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  • il y a 2 heures
Au programme de cette édition, nous reviendrons sur la nouvelle doctrine internationale de Donald Trump, dont la publication a provoqué de nombreux remous en Europe.

Les Etats-Unis, c’est aussi la pression mise par Donald Trump sur Volodymyr Zelensky. Objectif : faire la paix en Ukraine. Pendant ce temps, les Européens se réunissaient ce lundi à Londres.

Et puis retour en France avec la fin du suspense sur le budget de la Sécurité sociale bientôt soumis au vote. Sébastien Lecornu tente un accord à gauche mais fâche une partie de son centre.

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00:00Chers amis, leur projet, faire disparaître les médias indépendants avant 2027.
00:13Aujourd'hui, Emmanuel Macron propose de labelliser les bons médias.
00:18Et derrière ce mot se cache un plan scandaleux.
00:20Décider de ce qui est fiable et de ce qui ne l'est pas.
00:23Créer une censure globale, totale.
00:26C'est une attaque violente contre le pluralisme.
00:28Regardez TV Liberté, suppression de nos comptes bancaires, perte massive de dons qui est le nerf de la guerre.
00:34On essaie encore de nous étouffer financièrement parce que nous gênons.
00:39Et l'avenir dira si des services de l'État, normalement dédiés à la sécurité, ont pu intervenir pour tenter de tuer notre chaîne.
00:48Voilà la méthode contre TVL.
00:50Frapper au porte-monnaie et ainsi faire taire ceux qui ne se plient pas.
00:54Si l'on nous attaque, c'est que nous avons de l'audience et de l'influence.
00:58Chaque don, chaque soutien devient alors une victoire contre ceux qui veulent nous réduire au silence.
01:03Aujourd'hui, le combat est clair.
01:05Défendre TV Liberté, c'est défendre la liberté des médias alternatifs.
01:09C'est défendre notre droit à une information non soumise à un label du pouvoir macroniste et des réseaux de l'ultra-gauche.
01:17Nous ne plierons pas.
01:18On ne se tait pas.
01:19On ne se vend pas.
01:20On résiste.
01:21Avec vous.
01:22Madame, Monsieur, bonsoir.
01:48Je suis très heureuse de vous retrouver.
01:50Au programme de cette édition, nous reviendrons sur la nouvelle doctrine internationale de Donald Trump,
01:54dont la publication a provoqué de nombreux remous en Europe.
01:58Les États-Unis, c'est aussi la pression mise par Donald Trump sur Volodymyr Zelensky.
02:03Objectif, faire la paix en Ukraine.
02:05Pendant ce temps, les Européens se réunissaient ce lundi à Londres.
02:09Et puis, retour en France avec la fin du suspense sur le budget de la sécurité sociale bientôt soumis au vote.
02:15Sébastien Lecornu tente un accord à gauche, mais fâche une partie de son centre.
02:23La Maison-Blanche vient de publier sa nouvelle stratégie de sécurité nationale.
02:27Un document explosif qui comprend aussi bien des ruptures idéologiques radicales que des continuations de la politique américaine.
02:34Un concentré détonnant, mais aussi des non-dits et de l'hypocrisie.
02:38Le décryptage de Nicolas de Lamberterie.
02:40Donald Trump, encore et toujours, au centre de toutes les attentions.
02:45Depuis la publication du nouveau National Security Strategy of the United States of America,
02:51en français, stratégie de sécurité nationale des États-Unis d'Amérique,
02:56nombreuses sont les réactions en Europe et à travers le monde pour analyser et comprendre ce document,
03:02ou bien l'exploiter partiellement à des fins de communication et de propagande.
03:06Sur la forme, le document, daté de novembre 2025, publié sur le site de la Maison-Blanche,
03:13dénote par son format relativement court, puisque le texte compte une trentaine de pages.
03:18Il expose aussi bien les grandes lignes de la politique nationale qu'internationale des États-Unis.
03:24Il s'efforce d'identifier ce que veulent les États-Unis,
03:27et les moyens qu'ils doivent mettre en œuvre pour y parvenir,
03:30en détaillant également pour chaque région du monde une stratégie spécifique.
03:34On peut aisément qualifier ce document de « Doctrine Trump », voire de « Doctrine Trump-Vence »,
03:42et il se pourrait bien donc que la philosophie de ce document se poursuive dans le temps,
03:46dans l'éventualité où G.D. Vence parviendrait à succéder à Donald Trump.
03:50Pour faire simple, il s'agit d'une doctrine qui vise à trouver les moyens de faire perdurer,
03:55au cours du siècle en cours, la puissance et la domination américaine,
03:59ou à tout le moins le fait que les États-Unis soient le premier pays dans un certain nombre de domaines.
04:04Il s'agit donc d'une doctrine actualisée, d'une certaine forme d'impérialisme américain,
04:09en rupture donc avec une certaine idée du mondialisme,
04:13qui vise à terme à diluer intégralement les nations dans un ensemble global,
04:18qui serait gouverné par des élites transnationales.
04:21Ce document reconnaît avec justesse les erreurs des États-Unis depuis 1945,
04:26avec le développement du libre-échange qui a sapé l'industrie américaine,
04:29des guerres coûteuses qui n'ont pas été dans l'intérêt des États-Unis,
04:33et dans les 20 dernières années, un excès d'immigration et un délire walk
04:37qui ont affaibli de l'intérieur la puissance américaine.
04:40Trump affirme sa volonté que les États-Unis restent la première puissance mondiale
04:44et le pays le plus riche du monde.
04:46Les États-Unis se replient sur l'Amérique du Nord et du Sud,
04:49continent qui est leur chasse gardée.
04:51Pour le reste du monde, les ambitions sont moins fortes.
04:53Il s'agit de garder de l'influence et de sécuriser les grandes routes commerciales.
04:56La Chine y est présentée logiquement comme le grand rival des États-Unis
05:01pour le titre de première puissance mondiale.
05:03Trump veut y faire du containment de la puissance industrielle chinoise
05:06en réduisant ses exportations vers les États-Unis,
05:09mais aussi vers les alliés européens.
05:11C'est un appel net aux Européens à augmenter aussi les droits de douane vers la Chine.
05:16Ce qui a fait bondir les leaders européens ce week-end
05:18est la forte critique concernant l'Union européenne.
05:21La description est factuelle et fait mal.
05:24L'Europe est un continent qui s'affaiblit économiquement
05:26et qui s'effondre encore plus rapidement au niveau civilisationnel
05:31à cause des flux d'immigration.
05:32Le document reprend aussi le discours de G.D. Vance.
05:35L'Europe pratique la censure de la liberté d'expression
05:37et la suppression de l'opposition politique.
05:40Quant à l'Europe, on ressent un certain malaise américain
05:43vis-à-vis de l'évolution du vieux continent.
05:45Le document constate à quel point l'Europe est en décrochage rapide et brutal,
05:50une réalité qui inquiète de façon générale aux États-Unis.
05:53Et ailleurs dans le monde, même si cela éveille aussi certains appétits impériaux.
05:58Le document affirme que les États-Unis veulent même aider l'Europe
06:01à retrouver sa confiance en elle-même et à renouer ses relations avec la Russie.
06:06Des affirmations qui sont en rupture totale
06:08avec les politiques précédemment menées par les États-Unis,
06:12mais aussi, selon Philippe Murer, pleines d'hypocrisie.
06:15Si ce document est assez réaliste, il est aussi très hypocrite,
06:19car il oublie la responsabilité américaine dans l'affaiblissement de l'Europe.
06:24Qui, en ce moment même, affaiblit économiquement l'Europe
06:27en la forçant à acheter du gaz de schiste américain
06:30quatre fois plus cher que les Américains
06:31et en lui imposant 15% de droits de douane ?
06:34Qui a poussé les flux d'immigration ?
06:36Le wokisme en Europe, si ce n'est les États-Unis
06:38et les ONG financées par Soros ou Rockefeller
06:41avec l'approbation tacite du gouvernement américain ?
06:45Qui a affaibli structurellement les nations européennes
06:48et donc leur identité nationale, si ce n'est le gouvernement américain
06:51qui a influé fortement pour la naissance de l'Union européenne
06:54dans les années 50-60 ?
06:56Qui a excessivement fait supporter la responsabilité aux Français
07:00des crimes nazis pendant la Seconde Guerre mondiale,
07:02si ce n'est un certain Robert Paxton,
07:04appuyé en cela par l'appareil d'influence américaine ?
07:07Et même s'ils font semblant de s'indigner de ce document,
07:10quasiment qualifié d'ingérence dans les affaires européennes,
07:13on constate que de façon indirecte,
07:16certains dirigeants européens ont d'ores et déjà envoyé
07:18des signaux de soumission à cette nouvelle doctrine Trump.
07:22Champion toute catégorie due en même temps,
07:24le président de la République française, Emmanuel Macron,
07:27pourra tout aussi bien critiquer ce document
07:29que lui donner raison, puisque lors de son déplacement en Chine,
07:32de façon concomitante à la publication de la doctrine américaine,
07:36le président Macron a évoqué la possibilité de recourir
07:39à des droits de douane avec la Chine.
07:41On notera aussi des critiques contre le développement excessif
07:44des normes en Europe, ce qui est certes une critique juste,
07:48mais qui ressemble également à une invitation à assouplir
07:50les normes européennes qui sont contraignantes
07:52pour les entreprises américaines.
07:54En clair, la doctrine Trump, qui se veut bienveillante
07:57vis-à-vis d'une Europe en perdition complète,
08:00ressemble davantage à un plan consistant à ce qu'elle continue de se noyer,
08:04mais en restant dans le filet américain,
08:07pour éviter donc qu'elle ne se fasse dévorer par d'autres.
08:10Suivre l'exemple du bon sens de la doctrine Trump-Vence,
08:13mais en poursuivant son propre chemin,
08:15voilà sans doute ce qui pourrait permettre à l'Europe
08:17de retrouver son indépendance et sa prospérité.
08:20Mais au vu de l'état de ses élites actuelles, d'une part,
08:24de la structuration paralysante de l'Union européenne, d'autre part,
08:28et de l'inféodation aux États-Unis pour couronner le tout,
08:31redresser l'Europe ressemble pour l'instant davantage à un vœu pieux
08:35qu'à un programme réaliste qui serait mis en place prochainement.
08:42Zelensky, réfugié à Londres,
08:44alors que Donald Trump a rejeté la possibilité d'une paix en Ukraine
08:47dans le camp de Kiev.
08:48Le président était ce lundi à Londres
08:50pour rencontrer les dirigeants européens
08:52opposés au plan de l'oncle Sam.
08:54Un blocage de plus en plus difficile à justifier.
08:57Le point tout de suite.
08:58Les Européens conduisent-ils Zelensky à la capitulation ?
09:02C'est en tout cas ce que l'on pourrait penser
09:04en observant cette nouvelle réunion organisée ce lundi à Londres.
09:07Une opération diversion qui tombe après un nouveau coup de pression
09:11de Donald Trump sur Volodymyr Zelensky.
09:13Je dois vous dire que je suis un peu déçu
09:16que le président Zelensky n'ait pas encore lu la proposition de paix.
09:21C'était le cas il y a quelques heures.
09:22Son peuple l'adore, mais lui non.
09:24La Russie est d'accord.
09:26La Russie, vous savez, la Russie préférerait sans doute
09:29avoir tout le pays si on y pense.
09:31Mais la Russie est, je crois, d'accord avec la proposition.
09:36Mais je ne suis pas sûr que Zelensky le soit.
09:38Son peuple adore la proposition, mais lui ne l'a pas lu.
09:44Des propos assez clairs dans la bouche du président américain.
09:47D'abord, il fait de Volodymyr Zelensky
09:49un responsable inconséquent, seul à refuser la paix.
09:53Il appuie également sur la rupture entre le président,
09:56en mal de mandat depuis 18 mois, et sa population.
09:59Une attaque qui tombe juste alors même que la colère des Ukrainiens
10:03est exacerbée par les récentes révélations des affaires de corruption
10:06de plusieurs proches de Volodymyr Zelensky.
10:09Ensuite, Donald Trump décrit la Russie comme une puissance
10:12qui accepte un compromis pour sortir de la guerre.
10:15Cette manœuvre américaine a toujours le même but,
10:17rejeter la responsabilité de cette guerre,
10:20déclenché par l'état profond de Washington sur quelqu'un d'autre.
10:24Un quelqu'un d'autre qui sera sans nul doute l'Europe.
10:27Comme le laissait deviner Emmanuel Macron depuis la Chine la semaine dernière.
10:31Il ne faut surtout céder à aucun esprit de division
10:34entre Européens et entre Américains.
10:36Nous avons besoin des Etats-Unis d'Amérique pour avoir la paix.
10:40Les Etats-Unis d'Amérique ont besoin de nous
10:42pour que cette paix soit robuste et durable.
10:44Et donc, il n'y a pas de schéma dans lequel la paix durable en Ukraine se fait
10:50sans un travail conjoint des Européens, des Américains, des Canadiens, des Australiens,
10:55des Japonais, de tous ceux qui sont autour de cette table et qui sont dans cette coalition.
10:58Une histoire cousue de fil blanc, déconnectée de la réalité,
11:02aussi bien sur la situation militaire en Ukraine que sur la désunion de l'Union européenne.
11:08En effet, la réunion londonienne de ce lundi fait essentiellement la part belle
11:11aux ersatz néo-conservateurs désormais incarnés par Kirst Armer,
11:15Friedrich Mers et Emmanuel Macron.
11:18Obsédés par le conflit en Ukraine, dans la mesure où il leur permet de s'évader
11:22du marasme national dans lequel ils sont chacun empêtrés,
11:25les trois dirigeants européens ont à cœur de continuer d'arroser le champ de bataille
11:29et la corruption d'Etat avec l'argent des contribuables.
11:33Une orientation qui fera donc beaucoup plus les affaires de la Russie
11:36que le plan de paix de Donald Trump.
11:38En effet, dès lors que les combats se poursuivent,
11:40Moscou gagne du terrain.
11:43Une opération européenne qui pourrait donc conduire l'Ukraine
11:45tout droit vers la capitulation forcée.
11:52Passera, passera pas.
11:54Le budget de la sécurité sociale, fruit d'un compromis avec la gauche,
11:57pourrait être voté à l'Assemblée nationale.
12:00L'issue du scrutin dépendra probablement du centre droit.
12:03Explication d'Olivier Frère-Jacques.
12:05C'est un des pires PLFSS depuis des années.
12:08C'est un budget qui est désastreux, qui sacrifie l'avenir au présent.
12:13Par exemple, avec la suspension de la réforme des retraites,
12:16c'est rejeter le fardeau sur les générations futures.
12:19Pas de politique familiale alors que depuis la dernière guerre,
12:22c'est la première année où les décès vont surpasser les naissances.
12:26Toujours plus de déficits, plus d'impôts.
12:28Un texte pas votable pour l'ancien ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
12:32Le projet de loi de financement de la sécurité sociale, le PLFSS,
12:36met le socle commun dans une situation de tension.
12:40Vendredi, l'Assemblée nationale a adopté la partie recette du texte,
12:44validant notamment la suspension de la réforme des retraites,
12:47une concession majeure accordée par le Premier ministre Sébastien Lecornu aux socialistes.
12:52Ce succès précaire, obtenu grâce à une faible majorité
12:55et à l'absence de nombreux députés du Rassemblement national en raison d'obstèques,
12:59ne présage à rien pour les étapes suivantes.
13:02Mardi, les députés examineront le volet dépenses,
13:04incluant cette suspension emblématique,
13:07avant un scrutin solennel sur l'ensemble du PLFSS.
13:10L'issue reste incertaine, car le rejet des dépenses n'empêcherait pas le vote global,
13:15mais pourrait fragiliser l'ensemble.
13:17L'augmentation de la CSG et la suspension de la réforme des retraites
13:20sont vues comme des capitulations à la gauche.
13:23L'ancien Premier ministre Edouard Philippe, résolument en campagne pour 2027,
13:27et son groupe Horizon, qui s'abstiennent massivement,
13:30refusent de cautionner ses concessions.
13:32Le RN, par la voix de Jean-Philippe Tanguy,
13:35promet une opposition ferme et appelle à la démission de Sébastien Lecornu en cas d'échec,
13:40argant que cela ajouterait de la crise à la crise.
13:43Le président du RN, Jordan Bardella,
13:45s'en est tenu à une critique générale de la démarche budgétaire de l'exécutif.
13:49Ce contre quoi je me bats, c'est la volonté du gouvernement
13:53d'aller taper dans la poche des Français,
13:56et notamment des Français qui travaillent,
13:58d'augmenter la CSG,
13:59c'est-à-dire de fragiliser ces Français à qui on vient toujours demander des efforts,
14:04plutôt que d'aller faire des économies dans la mauvaise dépense publique.
14:07Et donc on préfère, dans notre pays, en 2025,
14:09faire des économies sur les Français qui travaillent
14:11ou sur les Français qui ont travaillé,
14:13plutôt que d'en faire sur l'immigration ou sur la fraude.
14:15Nous pensons l'exact inverse,
14:17et c'est précisément ce qui a été exprimé par nos députés
14:20au cours des dernières heures de discussions parlementaires.
14:22À gauche, les socialistes ont soutenu les recettes presque unanimement,
14:25mais des voix dissidentes émergent,
14:28certains refusant de voter le texte final.
14:30Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure,
14:33s'est lui félicité d'une petite victoire
14:35qui permet d'éviter à son parti de participer à une motion de censure
14:38qui le mènerait dangereusement à des élections législatives
14:41qui pourraient s'apparenter à un jeu de massacre
14:43pour les parlementaires du parti à la rose.
14:45Quand il y a quelque chose à prendre, je le prends.
14:48Et quand c'est maintenant, c'est maintenant.
14:50Et quand on peut se faire faire en sorte que les gens puissent se dire
14:53« Bon, voilà, on est soulagé parce que les choses avancent dans le bon sens »,
14:57eh bien, on prend.
14:58Les écologistes conditionnent leur appui à des avancées
15:01comme une hausse de l'objectif national de dépense d'assurance maladie.
15:05L'ONDAM à 3% contre 2% initialement prévu.
15:08Pour l'exécutif, les perspectives sont périlleuses.
15:11Sébastien Lecornu, soucieux d'éviter le 49-3
15:13pour ne pas engager sa responsabilité,
15:15joue serré dans une coalition fragile.
15:18Des critiques surviennent jusque dans les rangs macronistes
15:21avec le député et ancien ministre Marc Ferracci
15:23qui critique les trop grandes concessions au PS,
15:26qualifiant la suspension de la réforme des retraites
15:28de déni de réalité.
15:30Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics,
15:32avertit-elle qu'un rejet reporterait tout budget à mars ou avril
15:36plongeant le déficit de la Sécu à 30 milliards d'euros en 2026
15:39contre 23 en 2025.
15:42Plusieurs hypothèses s'ouvrent désormais.
15:44En cas d'adoption, le gouvernement passerait entre les gouttes
15:47et pourrait envisager une survie jusqu'à la fin du quinquennat.
15:50Un rejet ouvrirait en revanche vers l'inconnu
15:53avec l'impossibilité de donner le dernier mot
15:56à l'Assemblée nationale sans nouvelle commission mixte paritaire.
16:00Improbable vu l'opposition du Sénat centriste et de droite.
16:03L'exécutif devrait alors repartir de zéro,
16:06risquant une instabilité accrue.
16:13Et à présent, partons faire le tour de l'actualité en bref en France
16:16aux côtés de Renaud de Bourleuf.
16:20Taxer la consommation pour rembourser la dette.
16:23Ce lundi, le laboratoire d'idées de gauche Terra Nova
16:25a publié son idée lumineuse pour sortir de la spirale de la dette
16:29et gagner quelques 120 milliards d'euros.
16:31Cette idée n'est pas nouvelle.
16:33Déjà présentée sous le nom de TVA sociale,
16:35elle vise à remplir les caisses que l'État vide souvent sans discernement
16:38en taxant toutes les couches de la société
16:40puisqu'il s'agit d'un impôt sur la consommation.
16:42En toute logique, une telle mesure porterait un coût dur à la croissance
16:45qui n'est pas au beau fixe
16:46et limitera donc les profits liés à la hausse de la TVA.
16:49Dans le rapport, il est indiqué que la France pratique
16:51une taxe sur la valeur ajoutée très basse.
16:53Problème, cette TVA s'ajoute à tous les autres impôts
16:55prélevés sur les budgets des Français à chaque occasion.
16:57Il semble pourtant que les déficits publics aient commencé à baisser.
17:00De la fumette à la snifette.
17:03Pour la première fois en France,
17:04le cannabis est détrôné par la cocaïne
17:07au classement des marchés des drogues en termes de dépenses.
17:09L'Observatoire français des drogues et des tendances addictives
17:11estime donc désormais le marché de la poudre blanche
17:14à plus de 3,1 milliards d'euros
17:15contre 2,7 milliards pour la marigène.
17:17Des chiffres tout juste publiés
17:19mais qui concernent toutefois la période 2010-2023.
17:21Ainsi, tout porte à croire que la tendance mettant en tête la cocaïne
17:24s'est renforcée depuis.
17:26Notamment à cause de la baisse des prix de cette drogue
17:28prisée dans de plus en plus de couches de la société
17:30jusqu'aux coulisses du pouvoir.
17:32Il est toutefois noté que toutes les drogues
17:34ont vu leur consommation augmenter en flèche
17:36à croire que les Français ont besoin d'évasion.
17:39Distinguer un homme d'une femme
17:40devenu un délit.
17:42Jeudi, un gynécologue a été condamné
17:44à 1 000 euros d'amende avec sursis
17:45pour ce que le tribunal correctionnel de peau
17:47a considéré comme un outrage sexiste.
17:49En l'occurrence, en août 2023,
17:51ce gynécologue avait refusé d'examiner
17:53une « femme transgenre »,
17:54c'est-à-dire un homme déclarant être une femme.
17:56Il avait assuré n'être compétent
17:57que pour les femmes.
17:59Deux associations, SOS Homophobie
18:00et SOS Transphobie,
18:02ont déposé chacune une plainte.
18:04Le gynécologue encourait la prison avec sursis.
18:06Il a tout de même fait profil bas au tribunal
18:08répondant à une question du juge
18:09concernant l'individu qu'il avait refusé d'examiner.
18:12Oui, c'est certainement une femme.
18:13Mais son amende pour outrage sexiste
18:15ne semble pas satisfaire les plaignants.
18:17Il a été relaxé concernant l'accusation
18:19de discrimination.
18:20Précisons que le médecin n'est pas soutenu
18:22par sa profession.
18:23Au début de l'année 2025,
18:25il a été sanctionné par le Conseil régional
18:26de l'Ordre des médecins
18:27d'un mois d'interdiction d'exercer.
18:30La fête des Lumières,
18:32de fête religieuse,
18:33un festival politique de l'extrême-gauche.
18:35Samedi à Lyon,
18:35le collectif Les Soulèvements de la Terre
18:37a projeté sur les murs de la ville
18:38diverses illuminations
18:39comportant les messages suivants
18:40« Non à l'État policier »,
18:42« La police blesse et tue »,
18:43« Sainte-Soline ni oublie ni pardon »
18:45ou encore « On dégage le RN ».
18:46Une enquête a été ouverte pour injure publique,
18:48mais aussi pour introduction
18:49dans un système informatique
18:50et abus de confiance.
18:52En effet,
18:52si les soulèvements de la Terre
18:53revendiquent cette action,
18:54la mise en œuvre reste à élucider.
18:57Le Louvre creuse encore.
18:59Plusieurs centaines d'ouvrages
19:00de la Bibliothèque des Antiquités Égyptiennes
19:01du Musée du Louvre
19:02ont été endommagés
19:03par une fuite d'eau
19:04survenue le 26 novembre.
19:05Les dégradations sont dues
19:06à une erreur humaine
19:07sur une vanne du système hydraulique obsolète.
19:10Selon Francis Tenbok,
19:11administrateur général adjoint,
19:12entre 300 et 400 revues d'égyptologie
19:14et documents scientifiques
19:15datant de la fin du XIXe siècle
19:17et du début du XXe siècle
19:18sont touchés,
19:19mais aucun ouvrage patrimonial unique
19:21ne serait concerné.
19:22Des documents utiles,
19:24mais non irremplaçables,
19:25seront séchés et restaurés.
19:27Une enquête interne est en cours
19:28et des travaux de remplacement du réseau
19:30sont prévus dès septembre 2026
19:31pour éviter de futurs incidents.
19:33Le projet de renaissance du Louvre
19:34du président Macron
19:35semble suivre la même voie
19:37que son second quinquennat.
19:38Et on poursuit avec l'actualité internationale.
19:44Et voilà, c'est déjà la fin de cette édition
19:46des à présent retrouvés politiques
19:48et éco-Pierre Bergerot
19:49reçoit l'économiste
19:50Sergueï Kolesnikov
19:51pour évoquer les coûts et bénéfices
19:52de la guerre en Ukraine
19:53pour l'Union européenne
19:54et la Russie.
19:55Il y a un éléphant dans le salon
19:57il s'appelle les BRICS.
19:59C'était mon dernier bouquin.
20:01Personne ne l'a vu venir.
20:02Et les Occidentaux continuent
20:06de raisonner en termes
20:07de monde avec deux pôles
20:11la Russie et l'Occident.
20:14Alors que le monde est déjà
20:15multipolaire aujourd'hui.
20:17Et ça, ils ne le voient pas.
20:19Ils pensent que si on se met
20:22par exemple, comme l'avait fait Macron
20:25il avait invité Nérandra Modi l'Indien
20:27au 14 juillet, je crois que c'était l'an passé
20:30il lui avait vendu des rafales
20:32au passage.
20:34Enfin, lui il pouvait payer ses rafales
20:36c'est pas comme Zelensky
20:38parce que si Zelensky c'est nous
20:40qui allons lui payer ses rafales
20:43il pensait que si on se met l'Inde
20:44dans la poche
20:46elle va se détacher de la Chine.
20:49Mais c'est ne pas comprendre
20:50ce que c'est que les BRICS.
20:52Demain mardi à partir de 7h
20:54découvrez notre nouveau Zoom
20:55avec Jean-Michel Jacquemin Raffestin
20:58qui dénonce le scandale de l'urgence climatique
21:00entre marketing et religion.
21:02C'est à présent la fin de cette édition.
21:04Merci à tous de nous avoir suivis.
21:06Rendez-vous demain même nuit même heure.
21:07En attendant, portez-vous bien.
21:09Bonsoir.
21:09Sous-titrage Société Radio-Canada
21:19Sous-titrage Société Radio-Canada
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