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Les meilleurs moments de l'antenne de RMC commentés par Estelle Denis et toute sa bande.
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00:00RMC Estelle Midi, le zapping RMC.
00:04Les GG ce matin sur RMC, faut-il rouvrir les maisons closes ?
00:08C'est la proposition du Rassemblement National.
00:1079 ans après leur fermeture, le député Jean-Philippe Tanguy
00:13veut créer des lieux coopératifs tenus par les prostituées elles-mêmes.
00:17Et pour Barbara Lefebvre, c'est une très bonne idée.
00:21Bien sûr, dans l'absolu, on serait tous favorables à l'abolition de la prostitution.
00:26Mais la traite humaine, la traite de la femme,
00:28d'abord, non seulement c'est ancien, mais c'est surtout dans toutes les cultures.
00:33Et surtout, ça fait vivre un nombre de gens, aussi bien les clients,
00:37les proxénètes, les trafiquants.
00:40Il y a tout un réseau économique, tout un système économique
00:43qui repose sur la prostitution.
00:45Et en particulier, ce qui est très inquiétant en France,
00:49partout en Europe, mais partout en France,
00:51c'est l'augmentation de la prostitution des mineurs.
00:53Des mineurs filles, mais aussi des mineurs garçons.
00:56Vous avez aussi beaucoup de mineurs isolés, garçons.
00:58qui sont prostituées.
01:00Donc, si c'est de réduire la criminalité
01:02et de réduire le côté d'exploitation de la traite humaine,
01:06je pense que c'est bien de réfléchir.
01:10Pierre Rondeau, est-ce qu'il faut rouvrir les maisons clos ?
01:12C'est un vaste débat.
01:13Alors, c'est un vaste débat,
01:15et ça prendrait plus de temps qu'une simple discussion,
01:17aujourd'hui, chez Estelle Midi.
01:19Oui, mais juste de façon extrêmement objective.
01:22Un, malgré l'interdiction, malgré la condamnation,
01:27l'espèce d'interdiction à la fois de la clientèle
01:31et des maisons closes, le métier a continué.
01:33On dit souvent que c'est le plus vieux métier du monde,
01:35et ça continue, quelle que soit la norme, la législation ou autre.
01:38On maintient ce métier, ce statut, ce métier existe encore aujourd'hui.
01:43Sauf qu'aujourd'hui, comme il n'y a plus de maisons closes,
01:45les conditions de vie des travailleuses et des travailleurs du sexe
01:49se sont totalement détériorées et dans des conditions inhumaines.
01:53Quand on va faire du vélo, du jogging dans le bois de Boulogne
01:56ou au bois de Vincennes,
01:57et qu'on voit ces travailleurs et travailleuses du sexe
01:59travailler dans des conditions innommables,
02:02on peut aussi, pour des raisons purement humaines,
02:04vouloir rétablir, légaliser les maisons closes.
02:07Si elles sont, comme c'est la proposition du RN,
02:10gérées directement par ces travailleurs et travailleuses.
02:12C'est sécurisé.
02:13C'est sécurisé.
02:14Oui, mais qui va sécuriser ?
02:16Ce n'est pas les prostituées elles-mêmes.
02:16C'est tout directement.
02:17Par exemple, je vais être très terre-à-terre là-dessus,
02:19dès lors qu'on légalise et qu'on autorise l'industrie du porno,
02:23qu'on autorise et légalise le système d'OnlyFans,
02:26la marchandisation du corps voulu et consenti,
02:30pourquoi on devrait donc interdire la prostitution ?
02:32Dès lors que l'industrie pornographique...
02:33Est-ce que tu peux te dire qu'il y a peut-être contrainte ?
02:35Moi, je ne connais aucune femme qui, quand elle était petite,
02:37qui se disait « Oh, j'aimerais bien être prostituée ! »
02:39Dès lors qu'il y a un jeu, je vais être très terre-à-terre et très économiste,
02:41dès lors qu'il y a un jeu entre une offre et une demande...
02:42Ce n'est jamais un vrai choix, Pierre.
02:44Évidemment, mais tout comme les actrices pornographiques,
02:46sont-elles actrices par choix ou par plaisir ou par volonté ?
02:49Les jeunes qui sont sur OnlyFans,
02:50le sont-ils par choix, par volonté ou par contrainte ?
02:53De la même manière, dès lors qu'il y a une offre et une demande,
02:55si on autorise le porno, si on autorise OnlyFans,
02:57pourquoi on devrait interdire la prostitution ?
03:00Vous êtes plutôt favorable à ça ?
03:01Moi, j'y suis favorable.
03:02C'est parfaitement bien contrôlé.
03:03On est d'accord.
03:04Frère Larmel ?
03:05En Espagne, c'est légal.
03:06En Allemagne, c'est légal.
03:08Et en fait, il y a beaucoup de contrôles médicaux.
03:10C'est ça, le truc aussi.
03:11C'est que ce qui permet, aujourd'hui, que ce soit organisé,
03:14c'est qu'il y ait des visites médicales.
03:15C'est tout con, mais dans un travail quand même très à risque,
03:19ça peut être important.
03:21Mais il y a aussi un fléau.
03:22L'autre jour, je parlais avec un grand commissaire
03:24qui travaille à la brigade des mineurs.
03:27Il y a beaucoup de jeunes qui se prostituent très jeunes.
03:30Et c'est un vrai fléau, ça.
03:32C'est d'abord ça qu'il faut contrôler.
03:35Avant de vouloir réguler la prostitution,
03:39l'interdire, pénaliser le client, etc.
03:41Mais il y a un problème central de prostitution des mineurs.
03:45Le Morning RMC, présenté par Pascal de la Tour du Pain et Mathieu Béliard.
03:49Avez-vous peur de perdre votre emploi à cause de l'intelligence artificielle ?
03:53L'IA remplace déjà des milliers de salariés
03:54et de nouvelles vagues de licenciements sont annoncées.
03:578 000 personnes chez IBM, 6 000 personnes chez HP.
03:59Et pour Olivier Babaut, fondateur de l'Institut Sapiens,
04:02ce n'est que le début malheureusement.
04:03C'est la caractéristique troublante du tsunami qui nous arrive.
04:08Quand on dézoome un peu du budget,
04:10on a l'impression que c'est le monde entier.
04:12En fait, le plus important, c'est ça.
04:13C'est ce truc, cette vague technologique complètement dingue
04:17qui est en train d'arriver avec une caractéristique qui est très troublante,
04:19c'est sa rapidité.
04:20Les porteurs d'eau, ils avaient mis 30 à 40 ans à disparaître.
04:23C'est-à-dire qu'en fait, la génération d'après,
04:24elle pouvait faire autre chose.
04:26Elle pouvait devenir la gestionnaire du réseau d'eau.
04:28C'était d'ailleurs un métier de merde, un porteur d'eau, tant mieux.
04:30Ah oui, un métier de merde, bien sûr.
04:33On ne le souhaite à personne.
04:35Donc c'est souvent une bonne nouvelle.
04:37Mais là, la caractéristique, c'est que ça se fait extrêmement vite.
04:41Élise, est-ce qu'il faut craindre pour nos emplois ?
04:44Vous qui êtes déjà assez fan de l'intelligence artificielle et qui l'utilisez.
04:48Oui, il faut craindre.
04:50Il faut craindre pour nos emplois.
04:51Il faut même craindre parfois pour son entreprise.
04:53J'ai des potes qui créent des boîtes,
04:54qui ont monté des boîtes dans le code,
04:57dans les nouvelles technologies,
04:58sans prévoir que l'IA allait aller à vitesse grand V.
05:02Ça va très vite, en fait.
05:04Ça n'a que trois ans, un chat de GPT, par exemple.
05:06Et puis il y a des gens qui montent des boîtes dans l'IA,
05:07mais l'IA évolue tellement vite que leur boîte est déjà obsolète
05:09avant même d'être déposée au greffe.
05:12Donc oui, moi, j'ai des copains qui ont fermé leur boîte à cause de l'IA.
05:15Après, c'est une évolution comme une autre.
05:18Même si c'est une évolution majeure.
05:20La révolution industrielle en France,
05:22ça a aussi été ça.
05:23Il y a des gens qui bossaient pour le Minitel,
05:25ils n'ont plus de taf.
05:26Les gens qui tiraient les calèches, ils n'ont plus de taf.
05:29Les poinçonneurs du métro non plus.
05:31C'est l'évolution de la société.
05:32C'est à nous aussi, malheureusement, de s'adapter.
05:35Moi, ma mère, elle est avocate.
05:37Elle s'est dit, est-ce que je vais prendre l'IA
05:38comme un danger qui va me supprimer mon travail
05:41ou comme une aide ?
05:42Elle s'en sert aujourd'hui comme une aide.
05:43Il y a plein d'IA aussi qui peuvent aider les avocats.
05:46Évidemment, son travail va moins être concentré
05:48sur le fait de faire des contrats.
05:49Parce qu'aujourd'hui, en vrai,
05:50tu vas sur chat de GPT, tu lui demandes un contrat, il te le fait.
05:53Mais sur d'autres sujets,
05:54c'est comme pour les comptables.
05:55Moi, mon comptable, il utilise une IA
05:57pour faire ma compta, ce qui n'existait pas avant.
06:00Ce n'est pas pour autant qu'il ne sert plus à rien, le comptable.
06:02Il cède d'une IA, c'est un outil, c'est une aide.
06:05Et j'ai quand même besoin de lui, malgré l'IA.
06:07Mais peut-être qu'avant, vous aviez besoin de trois comptables.
06:09Aujourd'hui, c'est un.
06:10C'est ça.
06:11Typiquement.
06:11Bien sûr, j'en ai quand même besoin de plusieurs.
06:14Vous savez, moi, mes comptes, ils sont problématiques.
06:17Voilà, mais...
06:18Pierre Rondeau, on dit aussi que les profs à terme,
06:21et vous êtes prof d'économie, risquent d'être remplacés, justement, par l'IA.
06:25Alors, j'attends de voir le remplacement direct d'un emploi de service.
06:28On est vraiment sur l'échange, la pédagogie.
06:31Enfin, l'IA, dans le cadre de l'enseignement,
06:33c'est assez limité pour l'instant.
06:35Là, effectivement, ça évolue tellement vite
06:36que demain, on peut imaginer des robots
06:37ou des machines qui soient capables de nous remplacer.
06:40Mais je pense qu'à ce titre-là, tout le monde est remplaçable,
06:42y compris les journalistes.
06:42C'est le prix Nobel d'économie avant Philippe Aguillon
06:46qui avait prédit que jusqu'à 30 à 40% des métiers
06:49pourraient disparaître du fait de l'IA.
06:50Mais disparition ne veut pas dire chômage de masse.
06:53Ça veut dire simplement adaptation.
06:57Elie, c'est vrai que tu l'as rappelé,
06:58les calèches autrefois ont disparu par le chemin de fer,
07:00mais de fait, on a remplacé les métiers.
07:02C'est la destruction créatrice.
07:04C'est l'innovation qui permet d'aller vers d'autres choses.
07:07Là où je m'inquiète, si vraiment on doit avoir une inquiétude,
07:09c'est surtout les jeunes d'aujourd'hui, étudiants ou lycéens,
07:12qui se forment en ayant encore le logiciel d'autrefois.
07:15Qu'ils disent, tiens, je vais aller en école de commerce,
07:17je vais faire la communication, du marketing,
07:19j'ai passé mon bac sans avoir touché l'informatique
07:22ou le codage informatique,
07:23en ayant fait le truc standard SES, français, maths, éco.
07:27Ils vont se retrouver sur le marché du travail
07:29d'ici 10 ans, 15 ans, 20 ans.
07:31Ils vont être paumés.
07:32Cette génération sera la génération perdue
07:34si, comme le rappelle Olivier Babo,
07:36il n'y a pas dès maintenant une prise en considération,
07:38une prise de conscience,
07:39pour que les jeunes d'aujourd'hui, les collégiens, lycéens,
07:41se disent que ce qu'on fait maintenant
07:43n'est pas adapté au monde de demain.
07:45C'est ça.
07:45Et bien, il y a le problème des stages.
07:46Avant, tu prenais, par exemple,
07:47les cabinets d'avocats,
07:49des stagiaires pour avoir des petits rapports, etc.
07:51Et aujourd'hui, tu n'as plus loin de ces petites mains.
07:55Et c'est eux, effectivement,
07:55c'est les jeunes d'aujourd'hui
07:56qui vont être les plus impactés.
07:58Les GG, ce matin sur RMC.
08:00Comprenez-vous, ces Français
08:01qui se font justice eux-mêmes.
08:03Nouvel exemple,
08:04avec ce pizzaïolo de menton,
08:06excédé par des dégradations
08:08sur ses distributeurs.
08:09Il a décidé d'intervenir
08:10et a chassé ses voleurs à coups de bâton.
08:12Et selon lui,
08:13la police ne fait pas son travail.
08:16Je n'ai pas marre que personne m'écoute,
08:19personne ne prenne mes plaintes en considération.
08:21Voilà, j'en ai marre.
08:22Vous aviez porté plainte, oui, combien de fois ?
08:24Pour ce local-là, trois fois.
08:26Pour mon restaurant, trois fois.
08:29Ça, on est à six.
08:30Pour l'instant, je n'ai jamais eu de retour.
08:31Alors, je me suis planqué dans ma bagnole
08:33à 6h du matin.
08:34Et à 7h20, je suis passé à l'acte.
08:36Vous en avez eu pour combien de dégâts au total, Laurent ?
08:38Au total, dans tout le local,
08:40il y en a à peu près pour 60 000 euros.
08:43Voilà, un pizzolo qui s'est donc fait justice lui-même
08:46après avoir vu effectivement des jeunes saccager
08:48ces distributeurs de pizzas.
08:50Vous le comprenez, Fred ?
08:52Ou même si c'est horrible
08:53et que c'est dur de voir son travail saccagé,
08:56il faut attendre que la police fasse son travail.
08:58Mais qui ne peut pas comprendre
08:59quand on se lève tôt,
09:01qu'on travaille, qu'on paye des taxes,
09:03qu'on nourrit les gens en plus,
09:04qu'on fait un métier utile
09:05et que c'est saccagé par des moins que rien.
09:08Mais moi, je le comprends.
09:09Mais je le comprends.
09:10Le problème, c'est que c'est lui qui va payer.
09:12C'est lui qui va payer
09:13parce que c'est lui qui risque de se prendre une plainte.
09:14C'est comme les gens pour les squatteurs.
09:16À mon avis, les jeunes,
09:17ils ne vont pas aller porter plainte, là.
09:18Non, mais tu vois ce que je veux dire ?
09:20Le problème, il est là.
09:21Mais il accuse la police.
09:22Malheureusement, la police, elle fait ce qu'elle peut.
09:24Il y a tellement peu de moyens aussi dans la police.
09:25Et puis, en plus, les policiers,
09:28souvent, pour en discuter avec des gens de la BAC,
09:29ils sont tellement dégoûtés
09:30de prendre des risques
09:31pour prendre des gens en flagrant délit la nuit, etc.
09:34Prendre des risques, justement,
09:34pour avoir un flag,
09:35pour être reçu avec ça.
09:38Les policiers vous expliquent
09:39qu'ils ne consultent même plus les dossiers
09:41de ce qui se passe derrière.
09:41Ces jeunes-là, ils ont tapé sur un distributeur
09:43et ils n'auraient pas pris de la prison ferme.
09:45Oui, voilà.
09:45Donc, en fait, comme il n'y a rien derrière,
09:47comme la justice ne fait rien derrière,
09:50ne condamne pas,
09:51et bien, ils recommencent
09:51et donc, ils sont dégoûtés.
09:52Les policiers sont dégoûtés.
09:53Ils le condamnent, ils le condamnent.
09:54Non, non, non, mais...
09:55Tu parles de prison ferme, en fait.
09:57Oui, oui, c'est ça.
09:58Tu ne vas pas mettre en prison ferme
09:59des mots pour saccager un distributeur.
10:01Mais un bac que quelqu'un travaille...
10:03Me dit, nous, on ne regarde plus.
10:04On a des cambriolages la nuit.
10:05C'est quelqu'un qui travaille la nuit.
10:06La BAC, la nuit.
10:07Il dit, on a des cambriolages.
10:09Donc, pour avoir...
10:10C'est le flagrant délit qui compte.
10:12Donc, on prend des risques.
10:13Et après, on voit qu'il n'y a quasiment pas de suite pénale.
10:16Donc, on me dit, on se met en danger pour rien.
10:18Donc, moi, je comprends.
10:19Et un pays...
10:20Alors, pour terminer mon propos,
10:21un pays où les gens sont obligés de se faire justice eux-mêmes
10:24est un pays qui va très mal.
10:26Pierre Rondon...
10:27Tu comprends, mais est-ce que tu cautionnes ?
10:29Je cautionne aussi.
10:30Parce qu'il faudrait savoir le paradoxe.
10:31Je comprends, je cautionne.
10:32Quand Henri Habitant est blanchi
10:34et qu'il y a encore des mouvements féministes
10:36qui s'offusquent
10:37et qui menacent d'arrêter son spectacle,
10:40tu rappelles, la justice a fait son travail.
10:43Là, laisse faire la police.
10:44Si tu crois aux institutions,
10:46tu crois en la justice,
10:47tu dois aussi croire en la police.
10:48Oui, mais la police, c'est trop lente.
10:49C'est très bien.
10:50Très certainement, mais est-ce qu'on s'autorise...
10:51Si tu te fais voler ton vélo...
10:53Est-ce qu'on s'autorise
10:54à appliquer soi-même sa propre justice
10:56et à les frapper des gens
10:57parce qu'ils ont saccagé un local là-bas ?
10:58Si on te vole ton vélo,
10:59tu ne vas pas courir après le voleur ?
11:01Tu ne vas pas courir après le voleur ?
11:02Je ne vais pas leur péter la gueule, Fred.
11:03Mais tu ne vas pas courir après le voleur ?
11:04Je vais dire, mais vas-y, prends mon vélo.
11:05Fred, Fred, Fred, s'il te plaît.
11:07Fred, tu ne pètes pas la gueule des gens.
11:09Tu ne pètes pas la gueule des gens.
11:11Fred, Fred, arrête.
11:12Cherche pas à argumenter.
11:14Cherche pas à argumenter.
11:15Cherche pas à argumenter.
11:17Il est témoin du saccage de sa boutique.
11:20Ce n'est pas le premier.
11:20Ce n'est pas le premier.
11:21Mais évidemment, encore une fois,
11:22je ne suis pas solidaire des voleurs.
11:26Mais Fred, on ne casse pas la gueule des gens
11:30et on ne cautionne pas la violence.
11:33Si un pays accepte et cautionne la violence,
11:36ce pays va mal.
11:37Je reprends tes propos.
11:37Je reprends tes propos.
11:39Quelqu'un qui fait justice soi-même,
11:42qui ne fait pas confiance en la police,
11:45ne fait pas confiance en la justice,
11:47ce pays va mal.
11:48Tu dois faire confiance en la police,
11:50tu dois faire confiance en la justice.
11:52Si quelqu'un vole mon vélo
11:53et que je suis témoin du vol,
11:54je vais effectivement l'arrêter.
11:56Si ce débat, je ne vais pas lui casser la gueule.
11:59Mais si c'est la troisième, imagine.
12:00Mais même la quinzième fois.
12:02Si c'est la troisième fois,
12:03que tu les vois faire.
12:05Il sort son couteau et il me plante.
12:06Non mais très bien, allons-y.
12:09Non mais ça, je suis d'accord avec toi.
12:10On applique soi-même sa propre justice.
12:12Je suis speederman, je suis un super-héros.
12:14Je suis témoin d'un vol, j'y vais,
12:15je vais à l'affrontement.
12:16Mais tu peux condamner,
12:17mais comprendre l'énervement de ce monsieur.
12:20Je ne cautionne pas, évidemment.
12:21Je comprends l'énervement
12:22et je serai le premier énervé
12:23si je voyais mon vélo se faire voler.
12:25Mais c'est pour ça que j'ai posé la question à Fred.
12:27Comprendre et cautionner.
12:29Évidemment que je ne cautionne pas
12:30la justice personnelle.
12:34Je suis témoin d'un vol,
12:35je vais dire arrêtez,
12:37le mec sur un couteau et une plante.
12:38Ou alors c'est moi qui vais lui péter la gueule
12:39et il va tomber sur le trottoir
12:41et je vais le tuer.
12:42Ben voilà.
12:43Il ne faut pas faire ça.
12:44Mais est-ce que tu défends une femme
12:45qui soit agressée dans le métro ?
12:48Oui, ben oui, oui.
12:49C'est quand même pas pareil.
12:50Mais de la même manière,
12:50est-ce que...
12:51Par un vélo.
12:52Oui, déjà, d'une.
12:53Mais ensuite, encore une fois,
12:54encore une fois,
12:55il ne faut pas accepter
12:56et il ne faut pas répondre
12:58de la violence par de la violence.
13:00Le morning RMC.
13:02Préférez-vous passer Noël chez vous
13:04ou alors louer une grande maison
13:05avec votre famille et vos amis ?
13:07C'est la nouvelle tendance
13:08pour les fêtes de fin d'année.
13:09La location de gîtes
13:10pour 10, 15, 20 personnes
13:11et pour Solange Escur,
13:13directrice des gîtes de France,
13:14eh bien, c'est un vrai bon plan
13:15pour les fêtes.
13:15Écoutez.
13:17Ces vacances-là, en fait,
13:18ce sont à la fois
13:19les vacances plaisir
13:20et puis les vacances
13:21où on va se retrouver en famille,
13:23en tribu, en groupe d'amis.
13:26Donc, on a ce succès
13:27des hébergements.
13:28Alors, soit un hébergement
13:30à proximité de son domicile,
13:32parce qu'on ne peut pas
13:32accueillir tout le monde,
13:34soit aussi des regroupements familiaux,
13:36par exemple,
13:36dans le centre de la France
13:37pour des personnes
13:38qui viennent des quatre coins
13:39de l'Hectacone.
13:41Il faut à la fois anticiper
13:42pour avoir l'hébergement
13:44que l'on souhaite,
13:45pouvoir choisir
13:45le nombre de chambres,
13:47la décoration,
13:49le classement également,
13:50la qualité de l'hébergement.
13:51Mais il y a encore
13:52quelques disponibilités
13:54pour ces réservations
13:57de fin d'année.
13:59Élise Golfard,
14:00est-ce que vous pourriez louer
14:00comme ça une grande maison
14:01pour Noël,
14:02pour rassembler
14:02tous vos amis
14:03ou votre famille ?
14:04Mais grave,
14:04je trouve que c'est
14:05une trop bonne idée.
14:06C'est génial.
14:07ça nous permet
14:08d'être ensemble
14:09hors les murs.
14:11Parce que si tu te vois
14:12tous ensemble
14:12dans ta ville natale,
14:14c'est génial aussi,
14:14attention.
14:15Mais louer une maison,
14:17être ensemble,
14:17parfois dans la nature,
14:18pouvoir aller courir
14:20le lendemain,
14:21jouer au foot,
14:21dans le jardin,
14:23jouer aux cartes,
14:24t'es à la compagne,
14:25t'allume un feu,
14:25tu fais un time's up.
14:27Bon,
14:27c'est la vie.
14:28Qu'est-ce qu'il y a
14:28de mieux sur cette planète Terre ?
14:30Rien.
14:30Un time's up ?
14:31Un time's up,
14:32un loup-garou,
14:32pas trop de pêche,
14:35on évite.
14:38Surtout,
14:38on joue à chat,
14:40on fait une balle aux prisonniers.
14:41Ah, vous jouez à chat,
14:42vous, à Noël ?
14:42Élise a 6 ans.
14:43Et demi.
14:45Moi, je suis en mode
14:46Codenames.
14:48Direct,
14:48c'est un jeu de société,
14:49mais toi,
14:49tu vas tellement kiffer.
14:51Je ne connais pas.
14:53Codenames,
14:53bête de jeu de société,
14:54je vous le recommande
14:55pour Noël,
14:55c'est trop bien,
14:56ça te fait finir la soirée
14:57très tard.
14:58Ça ne peut pas prendre
14:58des tensions,
14:59il peut y avoir
14:59des engueulades.
15:00Oui, mais moins
15:00qu'au Monopoly,
15:01je vais te dire.
15:02Monopoly,
15:02retourner une table
15:03et la renverser
15:03et casser l'appartement.
15:05Très bien.
15:05En tout cas,
15:06je suis pour.
15:07Donc, dans ces cas-là,
15:08mieux vaut renverser
15:09l'appartement de quelqu'un d'autre.
15:10Voilà.
15:11Effectivement,
15:11très bon plan.
15:12Cette grande maison à Noël,
15:13Fred Hermel.
15:14Je n'imagine pas
15:14passer Noël en dehors
15:15de chez moi au village.
15:16Oh là là, mon Dieu !
15:17Mais ouvrez votre esprit.
15:19Non, parce que c'est associé
15:20à des souvenirs
15:21et que Noël,
15:22c'est perpétré
15:24des souvenirs.
15:24C'est toujours la même maison ?
15:25Oui, c'est chez moi.
15:27C'est chez nous.
15:28Là où habite ma maman,
15:29sa maison.
15:30Là où il y avait
15:31la ferme de mes grands-parents.
15:33Il y a Noël,
15:34on célèbre aussi un passé.
15:36Très bien.
15:36Pierre Rondeau.
15:37Oui, plutôt comme Fred.
15:38C'est plus 31.
15:3931 avec les potes.
15:40On peut se couetter
15:41des soirées
15:41ou louer une maison,
15:42mais Noël, c'est Noël.
15:44Mais 31,
15:44on y va.
15:46On va terminer là-dessus.
15:47Noël, c'est Noël.
15:48Voilà.
15:49Et on met du mara carré.
15:50On est d'accord là-dessus.
15:51Équipé, formidable.
15:51Alors qu'avec Charles,
15:52nous, on serait bien ambiancés
15:53pour aller louer une maison
15:54pas la même.
15:55Mes parents le font.
15:57Pas encore.
15:59Mes parents le font, moi,
16:01régulièrement,
16:01parce qu'il n'y a pas la place.
16:02Nous, Fred,
16:03on n'a pas la chance
16:03d'avoir une maison
16:04aussi grande que la tienne.
16:05Et donc, nous, les prolétaires,
16:07on ne peut pas être tous ensemble
16:08à Noël.
16:08Là, c'est nous, les paysans.
16:10Et nous, on se déplace
16:10à la ferme, voilà, Fred.
16:12Mais on ne veut pas de vous, en fait.
16:14On va pécher.
16:16Exactement.
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