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  • il y a 9 heures
«Ces petits agriculteurs ne comptent pas. C'est au-delà du mépris. Qu'ils se révoltent ou non, on s'en moque», dénonce Vincent Roy

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Transcription
00:00Il y a deux choses dans cette affaire. Il y a l'application forçonnée du principe de précaution.
00:04Dès lors qu'une vache a été contaminée, de toute façon, il faut éradiquer l'intégralité du troupeau
00:09pour être sûr qu'il n'y ait aucun problème sans appliquer aucune autre forme de protocole.
00:14Et puis surtout, et puis aussi, et il faut terminer en le disant, ces petits agriculteurs,
00:19car il s'agit de petits éleveurs, un troupeau de 200 vaches, ce n'est pas grand-chose.
00:23Ceux-là, ils ne comptent pas. On n'en a rien à faire. C'est même plus, c'est au-delà du mépris.
00:29C'est-à-dire qu'on n'applique une loi, effectivement, verticale, surajoutée à une loi européenne.
00:34Mais de toute façon, de ces gens, on s'en moque, qui se révoltent, qui ne se révoltent pas.
00:40Je veux dire, ce n'est pas des gens qui rentrent en compte, ils ne rentrent pas dans un calcul
00:44de ce que pourrait être globalement l'agriculture française.
00:47Donc ceux-là, on peut les défier, on peut leur envoyer les gendarmes.
00:51On n'a plus que du mépris pour eux. Il n'existe à peine pour l'État.
00:56À preuve, encore une fois, le ministre ne vient même pas, ne serait-ce que pour expliquer la procédure
01:02et pour discuter avec eux, pour leur tendre la main en disant, à tout le moins, je vous écoute.
01:07Mais on n'a même pas besoin de les écouter, vu qu'ils n'existent pas.
01:11Sous-titrage Société Radio-Canada
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