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  • il y a 1 jour
1983, François Mitterrand décide de lancer un concours d'architecture international pour le projet phare de sa présidence : la Grande Arche de la Défense, dans l'axe du Louvre et de l'Arc de Triomphe ! A la surprise générale, Otto von Spreckelsen, architecte danois, remporte le concours. Du jour au lendemain, cet homme de 53 ans, inconnu en France, débarque à Paris où il est propulsé à la tête de ce chantier pharaonique. Et si l'architecte entend bâtir la Grande Arche telle qu’il l’a imaginée, ses idées vont très vite se heurter à la complexité du réel et aux aléas de la politique.
Transcription
00:00Monsieur le Président de la République.
00:06Alors, qu'en pensez-vous ?
00:08C'est très beau.
00:09Qui en est l'architecte, Monsieur le Président ?
00:10Vous demandez à Subilan pour le savoir.
00:12Monsieur, vous avez remporté le concours de la défense !
00:15Boum !
00:15Qu'avez-vous construit dans votre carrière ?
00:19Ma maison est quatre églises.
00:23Le Président veut que nous inaugurions maintenant que le bicentenaire,
00:27ce qui nous force à aller vite.
00:27Alors allons vite et faisons bien.
00:30C'est tout à fait concluant.
00:32Boum est vauté à 1,3 milliard.
00:35Subilan est l'homme des maisons.
00:37C'est son valet.
00:38Subilan a informé que vous travaillez avec André.
00:42Je suis très heureux de rencontrer l'homme qui a mis d'accord toute une profession.
00:45Quand j'ai conçu en Roissy, j'avais 29 ans.
00:48Plus d'une fois, je me suis demandé si je n'étais pas un imposteur.
00:52Et que pensez-vous des architectes français ?
00:54Je le trouve inhibé.
00:57Je veux des nuages qui flottent.
01:01Je vous avais indiqué que c'était impossible.
01:04On a toujours le choix.
01:05Si vous gardez la configuration, vous allez être locké dans un balance de pouvoir
01:09qui va toujours être favorable à vous.
01:12Ma présence ici n'est plus besoin.
01:14Si c'est urgent, je prends votre temps.
01:16Mitterrand est mon client.
01:24Je respecte toujours mon client.
01:27Arrêtez de vous réfugier derrière le président.
01:34Vous roulez ma queue.
01:35Je vais essayer de sauver vous.
01:36Non, vous n'êtes pas.
01:37Je dois parler avec monsieur le président.
01:39Le coup, c'est l'œuvre de ma vie.
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