00:00La première chose, c'est que je lui dirais que si j'écoutais mon cœur et si j'écoutais mes tripes, je vote contre ce texte.
00:06Je ne supporte pas ce que vous avez fait de l'hôpital depuis tant d'années.
00:11Qui peut aujourd'hui être satisfait du système de soins ?
00:14Qui peut se satisfaire des délais d'attente ?
00:17Qui peut se satisfaire des brancards dans les urgences ?
00:20Qui peut se satisfaire aujourd'hui des soignants qui n'en peuvent plus et qui sont en burn-out ?
00:25Voilà ce que moi ça me dit si j'écoute mes tripes et si j'écoute mon cœur.
00:28Mais à un moment, après des semaines de débats, et parce que quand on est député, on ne peut pas écouter que son cœur et que ses tripes,
00:37eh bien à un moment, on essaye de prendre du recul.
00:40Et moi je voudrais expliquer le cheminement qu'a fait le groupe écologiste et social.
00:46D'abord, on a essayé de se défaire du bruit, de tout le bruit qu'il y a autour de ce débat.
00:51Le premier d'entre eux étant les larmes de crocodile de Bruno Retailleau qui va parler de hold-up fiscal.
00:57Alors que son groupe a voté la fiscalité la plus injuste de ce texte, c'est-à-dire l'augmentation de la taxe sur les complémentaires santé qui prendra un milliard d'euros chez tous les Français.
01:09Donc à un moment, ça suffit.
01:11Les commentateurs, moi je n'en veux plus.
01:13Le deuxième du bruit, eh bien c'est Édouard Philippe qui a décidé finalement, maintenant qu'il n'est plus élu, qu'il n'est plus aux responsabilités,
01:21de trouver, je ne sais pas, un peu de panache, un peu de courage, mais globalement la déloyauté et l'ingratitude, je trouve que c'est assez moche.
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