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  • il y a 6 heures
Phénomène physiologique que l'on retrouve chez les mammifères marins, le « blood shift » permet de limiter la compression des poumons et aide les apnéistes à atteindre des profondeurs extrêmes. Dans un documentaire en ligne sur L'Equipe, le recordman des abysses Arnaud Jerald en détaille le mécanisme.

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Sport
Transcription
00:00Sur les premiers mètres, ça va être un moment où finalement le corps va être assez surpris d'être sous l'eau.
00:16Automatiquement, au bout de quelques secondes, le rythme cardiaque ralentit.
00:20Puis ensuite, j'arrive vers 30-40 mètres et l'air de mes poumons ne me fait plus flotter.
00:33Et plus je descends, plus ces poumons vont encore plus se comprimer jusqu'à faire la taille d'un citron.
00:39Et là, j'ai vraiment l'impression de voler au ralenti.
00:42C'est très agréable. Je me dirige un peu avec la tête, avec les mains.
00:50Et à partir d'une certaine profondeur, les poumons sont tellement comprimés qu'ils ne peuvent plus se comprimer.
01:01Donc c'est soit ils implosent, soit le corps trouve une solution pour protéger ses poumons de l'implosion.
01:07C'est ce qu'on appelle le « bloat shift ».
01:09Le sang vient à l'intérieur des poumons et grâce à ce mécanisme qui dit que les liquides sont incompressibles,
01:17le poumon ne peut plus se compresser.
01:19Les mammifères marins ont tous le même mécanisme.
01:34Au moment où j'arrive en bas, mon cœur bat entre 15 et 10 pulsations minutes.
01:40Et cette partie-là de l'apnée, elle n'a rien à voir avec la descente.
01:43La descente, c'est vraiment, c'est plus un effort mental.
01:46Je recommence à palmer et en même temps, j'ai l'impression d'être aspiré par la profondeur.
01:52J'ai l'impression d'être dans un trou noir et de devoir palmer pour me sortir d'ici.
01:56J'ai l'impression d'être dans un trou noir et de devoir palmer pour me sortir d'ici.
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