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  • il y a 2 jours
Le député européen et porte-parole du RN Matthieu Valet, évoque le mouvement des agriculteurs à Toulouse. «L'accord avec le Mercosur met à genoux notre agriculture», selon lui.

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Transcription
00:00D'abord, je trouve que c'est un mépris pour nos agriculteurs de devoir sauter sur l'opportunité
00:04d'un dépassement du chef de l'État, qui n'est pas prévu pour ça, que de les recevoir
00:07parce qu'ils ne sont pas reçus normalement.
00:08Ils devraient être reçus à l'Élysée, les agriculteurs, avec Alain Gennevard, la ministre de l'Agriculture,
00:11parce que le Mercosur met à genoux nos agriculteurs, nos producteurs, nos cultivateurs.
00:15Et nous, au Parlement européen, avec Jordan Berder, on se bain contre le pacte vert qu'ils appellent le Green Deal
00:19parce qu'en fait, c'est très simple.
00:20Le chef de l'État, en catimini, Mme von der Leyen, la présidente de la Commission européenne,
00:23avait déjà mis un coup de pain en dos à la France
00:25puisqu'elle avait été, finalement, commencé les étapes du validation de ce traité lors de cet été.
00:32Et là, on a M. Macron qui a dit qu'il se battrait pour nos agriculteurs
00:34et derrière, finalement, il revient sur sa position.
00:36Ça veut dire quoi, concrètement, pour les gens ?
00:38Vous savez, les clauses miroirs, l'exigence d'avoir les mêmes normes chez les autres qu'on exige chez nous.
00:43C'est de la foutaise puisqu'aujourd'hui, ça n'est pas fait et c'est ce que les agriculteurs demandent.
00:46Les surnormes, en plus de ce que Bruxelles impose, nous, on est les faillots de l'Europe.
00:49Emmanuel Macron devait simplifier, devait arrêter.
00:51Il a accentué.
00:53Donc, évidemment que nous, on se bat contre ce traité de libre-échange
00:56et parce qu'aujourd'hui, vous avez, sur tous les sujets, le blé, le poulet,
01:01toutes ces thématiques, il y a du libre-échange à goût.
01:04C'est-à-dire pour ça aussi...
01:04Mais je propose la question, que vaut la parole du président ?
01:06Rien, il a menti.
01:07Vous vous rendez compte de dire que la parole du président ne veut rien ?
01:10Mais la parole publique, c'est pour ça que si on veut qu'elle soit respectée,
01:12en tout cas le chef de l'État, c'est de tenir les engagements qui ont été tenus.
01:15Et là, j'ai l'impression, et pardon, parce qu'il faut être humain quand on est responsable politique
01:18et quand on fait de la politique, on ne peut pas dire qu'on reçoit à côté d'un déplacement des agriculteurs
01:23parce qu'ils viennent manifester.
01:25Il faut les recevoir en grande pompe pour réellement avancer sur tous ces sujets.
01:28Mais si, en France, Emmanuel Macron dit...
01:31Les recevoir en grande pompe pour faire le contraire de ce qu'on a dit, ça n'est rien.
01:34Moi, surtout, il faut avoir une parole.
01:36C'est ça en politique.
01:37Vous savez que Gilles Penel, qui est un député européen de Bretagne
01:39et qui se bat en commission agriculture au Parlement européen,
01:43Madame Hayé, je le dis, ce n'est pas méchant,
01:45elle ne vient jamais à cette commission.
01:46Nous, on ne fait pas uniquement des plateaux et en paniquant sur le terrain.
01:49Parce que vous savez, tous les mois, ils viennent à Strasbourg
01:51lorsqu'on siège en plénière les agriculteurs, on va les rencontrer.
01:53Mais on se bat réellement en commission et au Parlement sur tous ces sujets
01:57parce que vous avez une partie du Parlement européen qui veut se traiter.
02:00L'Allemagne le veut, d'autres pays le veulent, parce que c'est leur intérêt.
02:03Donc nous, on essaye d'être à la hauteur de la confiance que les Français nous ont fait.
02:07Je rappelle qu'on arrivait en tête aux élections européennes avec Jordan Bardella et Marine Le Pen.
02:10On essaye d'être, finalement, à chaque fois, aux avant-posés défenses.
02:13Sol Jordan, je terminerai sur ça, Jean-Marc,
02:16Sol Jordan Bardella a fait un courrier à tous les groupes politiques pour dire
02:18laissons les querelles politiques de côté, laissons les esprits partisans de côté,
02:21soyons tous derrière nos agriculteurs.
02:23Je passe à M. Bellamy, je pense à Mme Marion Maréchal, je pense à Mme Kinafo,
02:26pour qu'on puisse aller vers nos agriculteurs et au soutien de nos agriculteurs.
02:29Je vous dis une fois de plus.
02:31– Sous-titrage Société Radio-Canada
02:35Merci.
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