porte-parole de la FNSEA
11:51
agriculteur dans les Vos.
11:53
J'ai noté
11:53
que le gouvernement
11:54
annonce donc étendre
11:55
la zone de vaccination
11:56
obligatoire
11:57
autour des deux foyers
11:58
de dermatose nodulaire
11:59
découvert donc dans le sud-ouest.
12:02
Restez avec nous,
12:02
on se retrouve dans quelques instants.
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