Eloi Nespoulous : «Arnaud Rousseau n'a pas de vaches, il ne peux pas se mettre à notre place»

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00:00– Oui, il n'y a pas de risque, parce qu'à partir du moment où on a négocié avec nos pays partenaires,

00:05le prix se maintiendra, il y a un manque de bovins, il est clair,

00:09donc l'Italie et l'Espagne continueront à payer le prix qu'il faut,

00:15puisque le bovin viande n'est plus là, il n'y a plus le marché,

00:20donc en vaccinant, en négociant, on gardera les mêmes coûts.

00:24– Vous vous sentez assez soutenu ?

00:26– Pardon, que M. Rousseau n'a pas de vache,

00:30et je pense qu'il ne peut pas se mettre à la place des éleveurs,

00:32puisque sur l'autoroute aujourd'hui, nous avons des casquettes vertes et des casquettes rouges,

00:38donc qui sont avec nous et qui ne comprennent pas la position de leur président.

00:41– Oui, alors il est effectivement céréalier, si je ne m'abuse,

00:45mais bon, après il représente tous les agriculteurs.

00:49Vous vous sentez assez soutenu, c'était ma question, par le gouvernement ?

00:54– Complètement pas, là, nous, notre préfète, elle nous écoute,

00:58mais on voit que depuis juin, on martèle l'arrêt de l'abattage, la vaccination,

01:04et je crois qu'on va, vous allez le vérifier dans quelques mois,

01:06mais la Serre aura raison, puisque la France entière sera vaccinée,

01:10la maladie a échappé, on a vu que pendant qu'on était en Ariège,

01:13il y a eu deux foyers nouveaux en Haute-Pyrénée,

01:17encore à 90 ou 100 kilomètres de là, on ne sait pas.

01:21Là, je vous dis, si on contrôle, on va chercher, on va trouver,

01:23on va trouver, il y aura, on ne va pas avoir que ces trois cas en Occitanie,

01:27de nouveau, on va en avoir partout, je mets ma main à couper.

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