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  • il y a 20 heures
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Télématin reçoit le comédien Patrick Dimsit, à l'affiche du film "À la poursuite du Père Noël".

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Transcription
00:00On va accueillir notre invité sur cette chanson de WAM.
00:06Entrez, c'est le Père Noël.
00:08Alors il est en civil, il est en civil, c'est Patrick Timsit qui est notre invité.
00:11Bonjour Patrick.
00:12Bonjour Patrick, ça va ?
00:14À l'affiche d'un joli film familial de circonstances à la poursuite du Père Noël
00:20qui sort sur vos écrans demain notamment avec Isabelle Nanty en Cruella.
00:24Vous allez voir dans ce film, on en parle dans quelques instants.
00:26Au préalable, on commence par la séquence intitulée du Tac au Tac, Patrick.
00:30Du Tac au Tac.
00:30Une minute.
00:31À cette heure-ci.
00:32Exactement.
00:33Ça ne réveille aucun moment.
00:34Non mais je suis réveillé très tôt.
00:35Ah mais c'est ça.
00:36Justement, vous allez voir, il y a des questions à vous poser.
00:38Attention, top chrono, c'est parti.
00:40Le matin dans votre salle de bain, Patrick, genre c'est 3 minutes ou 3 heures ?
00:43C'est 3 minutes.
00:45Si vous n'étiez pas venu nous voir ce matin, vous vous seriez levé à quelle heure ?
00:48Non, je me lève très tôt, bien largement.
00:51Je peux être levé à 6 heures, 5 heures, 7 heures.
00:54Ah oui, c'est rare pour un comédien.
00:547 heures max, oui c'est rare pour un comédien.
00:56Faire la promo d'un film, est-ce que vous aimez ça ou c'est un passage obligé ?
00:59Ce n'est pas de la promo, je ne fais aucune promo.
01:01Je parle d'un film que j'aime, ça n'a rien à voir.
01:04Je ne sais pas faire la promo.
01:05Le matin, vous êtes plutôt radio ou télé ?
01:07Radio.
01:08Ça ne vous arrange pas, mais on vous accepte quand même.
01:10Sur un tournage…
01:11Je me déprime la télé pendant la journée.
01:12Ah bah c'est ça.
01:13Ah bah carrément !
01:14Non, parce que j'ai l'impression d'être à l'hôpital, les seules fois où vous regardez
01:18comme ça.
01:18Non mais il est charmant.
01:19Je me prenais pas mal.
01:20Non, moi je me prenais trop très bien Patrick.
01:22J'ai oublié de vous dire que j'étais fragile et de mauvais caractère.
01:24Non, non pas du tout.
01:26Pardon, j'ai cru qu'on était en radio.
01:28Non, je ne suis pas réveillé, voilà le problème.
01:31Bon, il faut traier de ne pas avoir cette boule magnifique.
01:33Combien de textos envoyez-vous par jour en moyenne Patrick ?
01:37J'en envoie beaucoup.
01:38Pas beaucoup ?
01:39Beaucoup, beaucoup.
01:40Ah, beaucoup. Et enfin, vous préférez recevoir des cadeaux ou en faire, cher Patrick ?
01:43Je préfère faire des cadeaux.
01:44Ah, la générosité.
01:46Non, pas du tout.
01:47Ah bon ?
01:48Pas du tout parce que je ne sais pas, j'ai là, je ne sais pas, je suis gêné, j'ouvre
01:55mal, j'oublie d'ouvrir.
01:56Ce n'est pas la bonne réaction.
01:57Pire encore, quoi.
01:58Regardez.
01:59Je vous réclame quelque chose qu'on m'a déjà offert.
02:01Ah oui, à toi, Mata.
02:02Ah oui.
02:02Terrible.
02:03Il faut faire gaffe pour les cadeaux.
02:05La petite boule, regardez, c'est marqué à l'intérieur, la poursuite du Père Noël.
02:07C'est la petite boule de Noël de ce film qui sort sur vos écrans.
02:10Demain, alors je disais, vous êtes donc le Père Noël.
02:12En deux mots, Patrick, le Père Noël d'un parc d'attractions qu'une petite fille va
02:17aller voir, elle recherche le Père Noël parce que le vrai auquel elle a envoyé sa
02:21lettre de cadeau de Noël, il s'est planté.
02:24Voilà.
02:24Il ne lui a pas envoyé, il ne s'est pas planté, il ne lui a volontairement pas envoyé
02:27le cadeau qu'elle demandait puisque c'était, même si c'est à base de boules de chewing-gum
02:32et tout ça, une sarcabane, une sarbacane, mais elle, elle dit sarcabane.
02:37C'est ça, elle dit une sarcabane.
02:38Comme ça, je sais que vous n'avez pas vu le film.
02:40Ah ça, moi, je l'ai vu.
02:41Oui, vous, vous l'avez vu, il n'a pas été surpris.
02:43Moi, je l'ai vu, le film.
02:44Donc, je sais, vous voyez, c'est le test immédiat.
02:46Et donc, cette sarcabane, il ne peut pas lui envoyer parce qu'il va lui dire, justement,
02:53enfin, Luigi, le Père Noël, celui qu'elle rencontre, qui est une rencontre énorme pour
02:58moi parce que cette petite fille, c'est une héroïne.
03:01Absolument.
03:01Quand les familles sortent de ce film, ils sont au plafond.
03:07James Sut a fait un film de Noël, un conte de Noël qui va à tout Berzing, qui est joyeux,
03:12qui est féerique.
03:14Et voici la bande-annonce.
03:15Voilà, je ne vais pas tout...
03:16Oui, absolument.
03:17Allez, c'est parti, regardez.
03:19Cher Père Noël, j'espère que tu vas bien.
03:21Je t'écris pour mon cadeau.
03:23Cette année aurait été super si je n'y avais pas eu.
03:27Timothée, c'est mon ennemi mortel.
03:30Sa grand-mère dirige la biscuiterie de Gélas.
03:32De Gélas.
03:33Et c'est tous les jours la même chose.
03:36Timothée, mais sur mes deux jours, c'est une qualité.
03:39Maman a raison.
03:40C'est pour ça, Père Noël, qu'il me faut une sarabacane à boule de chewing-gum en cadeau.
03:43Je compte sur toi, Père Noël.
03:46Ma vie en dépend.
03:47Le Père Noël est passé.
03:49Ouais !
03:50Mais non, mon cadeau, il s'est trompé.
03:53Je vais aller le voir et lui dire qu'il s'est trompé de cadeau.
03:56Père Noël.
03:57Oui, c'est moi.
03:57Tu me donnes un cadeau, je te signale.
03:59Quoi ?
04:00Fais attention avec ce truc-là, c'est dangereux.
04:01Qu'est-ce que tu veux ?
04:08Ma star abacane à boule de chewing-gum.
04:10J'ai un plan et tu vas m'aider.
04:15Bonjour les enfants !
04:20Ce qu'il te faut pour vaincre ton émise.
04:22Alors, derrière cette histoire enfantine se cachent des thèmes d'actualité, notamment le harcèlement.
04:28Puisque cette petite fille, on se rend compte qu'elle est harcelée par le gamin, par le petit-fils d'Isabelle Nanty.
04:32Qui la terrorise, qui lui pourrit la vie, il la bouscule, il lui vire ses escargots.
04:42Ses escargots, il lui écrase un escargot, il lui fait des misères absolues.
04:46Et c'est pour se venger des misères de ce petit garçon, qui est le petit-fils, j'ai un chat dans la gorge, je pense pas là.
04:53Qui est le petit-fils d'Isabelle.
04:58Elle tient la biscuiterie, une espèce de gélat.
05:01De gélat, on prononce pas le s-gélat.
05:04Et je vous dis, c'est cruella, c'est cruella, elle est très méchante, très autoritaire.
05:08Elle est extrêmement gentille dans la vie, elle peut être, ça donne une très très bonne méchante.
05:12Antoine Gouy, son fils aussi, lui c'est le méchant créateur.
05:17Elle le prend pour un benet, elle le prend pour un benet.
05:19Il l'est, il est à la hauteur de sa réputation.
05:22Et le petit, elle a une phrase qui est exceptionnelle, quand elle dit justement,
05:28oui, mon petit-fils est méchant, mais de nos jours c'est plutôt une qualité.
05:31Donc c'est vraiment, il y a tous les codes pour faire un bon film de Noël,
05:36pour être dans ce conte où on s'ébade.
05:40C'est une héroïne, elle a beaucoup, beaucoup de courage, la petite.
05:42Et vous, pour incarner ce Père Noël, on voit, il y avait beaucoup d'heures de maquillage,
05:47il y avait une petite transformation tous les jours.
05:48Oui, il est coquet, le Père Noël, il est là, très soigné.
05:53Je crois que le plus dur, en fait, ça a été de trouver son costume dans la vie de tous les jours.
05:58Il s'habille comment ? Il habille tout ?
06:01Oui, d'accord, mais le coup de la barre, Patrick, c'est quoi ? Deux heures, trois heures ?
06:03Oui, c'est trois heures de maquillage.
06:05C'est long, c'est trois heures tous les jours de maquillage avant de tourner.
06:08Oui, je m'étais préparé avec Quasimodo, j'en avais quatre.
06:12Mais c'est vrai que ce n'est pas ce qui reste pour moi, ce n'est pas ce qui reste de ce film.
06:18Ce qui reste, c'est le plaisir que j'avais à arriver dans ces décors.
06:21Vous avez vu des décors, c'est incroyable, on l'a tourné en Belgique, au Luxembourg.
06:26Et bien sûr, la décoratrice a rajouté des choses encore plus féeriques, mais la base, c'est coloré.
06:35C'est un petit croisement entre Amélie Poulain et Maman, j'ai raté l'avion, un petit peu, non ?
06:40Oui, absolument.
06:40C'est un peu ça, l'univers.
06:42On nous parle aussi de Charlie et la chocolaterie.
06:44Il y a beaucoup de style.
06:46C'est léché, quoi.
06:47James Hunt, Brice de Nice.
06:50Brice de Nice, oui, bien sûr.
06:51Et qui vraiment est très, très, très précis dans sa façon.
06:54Mais tout est au service de l'histoire.
06:57Et on est tous au service de l'aventure que nous fait vivre Zoé.
07:01Jouer avec des enfants, les comédiens disent, c'est génial, mais souvent, c'est pas facile.
07:05Ça s'est passé comment, vous, concrètement ?
07:06Est-ce que c'est un partenaire, comme un partenaire adulte ?
07:08Oui, c'est toujours comme ça que j'ai considéré, puisque j'ai l'impression que mes partenaires adultes me prennent pour un partenaire enfant.
07:16Non, mais c'est pas une phrase toute faite, je viens de la sortir.
07:20Non, c'est vrai, je pense à ça.
07:21Non, moi, c'est un partenaire, parce que quand elle parle de moi, même, elle me touche, parce que je ne réalisais pas.
07:28Elle me dit, oui, au début, on ne se parlait pas trop, parce que, voilà, on ne savait pas qui était qui.
07:32Donc, on parle de Théa de Boeck ?
07:34De Théa de Boeck.
07:35Boeck, je ne sais pas comment on parle.
07:36Théa de Boeck, la petite fille.
07:37On peut dire de Boeck, mais on dit de Boeck.
07:39Elle est hallucinante.
07:40Elle tient le film sur ses épaules avec vous, avec Isabelle Danty, mais la petite, elle est incroyable.
07:44Elle est actrice, quoi.
07:45Elle arrive, on décolle, on raconte une histoire, c'est vraiment…
07:49Et donc, au début, elle disait que vous vous observiez un peu, quoi.
07:52Vous vous êtes un peu reniflée sans que…
07:54Elle dit qu'on a sympathisé quand il a commencé à me piquer des bonbons, comme elle a partagé ses bonbons.
08:00J'ai dit, elle est gentille, mais un indien dans la ville, le prince du Pacifique, Pauly, y compris même des films comme « Tomber du camion » où je me retrouve avec un petit migrant.
08:12Les enfants, je suis comme eux, quoi.
08:14Ça marche, ça marche, ça marche pas, ça marche pas.
08:16On va jouer à fond, quoi.
08:17Et je vais leur parler comme ils me parlent.
08:19C'est-à-dire, à un moment, quand ils ne sont pas contents, on ne les parle.
08:21Mais on est vraiment très proches, quoi.
08:24On s'amuse ensemble, on est…
08:26Et le résultat est de bon…
08:27Tout ça, très sérieux.
08:27Ils sont à fond.
08:28Vous jouez, vous jouez.
08:29À fond, voilà.
08:30Résultat de très belles factures.
08:31C'est très, très joli.
08:32C'est vrai que l'image est magnifique.
08:34Donc, à la poursuite du Père Noël, en salle de main pour petits et grands.
08:36C'est l'heure de la première surprise pour notre invité, Patrick Timsit.
08:39Là, notre invité va vous rappeler un souvenir qui remonte aux années 1984-1985.
08:45Vous vous souvenez de ce que vous faisiez professionnellement à cette période ?
08:48Je ne sais même pas ce que j'ai fait hier.
08:49Il vous dit le Splendide, ça vous dit quelque chose, le Splendide ?
08:51Le Splendide, c'était un one-man show, alors c'était un spectacle.
08:53Alors, regardez, cher Patrick, qui est votre première surprise ?
08:57Salut Patrick.
08:59Comme tu vois, je suis dans ton beau pays de cocagne, qui est aussi le mien.
09:03Et donc, j'ai été fouillé dans mes archives, au fin fond de mes archives, et voilà ce que j'ai trouvé.
09:09La maquette du spectacle, premier spectacle, au Splendide, que j'ai produit, et ça devait être en 1984-1985.
09:20Et ça te parle ?
09:22Oui, bien sûr que ça me parle.
09:24Et puis, il y avait Django Edwards, qui était au même moment.
09:28Alors, lui, c'était la découverte, et moi, j'arrivais.
09:31Le spectacle, produit par Jimmy Levy aussi, avait très, très bien fonctionné au Café de la Gare.
09:36Au Splendide, c'était plus dur, c'était vraiment…
09:40Il y a Gérard Juniot qui, après, m'a pris dans un film, sinon après, le Splendide…
09:45Il vous a pris dans quel film, Juniot ?
09:47Sans peur et sans reproche.
09:48Ah oui, en costume, film en costume.
09:50Oui, pour me dire, mais non, il faut avoir…
09:53T'as vu, t'as un bon spectacle et tout, ça coïncide mal.
09:57Mais voilà, et ce spectacle, je m'en souviens parce qu'il y a vraiment même des anecdotes
10:03où j'avais fait Bernard Pivot, apostrophe, et j'avais déjà arrêté le spectacle,
10:11et j'ai fait semblant d'aller jouer.
10:13Donc, on se souvient d'un spectacle comme ça.
10:16Le spectacle s'appelait « Déboulez, débite ».
10:17« Déboulez, débite », oui, en deux mots, en deux mots.
10:20En deux verbes.
10:21En deux verbes, c'est ça, en deux verbes.
10:23Oui, j'ai foiré mon truc, c'est pas en deux mots, mais en deux verbes, voilà, c'est ça.
10:28Merci à Jimmy Lévy pour la surprise, il y en aura une autre tout à l'heure, Patrick.
10:31Merci.
10:32Mais d'abord, nous ouvrons les archives avec Mathilde.
10:34Eh bien, on va en rester en 85, justement, parce que c'est là qu'on vous découvre pour la première fois à la télévision.
10:39Mais alors, ce qui est assez étonnant, c'est qu'on vous découvre en chantant.
10:43Vous vous souvenez du titre ?
10:44Oui, parce que c'était dans le spectacle, décidément.
10:47cette année 85.
10:48Eh bien, c'est le début.
10:49Oui, oui, mais il y a eu des bonnes choses aussi.
10:51Vous portiez un costume satiné rose.
10:54Oui, un costume de spectacle.
10:55Ah, j'aime bien, exactement, sans manana, je ne sais pas ça, non ?
10:57Relax.
10:58Non, relax.
10:58Ah, c'était relax.
10:59On regarde.
10:59À l'hôtel du Grand Mogador, au rendez-vous des grands accords, j'ai rendez-vous avec la mort, j'y croyais pas, c'était mon tort.
11:11Dans leur combat de corps à corps, j'y venais défendre mes torts, à l'hôtel du Grand Mogador.
11:16Parce que j'ai dit qu'un jour…
11:21Sacré jeu de jambes.
11:22Oui.
11:23Vous continuez encore au niveau coréen ?
11:25J'aimerais, j'aimerais, j'aimerais.
11:27Je vais essayer en tout cas.
11:29Mais les costumes, c'est vrai que je garde la plupart de mes costumes.
11:31Donc, y compris les costumes de cinéma, parce que je me dis un jour, voilà, mes enfants feront une vente aux enchères.
11:39Ah, donc vous gardez tout.
11:40Ah non, pas pour un musée, pour une association, une recette et tout ça, ce sera toujours sympa pour…
11:46Si on va chez vous, par exemple, on retrouve un costume d'un indien dans la ville, pédale douce…
11:52J'espère que c'est mieux en Angers, quand même.
11:54Parce que là, vraiment, ça voudrait dire danser…
11:56Vous fouillez dans mes archives, dans les greniers, vous êtes dans le grenier.
11:59Ah bah, c'est pas mal.
12:00Voilà. Donc, votre carrière est lancée sur scène, bien sûr, mais aussi on vous retrouve dans des films.
12:05Et vous avez fait aussi quelque chose de moins connu, des caméras cachées.
12:09Caméras cachées, oui.
12:10Caméras cachées, c'était pour l'émission « Avant que le ciel ne nous tombe sur la tête » sur Antenne 2,
12:15où vous jouiez le rôle du gentil, mais alors vraiment gentil.
12:18Tout va bien avec la machine ? Pas de problème avec le code ou quoi que ce soit ?
12:22Bon, parfait. Parce que sinon, je peux vous aider. Je suis là pour ça, moi, pour aider.
12:26Allez-y, madame, réessayez, parce que ce qu'il faut, c'est pas se faire avaler la carte.
12:30Voyez-vous ?
12:31Ça, je ne le souhaite pas. Mais monsieur, pouvez-vous vous récarter ?
12:34Je souhaite composer mon code confidentiel.
12:36C'est normal. C'est normal. Il faut valider, là. C'est le bouton vert.
12:40Vous permettez ? Merci. Voilà.
12:43Vous retirez vos billets tout seul ou vous préférez que je vous retire ?
12:45Non, non, je ne vous inquiétez pas.
12:48Là, c'est toujours le moment le plus critique que j'ai.
12:51Quand j'aide les gens à retirer les billets, en général, ils n'aiment pas.
12:54Non, mais c'était vraiment...
12:58Pareil, les caméras cachées, je n'ai pas continué beaucoup.
13:00Ce n'était pas trop mon truc.
13:02Vous vous faites bien ?
13:03Oui, je me suis bien marré. J'en ai fait quelques-unes qui étaient même...
13:07La dernière, j'ai arrêté vraiment quand j'ai réalisé que je ne pouvais plus...
13:13On vous reconnaissait trop ?
13:14C'était très emmerdant pour les gens, quand même.
13:17Ah oui, vous embêtriez les gens.
13:18Oui, oui, oui.
13:19Donc, vous culpabilisez, quoi.
13:20Je faisais comme ça, oui, oui, oui.
13:21Il y a des fois où ça a mal tourné ?
13:23Et là, c'était pour montrer...
13:24Oui, une fois, la dernière fois.
13:25Oui, après, j'ai arrêté. J'ai dit, je ne vais pas quand même faire ça.
13:29Et là, c'était pour montrer que la gentillesse, du coup, on n'en a tellement plus l'habitude que ça agresse.
13:35Voilà pourquoi le Père Noël, tout ça, je me rattrape de tous ces moments-là.
13:38Oui, c'est ça.
13:40C'est la gentillesse.
13:40Alors, vous enchaînez les rôles devant, mais aussi derrière la caméra.
13:44Vous avez fait même plusieurs films.
13:46J'ai retrouvé un extrait du tournage de Quelqu'un de bien.
13:48C'est sur le nom d'Organe.
13:49Alors, a priori, ce n'est pas forcément drôle.
13:52Et pourtant, visiblement, quand vous êtes avec José Garcia, c'est plus fort que vous.
13:56Et quand on joue la belle complice face aux deux rigolos de service,
14:00bien difficile de résister à la bonne humeur générale.
14:04Mission impossible.
14:05Vous avez vu les deux engins ?
14:07Quand on le présentait en avant-première, on disait,
14:09« J'espère que vous aurez encore plus envie de vivre ».
14:12Bref, un film qui ressemble étrangement à son auteur.
14:16Drôle, généreux, excessif à l'extérieur, avec une pointe de gravité à l'intérieur.
14:22Pas mal.
14:23C'est un sujet que je connais bien, puisque je le pratique même au théâtre.
14:27Alors, évidemment que ce n'est pas du tout la même écriture,
14:30mais là, on tournait avec La Famille de Samuel Belchitrit.
14:33Ça se passe extrêmement bien au théâtre.
14:36Et là, c'était vraiment un frère qui poursuit, harcèle son frère,
14:41parce qu'il a quelque chose à lui demander, c'est-à-dire un organe.
14:45Donc, il y a des fonds comme ça, qui ont l'air sociaux et tout,
14:49et qui débouchent sur des comédies, vraiment.
14:51C'est formidable.
14:53Merci Mathilde.
14:54De pouvoir faire ça.
14:55Merci Mathilde.
14:55Deuxième surprise, Patrick.
14:57Oui ?
14:58Alors, on évoquait la bienveillance, la gentillesse, place à l'amitié.
15:02C'est un ami, très bon ami à vous,
15:04qui avait un petit message à vous faire passer ce matin.
15:06Regardez.
15:14C'est avec ces quelques notes du livre de ma mère que je te dis bonjour Patrick.
15:19C'est tôt le matin.
15:21Tu sais que c'est mes horaires.
15:22Je me lève tôt le matin, comme tu le sais, depuis longtemps.
15:25Et je voulais t'embrasser.
15:27Je voulais te dire combien tu comptes pour moi,
15:31mon ami de toujours et mon frère de cœur.
15:34Je t'embrasse, Patrick.
15:36Ça me touche énormément.
15:38C'est très, très proche.
15:40Nicolas, on est très, très proche.
15:42J'ai commencé avec lui.
15:44Il avait déjà fait des musiques,
15:49pour des pièces.
15:51C'est lui qui avait fait, je ne sais pas si vous connaissez,
15:52vous êtes tous très jeunes,
15:54mais Vive les femmes de Rézère.
15:57Il avait fait cette chanson,
15:59qui avait fait un carton.
16:00Dites, ça vous dirait de tirer un petit coup avec moi ?
16:03Ah oui ?
16:03Avec Giro, Roland Giro, qui chantait,
16:08puis Mimi Brouge, je crois.
16:10Bref, ça avait fait un carton.
16:13Et en ce moment, on se retrouve,
16:15des années et des années après,
16:16on ne s'est jamais quitté pour se retrouver.
16:18Mais on se retrouve sur scène
16:19pour faire un spectacle qui est le livre de ma mère.
16:23Ça fait trois ans, quatre ans que je suis avec ce spectacle.
16:26Et là, c'est une formation.
16:27Il y a même Imani qui vient chanter sur le spectacle.
16:32C'est un bonheur d'avoir mon petit frère à côté.
16:36Je peux lui dire à quel point je l'aime,
16:37à quel point il est important pour moi aussi.
16:39Il faut se le dire, entre amis.
16:41Oui, c'est très, très important.
16:42Merci beaucoup.
16:43À lui.
16:44Avril, il a plein de questions à vous poser, Patrick Timswick.
16:46Il s'appelle Nicolas Herrera, je tiens à le dire.
16:49Il fait une énorme carrière en composition de films coréens,
16:53en Asie et en France aussi.
16:55Notamment le film peut-être plus actuel.
16:58La mère de Dieu et Sylvie Vartan, non ?
17:00Voilà.
17:00C'est ça.
17:01Oui, il s'est bien.
17:03C'est pas vu le film, votre film, mais je…
17:06Voilà.
17:06C'est très bien, formidable.
17:07Celui-là est très, très bon.
17:08Il est excellent.
17:09Oui, il est excellent.
17:11Il a une vision internationale aujourd'hui.
17:13Une vision internationale.
17:14Oui, mais ce n'est pas surprenant.
17:15Pardon ?
17:16Adrien, oui, il y a des questions à vous poser.
17:18Et l'une de vos citations l'a beaucoup inspirée.
17:20Absolument.
17:20Quand vous avez dit, Patrick Timsite, la timidité, c'est un défaut terrible.
17:25Ça masque toutes les qualités.
17:27Alors, je me suis dit, comment aider peut-être un peu ce matin Patrick Timsite
17:31à parler de lui sans parler de lui ?
17:33Eh bien, j'ai trouvé une idée.
17:34Je me suis dit que j'allais vous soumettre à l'interview à la troisième personne.
17:38Il y a huit cartes ici présentes.
17:41Chacune de ces cartes contient une question qui parle d'un dénommé Patrick Timsite.
17:46Et vous allez devoir répondre, évidemment, à la troisième personne.
17:49Et parlez-vous à la troisième personne.
17:51Donnez-moi un numéro entre un et huit.
17:53Cinq.
17:54Cinq.
17:57Vous pouvez la lire à haute voix.
17:59C'est un exercice pas facile de parler de toi à la troisième personne.
18:01Il y a le manque d'humilité aussi.
18:03Il faut masquer toutes les qualités.
18:05C'est vrai.
18:06Donc, je vais avoir beaucoup de mal.
18:07J'espère avoir l'humilité et garder ma timidité.
18:09Qu'est-ce que Patrick Timsite aimerait qu'on retienne de lui ?
18:13Je crois que Patrick Timsite, il aimerait qu'on retienne de lui ce qu'on a vu, ce qu'il
18:19nous a évoqué, les moments où il nous a touchés.
18:22Le reste, on s'en fout.
18:24Ce qu'il dit, ce qu'il voit, ce n'est pas important.
18:27Un autre numéro ?
18:28Oui.
18:29Trois.
18:30Trois.
18:31Vous qui le connaissez bien, il est comment Patrick Timsite quand il est amoureux ?
18:39Je ne connais pas Patrick Timsite.
18:41Voilà.
18:42Donc, j'aimerais bien parler de lui.
18:44Mais si je le connaissais, j'aurais vraiment plaisir à parler de lui.
18:47Il est habile, le bourge.
18:48Je ne sais pas comment il se comporte quand il est amoureux.
18:52Il doit être un gentil amoureux.
18:54Il doit être romantique.
18:55Je ne sais pas.
18:56Moi, je ne sais pas si je pourrais vivre avec Patrick Timsite.
18:59Je crois que plutôt, il doit être pénible, angoissé, stressé, pas sûr de lui.
19:07Oui, mais moi, j'écoute ce qu'on dit de lui.
19:10Alors, justement, on va voir s'il y a des choses qui résonnent encore.
19:13Un autre numéro ?
19:13Oui, la 2.
19:15La 2.
19:20Qu'est-ce que Patrick Timsite regrette de ne pas s'être autorisé plus tôt dans sa carrière ?
19:25À ne rien faire.
19:27Voilà, je suis sûr.
19:28Ça, il vous l'a dit.
19:31Oui, ça, franchement, je peux me faire confiance sur la réponse.
19:35Il ne s'ennuie jamais, Patrick Timsite, quand il ne fait rien ?
19:38Si, je suis un beau branleur.
19:40Je sais branler.
19:41Je sais ne rien branler.
19:43Il est un beau branleur.
19:44Oui, oui, oui.
19:45Il est un beau branleur.
19:46Il sait, il arrive à ne rien faire dans une journée que de boire du café ou rester dans sa chambre.
19:51Oui, ça, il est fort.
19:51Mais je parlais plutôt au niveau de l'acteur, c'est-à-dire vraiment avoir le non-jeu, comme les enfants.
20:01Comme on se disait, pourquoi on arrive à jouer avec les enfants ?
20:04C'est parce qu'ils sont à fond.
20:05Ils sont à fond dans l'émotion.
20:07Ils sont à fond dans ce qu'ils racontent.
20:09On est vraiment dans l'histoire.
20:10Et pour revenir à cette petite Théa qui joue Zoé, ce qui était fantastique, où ce petit garçon,
20:18quand il me regardait comme ça méchamment, j'avais vraiment envie de le regarder.
20:22Et tout ça, vous allez pouvoir le constater demain en salle, à la poursuite du Père Noël,
20:31le nouveau film de James Hutz, avec notamment Patrick, avec Isabelle Nanty.
20:35Terrible dans ce film.
20:36C'est vraiment un film pour petits et grands.
20:37On vous remercie d'être venu nous voir, Patrick.
20:38Merci beaucoup de m'avoir reçu.
20:40Et remercier Patrick Kimsey d'être venu.
20:43Il est vraiment gentil.
20:43C'est un gars bien.
20:44Ah oui, c'est vrai.
20:45Oui, c'est un gars bien.
20:45On peut compter sur lui.
20:46C'est ce que disent ses amis.
20:48Il est à l'heure.
20:48Il est à l'heure.
20:49Il m'a rappelé à l'heure.
20:50Oui, oui, oui.
20:51Allez, merci Patrick.
20:52C'est déjà réveillé.
20:53C'est déjà pas mal.
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