C'est une proposition du député apparenté LFI, Aymeric Caron: travailler 15 heures par semaine. L'élu de Paris plaide pour une "rupture radicale" dans le monde du travail.
00:00Moi, je pense qu'Emerick Caron confond sa propre situation avec celle des Français.
00:05J'imagine, vu le niveau de ses propositions, qu'il ne travaille pas beaucoup de plus que 15 heures par semaine.
00:11Je pense qu'il est même très en dessous.
00:13Voilà, moi, ce que je vois, c'est que la France est en train de disparaître.
00:18Elle s'efface de la scène mondiale. Elle n'existe plus aux yeux du monde.
00:22Est-ce qu'il y a pas une tendance quand même à moins travailler, puisqu'on annonce l'intelligence artificielle, la robotique ?
00:27Dans les pays qui déclinent, bien sûr, mais je vous invite à aller voir ce qui se passe aux États-Unis, en Chine, en Allemagne même, dans les pays dynamiques.
00:36On bosse, ça charbonne, parce qu'on n'a rien sans rien.
00:39Et la tendance en France à cette espèce de slow life, on se recroqueville sur son petit bien-être, on a six mois de congés paternité.
00:53Il y a une proposition de cinq ans de congés paternité qui a été faite par l'Emerick Caron.
00:56Voilà, cinq ans de congés paternité, mais bien sûr, vous voyez que si moi, j'étais déjà Margaret Thatcher, lui, il veut cinq ans, évidemment.
01:05Si vous voulez, cette tendance générale à ne plus rien foutre, moi, je veux bien, mais comment ça se passe en pratique ?
01:10Qu'est-ce qui se passe ? C'est que c'est une minorité qui finit par porter tout l'effort national.
01:16Et c'est ça, aujourd'hui, qui se passe en France, c'est que vous avez une minorité de gens qui continuent à travailler, qui continuent à s'emmerder à travailler, et qui sont surtaxés.
01:25Prenez les chiffres de la fiscalité sur les classes moyennes, classes moyennes supérieures.
01:30En réalité, ce sont elles qui portent ce pays sur leurs épaules.
01:33Donc, moi, je veux bien, toutes ces propositions, honnêtement, là, on est dans le cadre d'une proposition qui est quand même à la frontière de la stupidité.
01:40Je veux bien qu'il y ait de l'idéologie, mais enfin, de l'idéologie à quand même l'erreur bête et méchante.
01:45Là, on est plus quand même dans l'erreur.
01:47Moi, ça m'inquiète parce que ce qui nous guette, c'est le déclassement de notre pays.
01:51Et après, même ce à quoi vous tenez, le système social, le système des retraites, les services publics, tout ça, ça s'écroulera quand il n'y aura plus personne pour le financer.
02:02Et je crains qu'on y soit déjà, malheureusement, et donc, ça ne fera qu'aggraver notre situation.
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