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  • il y a 21 heures
Daniel Riolo constate une irrégularité et un manque de certitudes à l'OM, qui se déplace ce mardi sur la pelouse de l'Union Saint-Gilloise en Ligue des champions.

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Transcription
00:00Demain il y a donc Ligue des Champions et en fait on se rend compte que
00:03avant l'Ajax, avant Newcastle, on était exactement dans la même situation
00:10et on préparait les mêmes débats.
00:14Il y avait une période moins bien en championnat
00:15et il y avait cette espèce de climat de pression autour de l'OM
00:19où on se disait comment vont-ils réagir demain en Ligue des Champions ?
00:22C'était encore plus tendu avant Newcastle par rapport à l'Ajax,
00:26je ne sais pas, je crois que c'était aussi tendu.
00:30Et là c'est un petit peu la même chose parce qu'il y a eu cette défaite à Lille,
00:34parce qu'il y a toujours cette espèce d'irrégularité permanente.
00:37Alors on va me répondre, ben oui mais l'OM ils sont encore 3ème en championnat,
00:41ils sont encore largement dans le coup en Ligue des Champions,
00:43alors est-ce que c'est nous qui sommes trop exigeants ?
00:45Mais quand j'entends Roberto Dezerbi, je n'ai pas l'impression qu'on est
00:48démesurément exigeants parce que lui-même le dit,
00:51qu'il n'est pas content de son équipe,
00:53qu'il ne comprend pas ce qui s'est passé à Lille vendredi,
00:55que ce qu'ont montré les joueurs, il ne peut pas l'expliquer.
00:59Le problème c'est que si lui ne peut pas l'expliquer,
01:02ça va être compliqué pour nous de l'expliquer.
01:04Or on note que c'est une équipe qui a du mal à changer de configuration,
01:08à chaque fois qu'elle change de schéma, de config,
01:11on a l'impression que c'est comme si elle doit réapprendre à jouer ensemble,
01:14que le collectif doit se remettre en place et qu'elle semble un petit peu perdue.
01:17Pire, je crois que c'est surtout le rendement, qui n'est jamais le même.
01:23Rendement contre Newcastle, du début à la fin,
01:26tu sentais une équipe ensemble, une sorte de machine capable de jouer haut,
01:30de presser, d'être impliqué, de mettre de l'intensité,
01:32de répéter les efforts et les sprints.
01:35Atalanta, je n'en parle même pas.
01:37C'était quoi le match de championnat avant Lille,
01:39qui était pareil dans l'intensité assez terrible ?
01:41On a eu Angers, on a eu Toulouse, évidemment.
01:45Et là, on se demande demain.
01:46Alors, si ça suit cette espèce de courbe d'irrégularité,
01:49bon, on se dit qu'en Belgique, ça va bien se passer,
01:52qu'ils vont réussir à être au niveau.
01:54Sauf qu'on a aussi des motifs d'inquiétude,
01:58parce que l'Union Saint-Gillois, c'est une équipe qui envoie vraiment du jeu
02:00et qui envoie du pressing.
02:02Donc, il va falloir un gros OM demain soir.
02:06Je ne dis pas que ça ne va pas bien se passer,
02:07mais il y a toujours ce point d'interrogation.
02:09Il n'y a pas encore de certitude.
02:10On est début décembre et on est toujours sans réellement savoir
02:15ce que vaut vraiment cet OM.
02:18Alors, si la question, c'est est-ce que Roberto Dezerbi est responsable ?
02:22Oui, en grande partie, parce que c'est au coach de préparer mentalement,
02:25de préparer la feuille de match.
02:28Mais bon, les joueurs aussi, pardon,
02:29on ne peut pas les déresponsabiliser en permanence.
02:32Si sur un match, ils font des efforts,
02:33ils mettent de l'intensité, sur un autre, ils ne mettent pas,
02:36ce n'est pas uniquement parce que le préparemental,
02:38il n'est pas venu pour leur taper sur l'épaule.
02:39Eh mon gars, il faut y aller là, il faut se bouger un peu,
02:41ou parce que Dezerbi ne leur fait pas à chaque fois comprendre,
02:43c'est sa fameuse phrase,
02:45il faut jouer avec du caractère,
02:46il faut jouer avec les pâles,
02:49comme on dit en Italie, avec les couilles.
02:50Donc ça va, il n'est pas obligé de le répéter à chaque fois.
02:53D'ailleurs, il y avait une interview de Maxime Lopez
02:55dans le SoFoot, le dernier,
02:56où il racontait que quand il l'avait connu en Italie,
02:59c'était vrai, qu'il le dit sans arrêt.
03:02C'est vraiment un de ses discours,
03:03c'est qu'il faut jouer avec la personnalité,
03:06avec les couilles, c'est une vraie expression chez lui.
03:08Si c'était un coach français en mode Girard et tout,
03:11on dirait, c'est bon, ce discours convenu sur l'année,
03:16ça ne sert à rien.
03:17Bref, peu importe, c'est lui.
03:19Après, moi je pense, pour répondre à ta question,
03:20Gilbert, à la question qu'on se pose,
03:22oui, je pense qu'il en est responsable.
03:24À une époque, on a pu dire,
03:26il n'y a pas de stabilité dans le club,
03:28il n'y a pas de stabilité dans la gouvernance,
03:31le mercato, etc.
03:33Non, là, il a à peu près ce qu'il veut.
03:35Et lui, il est intéressant de sa conf aujourd'hui,
03:38un, effectivement, il ne comprend pas.
03:40Le pire match, c'était sans doute vendredi.
03:42Pourquoi ? Comment ?
03:43Déjà, on avait écouté sa conf vendredi,
03:45ce n'était pas très concluant.
03:47On lui posait des questions sur son système défensif.
03:50Il a répondu encore une fois,
03:51mais il n'a pas été très convaincant non plus.
03:53« Oui, à trois derrière, oui, mais je suis obligé parce que... »
03:56Et là, il sort la carte de l'absence.
03:58« Absence de Guéry », il a dit « absence de Traoré ».
04:00Là, c'est inquiétant, parce qu'en gros,
04:03il estime que donc, avec cet effectif-là,
04:06il n'y arrive pas.
04:07Moi, je crois qu'effectivement,
04:08s'il y a de l'irrégularité, c'est parce que...
04:10Et si c'est mental, puisque lui dit même,
04:12ce n'est pas physique, c'est mental.
04:13Pour moi, c'est mental.
04:15Alors, si c'est mental,
04:16c'est pas physique, ils sont préparés.
04:17Si c'est mental...
04:17Non, il dit que ce n'est pas tactique, c'est mental.
04:19Non, non, il dit que ce n'est pas physique, Dezerbi.
04:22Ce n'est pas physique, c'est mental.
04:24Et si c'est mental, c'est pas...
04:25C'est de se motiver à chaque fois pour être performant tous les trois jours.
04:28Ce n'est pas une histoire de prépa mental.
04:29Le coach, tous les coachs aujourd'hui,
04:32l'un des premiers trucs, les trucs les plus importants,
04:34c'est effectivement de transmettre cette confiance,
04:36cette idée que tu es invincible,
04:40que ton système est le bon.
04:41Moi, je pense que personne n'est persuadé,
04:43Dezerbi lui-même ne l'est pas.
04:45Donc, les joueurs ne sont pas persuadés que le système est le bon.
04:48Ils ne savent pas si le système est le bon.
04:50Donc, ça ne peut pas être bon sur la durée.
04:53Ça ne veut pas dire qu'ils ne sont pas bons.
04:54Ils ont fait des bons matchs.
04:55Et évidemment, Ligue des champions,
04:57où tu as cette pression du résultat
05:00qui est plus évidente, on va dire,
05:01que contre Toulouse, à domicile,
05:03effectivement, on les retrouve peut-être...
05:04Moi, j'aimerais bien que Fabrice,
05:05j'aimerais bien ton avis d'ancien joueur,
05:07sur d'une, la responsabilité des joueurs,
05:09et de le partage entre le système sur le terrain
05:15et la mentale, en gros,
05:17si les joueurs veulent y aller tous ensemble.
05:19La part dans la balance entre ces deux éléments-là.
05:23Non, c'est sûr que je pense que le coach est quand même responsable.
05:27Il y a un moment où, justement,
05:29moi, j'avais un entraîneur qui s'appelait Geretz.
05:30Lui, il nous transcendait.
05:32Alors, c'est sûr que moi, c'était compliqué.
05:34Donc, il n'avait pas compris, il voulait me faire jouer.
05:36Mais moi, c'était l'administratif qui ne voulait pas que je joue.
05:39Mais après, je pense que, malheureusement,
05:41aujourd'hui, on ne peut pas se permettre de dire
05:43que les joueurs, ils ne sont pas prêts.
05:45Je veux dire, alors, OK,
05:47ils vont se transcender en Ligue des Champions,
05:48mais le championnat, c'est qu'on ne gagne pas aussi.
05:50Oui, il faut vraiment leur répéter tous les jours.
05:53Il faut être bon tous les trois jours,
05:54le championnat, c'est important.
05:55À un moment, le discours ne passe pas aussi.
05:57Tu n'as pas le droit de être responsable.
05:59Tu as un contrat, tu gagnes des millions,
06:00tu ne peux pas te bouger tout seul un peu.
06:02Tu as vraiment besoin que tous les jours,
06:03on vient de te le faire comprendre.
06:04Moi, j'ai du mal avec ça.
06:05Je suis désolé, j'ai du mal avec ça.
06:09À un moment, ça ne rentre plus dans le cerveau.
06:10Je me faisais la même réflexion l'année dernière
06:12quand il y avait le doc sur l'OM qui passait.
06:15Il y avait toujours les mêmes discours,
06:16toujours les mêmes motivations.
06:17Mais attends, toi, le lundi matin,
06:18on vient te motiver pour être bon dans l'after le soir ?
06:20Non, mais ça, ce n'est pas la même chose.
06:22C'est ton travail.
06:22Tu sais que tu dois faire une émission.
06:24Tu n'as pas besoin qu'on te répète sans arrêt, quand même.
06:26Je veux bien que le management soit...
06:27Gilbert a appelé Jean-Louis.
06:29Le management, c'est la clé du football.
06:30Je n'ai pas de problème avec ça.
06:32Le management, tout, mais ça va.
06:34Je suis d'accord.
06:34Mais moi, je pense pas que si tu répètes la même chose,
06:36à un moment, tu écoutes du.
06:37Dans un moment, tu écoutes du.
06:38Mais ce n'est pas tous les trois jours
06:39qu'on est obligé de te le répéter, quand même.
06:41Non, mais justement, je ne pense pas que ce soit le discours
06:44que je disais.
06:45Je pense, Daniel, que c'est justement...
06:47C'est pour ça que l'excitation sur le banc, tout ça,
06:50c'est ton système, c'est la façon dont tu es sûr de tes choix
06:52qui va impacter tes joueurs.
06:54Moi, je pense que le système prend le relais
06:56quand le mental est défaillant.
06:57C'est-à-dire que tu ne peux pas demander 150%
07:02aux joueurs en permanence et tout,
07:03mais il faut que quand ils sont un peu moins bien,
07:05il y ait des certitudes dans le jeu, dans la tactique,
07:07pour prendre le relais.
07:08Or, ce n'est pas du tout le cas,
07:09puisqu'il y a cette instabilité sur la tactique de Zerbi,
07:12dont on a parlé régulièrement.
07:13Ça, c'est pareil.
07:14Pour moi, c'est 50-50 les deux.
07:15Ça, c'est pareil.
07:16Peut-être que lui se trompe dans ce qu'il croit
07:18que les joueurs comprennent.
07:20Mais tes joueurs professionnels,
07:22quand on te demande de jouer à 3, à 4,
07:25OK, ça va, adapte-toi.
07:26Tu étais grand, quand même.
07:28Tu les as bossés, les systèmes.
07:29Je ne crois pas qu'ils les mettent...
07:30Je crois que ce n'est pas un code
07:31qui permet l'adaptation, Daniel.
07:32C'est justement...
07:33Je ne crois pas qu'il n'est pas...
07:34J'aimerais que Fabrice redonne son avis là-dessus, Daniel.
07:37Dans un système, du jour au lendemain,
07:38sans les avoir bossés à l'entraînement.
07:40Toi, tu avais besoin de quelqu'un pour te motiver
07:41ou tu étais...
07:43Non, ben...
07:43Tu étais autosuffisant.
07:46Non, non, pas trop, évidemment.
07:48Mais après, moi, je pense qu'il y a peut-être un problème.
07:50Il y en a certains qui sont peut-être surévalués aussi.
07:53Donc, c'est toujours pareil.
07:54Quand on voit des joueurs arriver à l'OM,
07:56on dit, ça y est, lui, il est exceptionnel.
07:57Moi, je peux faire ce discours-là, déjà.
07:59Voilà.
07:59Donc, moi, je trouve qu'il y a peut-être des joueurs.
08:02Moi, j'en avais connu, évidemment.
08:03Je ne dirais pas les noms,
08:04mais qui étaient bons dans certains clubs
08:05et qui n'étaient pas bons dans d'autres.
08:07Moi, le premier, la preuve.
08:09Moi, quand j'étais à Paris,
08:10je n'étais pas mauvais.
08:11Et à Marseille, j'étais nul.
08:12Mais voilà.
08:13Après, il y a une adapte...
08:14Pardon ?
08:15Le contexte.
08:16À Paris, tu fais une saison incroyable.
08:17Oui, il y a le contexte.
08:18Il y a aussi le feeling,
08:20et entre guillemets,
08:21ce que le coach est capable
08:22de te faire comprendre
08:23et de te transcender.
08:25Il y a toutes ces choses-là.
08:25Mais Fabrice, on prend l'exemple de Vahid,
08:26dont on parlait tout à l'heure.
08:28On disait souvent à l'époque,
08:29Vahid, il te tire 100% d'un vestiaire,
08:31mais ça ne dure pas.
08:32Oui, parce que le problème de Vahid,
08:33c'est que si on regarde,
08:35en fait, c'est un homme sur 6, 8, 10 mois.
08:37Nous, par exemple,
08:38l'année où il est arrivé,
08:39avec Louis,
08:40on avait terminé 11e,
08:41on avait tout misé sur la Coupe de France,
08:42et on avait perdu à l'époque
08:44contre, c'était Auxerre.
08:46Donc, 2-1 à la dernière minute.
08:48Et donc, du coup, en fait,
08:49on avait quand même un effectif
08:50avec, on avait Gabriel Heinzeu,
08:53on avait Pablo,
08:54enfin, on avait un groupe, honnêtement.
08:56Oui, mais tu avais des tauliers.
08:57Et c'est peut-être ça, alors...
08:58Oui, mais c'est ça qu'il manque à l'OM,
09:00des mecs qui ont gagné les choses,
09:01des cas d'expérience.
09:02Il y a un truc,
09:03on a réclamé des coachs puissants,
09:05on a sans doute raison,
09:07et là, on a un coach presque trop puissant.
09:09C'est-à-dire que, tu vois,
09:11la façon dont on l'a vu dans le doc aussi,
09:13ultra présent,
09:14qui, quand ça va pas,
09:15c'est aussi lui qui dit
09:16je peux servir de fusible.
09:17Mais c'est la mode, c'est coach Laffleau.
09:18Et en tout cas, non, non,
09:18mais ce que je veux te dire,
09:19c'est que, regarde, cherche, dis-moi...
09:20Conclusion.
09:21Et moi, j'ai parlé cet été
09:22du départ de Rabiot
09:23en disant que c'était une grosse perte
09:24pour le vestiaire de l'OM.
09:25Je pense qu'à ce titre-là
09:27de meneur, de leader,
09:28il n'a pas été remplacé.
09:30Parce que chacun, dans son domaine,
09:31les haguerres des autres
09:32que je connais très bien,
09:33c'est des mecs...
09:33Il y en a pas mal
09:34des joueurs d'expérience quand même.
09:35Oui, mais de fait...
09:36Il n'y avait pas des mecs
09:36qui ont gagné des trucs,
09:37des mecs qui sont...
09:38De fait, non, mais de fait,
09:39est-ce que Hechberg est le leader
09:40que t'attends ?
09:41Enfin, Heuberg, Aubameyang,
09:42Hager, Pavard...
09:42Oui, mais est-ce qu'ils le sont,
09:43d'après toi, Aubameyang ?
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