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  • il y a 20 heures
CNEWS vous propose un rendez-vous 100% politique présenté par Olivier de Kéranflec’h du vendredi au dimanche de 22h à minuit.

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Transcription
00:00Chers amis, bonsoir, je m'appelle Olivier de Caronfleck et je suis très heureux de vous retrouver dans 100% politique week-end.
00:06On va décrypter l'actualité dans un instant avec nos invités, mais avant, le flash info.
00:10Isabelle Piboulot, Isabelle, bonsoir.
00:15Bonsoir Olivier, bonsoir à tous.
00:17La croissance française annoncée est plus verte que prévue, à au moins 0,8% pour 2025.
00:230,7% a été attendu par le gouvernement.
00:26Le ministre de l'économie est satisfait.
00:28Les entreprises françaises exportent et investissent davantage, précise Roland Lescure.
00:33Deux hommes tués par balle respectivement à Grenoble et Echirol la nuit dernière.
00:38Le corps d'un homme de 18 ans a été retrouvé dans un parc grenoblois.
00:42Il était déjà connu pour des infractions à la législation sur les stupéfiants.
00:46La seconde victime de 22 ans aurait été la cible d'un individu alors qu'il quittait les lieux d'une rixe.
00:52L'homme était inconnu des services de police.
00:54A ce stade, aucun lien avec le narco-banditisme n'est avéré pour les deux affaires.
00:59Et puis un coup d'État déjoué à Cotonou, au Bénin.
01:02La France appelle ses ressortissants à rester confinés.
01:06Une douzaine de militaires ont fait irruption à la télévision, affirmant avoir destitué le président.
01:11Les soldats ont été arrêtés.
01:13La situation est désormais totalement sous contrôle, a déclaré le président Patrice Talon, soutenu par la communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest.
01:22Merci Isabelle, on vous retrouve à minuit, le journal de la nuit, toutes les actualités de la journée.
01:26A tout à l'heure, Isabelle, pour vous accompagner ce soir, Hélène Rouet.
01:28Bonsoir Hélène.
01:29Bonsoir Olivier.
01:30J'y ai aidé.
01:30Magali Vicente est avec nous, communicante politique.
01:32Bonsoir Olivier.
01:33Magali, à vos côtés Fabrice Hakoun.
01:35Bonsoir.
01:35Bonsoir mon cher Fabrice, essayiste, entrepreneur.
01:37Et Philippe de Gestas, ancien officier, ancien sous-préfet, aujourd'hui dirigeant d'un cabinet de conseil.
01:42Jean-Olivier.
01:43Je vous propose de démarrer avec ces scènes de guérilla urbaine.
01:47Ça s'est passé à Rennes, ce week-end, obligeant l'avenue de renfort de policiers, aujourd'hui dans le quartier de Villejean.
01:53Tirs, échanges de coups de feu ont rythmé les soirées de vendredi et samedi.
01:57Une situation dangereuse, une situation insupportable, bien évidemment, pour les policiers, pour les riverains.
02:03En première ligne, face à ces scènes de guerre, on verra des images tout à l'heure, ces policiers de la BAC.
02:09On écoute les précisions de Célia Barotte et ensuite on sera avec Anthony Grelais,
02:12les secrétaires départementales adjoints Alliance Police Nationale 35.
02:17On va revenir sur ce qui s'est passé à Rennes, plus précisément avec lui.
02:23La préfecture d'Ile-et-Vilaine a déclaré que la ville de Rennes a connu un nouvel épisode de violence ce week-end,
02:28notamment avec la découverte d'un homme tué par balle dans sa voiture.
02:33Hier, aux alentours de 19h, au niveau de la dalle Kennedy, dans le quartier Villejean,
02:38des détonations ont été entendues.
02:40Deux personnes qui rentraient chez elles ont découvert un trou dans la fenêtre de leur chambre.
02:45Leur appartement est situé au deuxième étage d'un immeuble,
02:48qui se situe lui-même dans l'axe et la direction de la rue du Nivernais,
02:53où ont eu lieu les tirs.
02:55Aucune personne ne se trouvait dans l'appartement au moment des faits.
02:58Il n'y a donc eu heureusement aucun blessé.
03:00Les policiers ont découvert sur la dalle Kennedy un fusil de chasse caché dans les buissons,
03:05ainsi que des douilles.
03:07Selon les premiers éléments de l'enquête, au moins deux hommes de type caucasien,
03:10vêtus de sombre, capuchés, porteurs de masques chirurgicaux et d'armes d'épaule,
03:15ont été aperçus.
03:17Ils seraient venus à pied et auraient pris la fuite.
03:20Ils auraient fait feu à au moins quatre reprises,
03:23en direction d'un groupe de jeunes présents sur la dalle Kennedy,
03:26sans faire de blessés.
03:27A 21h, un individu âgé de 20 ans pouvant correspondre au signalement d'un détireur
03:33a été interpellé et placé en garde à vue.
03:36Enfin, la préfecture d'Illée-Vilaine nous a précisé qu'avec ce nouvel épisode de violence,
03:41depuis ce samedi soir, la CRS 82 a été déployée à Rennes,
03:47en renfort des effectifs de police locaux.
03:49Une unité de force mobile sera de nouveau présente à partir de ce dimanche soir
03:55pour renforcer la sécurisation des quartiers.
03:58Je vous le disais, Anthony Grelais, secrétaire départemental adjoint,
04:01Alliance Police Nationale 35 est en liaison avec nous.
04:05Anthony Grelais, merci d'avoir accepté notre invitation ce soir.
04:09Je le disais, vos collègues, à Rennes désormais en première ligne,
04:13face à ce que l'on peut appeler très clairement des scènes de guerre.
04:16Alors, jusqu'à quand vos collègues vont pouvoir faire face finalement à ces individus
04:21liés aux narcotrafiquants surarmés aujourd'hui ?
04:24On s'interroge.
04:27Je voudrais commencer tout d'abord par saluer le courage de mes collègues hier soir.
04:31Comme vous avez pu le voir sur une vidéo,
04:34ils n'ont pas manqué de courage du tout pour aller affronter une série de tirs,
04:38défié de localiser, etc.
04:39Justement, Anthony Grelais, on les voit ces images.
04:42Peut-être, pour les téléspectateurs, nous rappeler le contexte,
04:45nous les décrire puisqu'on voit l'action effectivement de vos collègues.
04:49Alors, je n'ai pas le retour image là, mais je les connais quand même.
04:52Donc, il y a une série de tirs qui est annoncée sur Ville-Jean.
04:56Mes collègues avancent en milieu complètement ouvert.
04:59Et la série de tirs continue.
05:01Et vous pouvez voir qu'ils font front, ils y vont avec courage.
05:05Et ils essayent vraiment de stopper ce type d'événement.
05:08Donc, vraiment, moi, je voulais saluer le travail de mes collègues au quotidien
05:11qui font face sans arrêt maintenant à des scènes de fusillade,
05:15des scènes de guerre, voilà, en plein milieu de la ville.
05:18Donc, je profite de votre antenne, voilà, vraiment pour les féliciter
05:22et montrer que j'ai un immense respect pour eux.
05:24Et nous aussi, puisqu'on l'a vu, et profitons-en pour en parler,
05:28on parle de policiers avec des armes de poing face aujourd'hui
05:31à des voyous qui sont, eux, armés d'armes de guerre.
05:36C'est ça, la réalité ?
05:38La réalité, elle est telle que vous l'avez écrivée.
05:41Voilà, c'est-à-dire que maintenant, on a des individus qui sont armés
05:43avec des armes de guerre, des munitions de 7-62,
05:46qui, en pleine journée, déambulent, voilà,
05:50soit cagoulés ou soit le visage un peu masqué
05:52et n'hésitent pas à faire feu.
05:54Tout ça pour s'approprier des points de deal, voilà,
05:56parce que les points de deal sont, voilà,
05:58assujettis à beaucoup de manes financières.
06:00Donc, ils cherchent vraiment à s'approprier
06:01et à semer la terreur.
06:04Donc, mes collègues, ils font avec les moyens qu'on leur donne.
06:07Donc, quand l'Alliance Plus Nationale dénonce souvent,
06:09ou même cette année, je veux dire,
06:10le budget alloué à la Plus Nationale,
06:12ben voilà, on y est.
06:13Donnez-nous des moyens de lutter efficacement
06:15contre cette guerre qui est le narcotrafic
06:16et qui gangrène Rennes maintenant,
06:18parce que maintenant, on y est.
06:19On n'a plus rien envie à Marseille.
06:21On se dit toujours, voilà, on le répète.
06:23On ne se demande pas quand est-ce que,
06:25je veux dire, est-ce que ça va nous arriver ?
06:27Mais quand est-ce que ça va revenir ?
06:28Voilà, ça revient sans cesse.
06:29Là, c'est vendredi.
06:31Ensuite, samedi.
06:32Et même cette nuit, voilà, un homme encore,
06:33voilà, on n'a pas encore la fin de l'enquête,
06:36mais tout laisse à penser que l'individu
06:38qui a été tué dans un véhicule,
06:39c'est du haut de l'arcotrafic.
06:40Oui, il y avait effectivement cet homme
06:42qui a été retrouvé mort à bord d'un véhicule,
06:44d'une Twingo, j'allais vous interroger.
06:46L'enquête est en cours,
06:47mais vraisemblablement, vous nous dites ce soir
06:49que ça pourrait être lié, là encore,
06:51avec le narcotrafic.
06:53Voilà, le mode opératoire,
06:54c'est un individu qui est dans un véhicule
06:55qui se fait mitrailler.
06:57Donc, ça peut laisser penser à du narcotrafic,
06:59mais attention, on reste en prudence quand même,
07:01c'est une enquête en cours.
07:02On verra si à la fin, c'est bien lié à ça.
07:05Anthony Grela, dernière question avant de vous libérer.
07:07Nous sommes ici dans le quartier de Villejean.
07:09Rennes, on en parle malheureusement trop souvent,
07:12notamment sur CNews,
07:13avec la question du narcotrafic depuis trop d'années.
07:16Maintenant, vous nous le dites,
07:18on a le sentiment que malgré les alertes,
07:20malgré le travail des policiers
07:22et les remontées qu'ils font,
07:23on a l'impression que ça s'empire,
07:24ça s'empire la situation finalement.
07:26Comment vous l'expliquez ?
07:28Nous, on le dénonce.
07:30Déjà, on manque cruellement de policiers de terrain
07:31et d'enquêteurs.
07:34Là, on a vraiment un déficit complet
07:37en termes d'effectifs.
07:39On le dénonce.
07:39Il y a des ministres qui viennent,
07:41il y a des autorités qui viennent,
07:42qui nous font des annonces,
07:43qui nous donnent des collègues en concroute.
07:45On n'arrive jamais à revenir à flot.
07:47Donc, on fait avec les moyens qu'on nous donne.
07:49On nous déploie la CRS 82.
07:51Mais comme je dis toujours,
07:51la CRS 82, elle va venir sur un temps donné.
07:54Elle va venir, ça va sécuriser tout le monde.
07:56Les habitants, ils attendent cela aussi.
07:57Il n'y a pas de problème.
07:58Mais derrière, il faut aussi avoir des collègues
08:00pour traiter vraiment l'investigation
08:02et aller au fond de nos dossiers
08:03et aller vraiment aller chercher des têtes de réseau.
08:05Et ça, vraiment, on est à poil.
08:07On peut dire, voilà,
08:09on ouvre des hôtels de police sans collègues.
08:12Dernièrement, Vigeant,
08:14le bureau de police de la BAL avait fermé
08:15parce qu'on manquait de collègues plaintiers
08:17ou en investigation.
08:19Donc, on le dit, tout le monde le voit,
08:20mais personne ne fait rien.
08:21On ne nous donne rien.
08:22On laisse, on laisse faire.
08:23On laisse, on laisse, on continue.
08:25Mais les collègues, sans cesse,
08:26ils sont sur le terrain à 100%
08:28et ils ne s'arrêtent jamais.
08:29Merci, Anthony Grelais,
08:31secrétaire départemental adjoint
08:33Police Nationale 35.
08:35Alors, Magali Vicente,
08:35il y a eu beaucoup de réactions politiques.
08:37Je vais prendre notamment celle de Mathieu Vallée.
08:39Lui, il parle de zones de guerre
08:42sur notre territoire.
08:43Nous ne sommes pas à Bagdad.
08:45Et c'est vrai que les vidéos
08:46qu'on a pu voir,
08:47qui ont circulé notamment sur les réseaux sociaux,
08:49elles sont absolument sidérantes.
08:51Et on se met à la place de ces policiers
08:53qui n'ont que leur arme de poing
08:54et on entend claquer ces balles.
08:57Alors, arme de chasse a été retrouvée,
08:58mais on entend aussi,
08:59on peut supposer, des kalachnikovs
09:01puisqu'on est dans le contexte de narcotrafic.
09:04C'est aujourd'hui la réalité de notre pays.
09:07On a Rennes,
09:07on entendait Isabelle Pip-Boulot
09:08nous parler des Chiroles aussi.
09:10Là, guerre est sur notre territoire.
09:12Ce n'est pas des problèmes complexes.
09:14Souvenez-vous, Philippe de Gestas,
09:15c'est des problèmes dangereux.
09:16C'est des problèmes dangereux.
09:17On a effectivement un écho ce week-end
09:19entre Rennes et Chiroles
09:20avec, on va dire,
09:21des majorités politiques
09:22qui sont dans un espèce
09:24d'aveuglement stratégique.
09:25Et quand je dis aveuglement stratégique,
09:27c'est politique.
09:28C'est-à-dire que ce sont
09:29des personnalités politiques
09:30qui vont rester campées
09:31sur le fait que la lutte
09:33contre les narcos,
09:34la lutte contre la violence,
09:35c'est de la responsabilité unique de l'État
09:37et considérer qu'en tant que maire,
09:39il n'y a aucune responsabilité
09:40ou en tout cas,
09:41ce n'est pas de la responsabilité
09:43de la police municipale
09:44ou des autres politiques publiques
09:45de la ville.
09:46Or, une lutte sur le territoire
09:48et justement,
09:49une lutte d'espace public
09:50et de reprise de pouvoir
09:51sur le territoire,
09:52c'est aussi une lutte
09:53de tous les jours
09:53de la part des municipalités.
09:55Donc là,
09:56moi, je vais juste rebondir
09:57sur cette notion d'impact,
09:59de dangerosité,
10:00d'armes,
10:00parce qu'on parle
10:01de ce que les policiers
10:01ont vécu,
10:02mais il faut penser aux habitants
10:04parce qu'on a vu à Rennes,
10:05effectivement,
10:05où est-ce que ça se passe,
10:07à Échirol,
10:08juste pour recadrer,
10:09parce que ça s'est passé
10:10sur l'artère centrale
10:11de la ville,
10:12avant minuit,
10:13donc dans un endroit
10:14où il y a énormément de gens
10:16parce qu'il y a un complexe
10:17cinématographique,
10:18il y a des restaurants,
10:19on est devant la mairie,
10:20on est devant le fameux immeuble
10:22Carrard qui a été fermé
10:23par la mer l'an dernier
10:24pour cause de trafic
10:25de stupéfiants
10:26dont les propriétaires
10:26n'ont toujours pas
10:27réintégré les lieux
10:28et à proximité d'un lycée.
10:30Donc pour vous dire
10:30qu'on est en train de parler
10:31d'un espace public
10:32que tous les gens,
10:34tous les habitants,
10:35en fait,
10:36occupent.
10:37Voilà,
10:37et là c'est le cas
10:38d'Échirol.
10:38Et on est en train de parler
10:38d'un samedi soir.
10:39Là, vous faites référence
10:41à ce qui s'est passé
10:41à Échirol.
10:42À Rennes,
10:43on va le rappeler
10:43qu'il y a une balle
10:44qui a atteint
10:48le deuxième étage
10:49d'un appartement.
10:50Heureusement,
10:51il était vide.
10:51On aurait pu revivre
10:53un drame
10:54comme on l'a déjà vécu
10:55à Marseille.
10:56Mais je voulais vous montrer
10:56parce qu'intéressons-nous
10:57aussi aux politiques,
10:58Philippe de Gestas.
10:59Je vais vous montrer
11:00cette information.
11:01Elle date du 1er février 2025.
11:04Regardez.
11:05Un nouveau musée
11:05a ouvert en plein cœur
11:06du quartier prioritaire
11:07de Morpa,
11:08gangréné par la drogue.
11:10Coup,
11:102 millions et demi.
11:12Objectif pour la mer socialiste,
11:14je la cite,
11:14faire tomber
11:15toutes les barrières physiques,
11:16économiques et sexiologiques
11:17via la culture.
11:18On voit le résultat aujourd'hui.
11:20C'est quand même
11:21tellement hors-sol.
11:22C'est hallucinant.
11:23Vous mettez un musée
11:24pour lutter contre
11:24le trafic de drogue.
11:25C'est ça aussi
11:26la responsabilité
11:27du politique à Rennes.
11:28Moi, ça me fait bondir.
11:30Et puis,
11:30n'oublions pas
11:30l'histoire très récente
11:31toujours à Rennes.
11:3210 mars 2024,
11:34la presse titre
11:35scène de guerre à Rennes.
11:3721 janvier 2025,
11:39scène de guerre à Rennes.
11:4017 avril 2025,
11:42toujours scène de guerre à Rennes.
11:44Et nous sommes en décembre 2025
11:46et encore des scènes de guerre.
11:48Pendant ce temps-là,
11:48effectivement,
11:49on inaugure un musée
11:50contre la drogue
11:51ou contre la violence.
11:52Moi, ce qui me frappe
11:54dans notre pays,
11:55alors à Rennes en particulier,
11:56certainement dans notre pays,
11:58c'est que cohabitent
11:58trois types de personnes,
11:59à mon avis.
12:00Vous avez d'un côté
12:01les gens ordinaires,
12:02c'est-à-dire l'immense majorité
12:03de la population,
12:04quelle que soit son origine
12:05au demeurant,
12:06qui, elle, veut vivre en paix.
12:07Ce qu'elle demande,
12:08c'est la paix
12:08pour pouvoir élever sa famille,
12:10travailler tranquillement,
12:11se distraire, etc.,
12:12dans des quartiers populaires
12:13ou des quartiers de centre-ville,
12:15peu importe.
12:16Ça, c'est l'immense majorité
12:17de la population.
12:18Et puis après,
12:18vous avez des terroristes
12:21de l'intérieur,
12:22du grand banditiste,
12:24du narcotrafic,
12:25qui trafiquent de la drogue,
12:26qui trafiquent des armes,
12:28qui trafiquent des êtres humains.
12:29On le rappelait
12:30à propos de ce garçon
12:31qui, à côté des Chiroles,
12:32donc à Grenoble,
12:33récemment,
12:34s'est fait tirer dessus
12:35en pleine nuit.
12:35Ces gens font du trafic.
12:37Mais de l'autre côté,
12:38on a une classe politique
12:39qui, à chaque fois
12:41qu'on a des scènes de guerre
12:41à Rennes ou ailleurs,
12:42alors on a les deux cas.
12:44On a ceux qui vont déplorer,
12:45le regretter,
12:45mais enfin, en même temps,
12:46ils ont été hier
12:48ou avant-hier
12:49ou il n'y a pas si longtemps
12:49au pouvoir
12:50et je ne sais pas
12:50ce qui s'est passé.
12:52En l'occurrence,
12:52ça ne fait que se dégrader.
12:53Et puis pire encore,
12:55on a ceux qui justifient.
12:57Rappelons-nous,
12:57là, à Lyon,
12:59en ce moment,
13:00où l'EFI applaudit
13:01les sous-élèvements de la Terre.
13:02Ils disaient
13:03la police tue.
13:04La police tue.
13:05Mais qui tue, là ?
13:05On l'a vu, à Rennes ?
13:06Exactement.
13:07Et à Rennes,
13:07c'est extrêmement...
13:08Il y a eu beaucoup
13:09de lanceurs d'alerte,
13:09Hélène Roy.
13:10Je pense, notamment,
13:11il me revient à Rennes,
13:12ce gérant d'une discothèque
13:14qui s'appelle Le Yarl,
13:15qui est très connu
13:16sur les réseaux sociaux
13:16et qui a alerté,
13:17alerté, alerté.
13:18Sauf que lui,
13:19il est dans le viseur
13:19de l'extrême-gauche,
13:21notamment,
13:22qui justifie
13:22tout ce qui se passe
13:24aujourd'hui à Rennes.
13:25Et ça fait trois ans
13:25qu'il alerte en disant
13:26que ça devient une catastrophe.
13:27Rennes, j'ai connu,
13:28ville paisible.
13:29C'était comme Nantes.
13:30C'était Évignes,
13:30tout à fait paisible.
13:31On voit ce que c'est devenu.
13:33Le résultat de cette gauche
13:34aujourd'hui,
13:35franchement,
13:36c'est insupportable.
13:37Il y a des alertes
13:37tous les jours à Rennes.
13:38Il y a des restaurants
13:39qui ferment tous les jours.
13:40Il y a des commerces
13:41qui ferment tous les jours.
13:42Il y a parfois
13:43des narcotrafiquants
13:44qui font des deals
13:45justement avec des commerçants
13:46pour pouvoir dire
13:47alors contre rémunération,
13:48on vous offre protection.
13:50Il faut savoir que Rennes,
13:50c'est la deuxième ville
13:51où le narcotrafic
13:52a le plus augmenté
13:53en dix ans derrière Marseille.
13:55Rennes, aujourd'hui,
13:56est complètement gangrénée
13:58par le narcotrafic.
13:59Et alors,
14:00même si la ministre
14:01en prenait conscience,
14:02ce qui serait déjà
14:02quand même une très bonne
14:03première étape,
14:04ce qui n'est pas forcément
14:05toujours le cas.
14:05On le voit à Rennes,
14:06on le voit également à Grenoble,
14:08on le voit dans beaucoup de villes
14:09effectivement de gauche
14:10qui ne prennent pas conscience
14:11de la gravité du narcotrafic.
14:13Mais l'État,
14:15le problème,
14:15le problème,
14:16c'est que si l'État
14:16ne se saisit pas de ce sujet,
14:18aujourd'hui,
14:18il faut faire une véritable guerre
14:19contre le narcotrafic.
14:20C'est une guerre.
14:20Mais Boudou,
14:21employez le mot guerre,
14:22donc faisons la guerre.
14:24Et même quand il y a
14:25des lois narcotrafic,
14:26là, il y a le Parquet national
14:27anticriminalité organisé
14:28qui va être mis en place
14:29le 1er janvier 2026.
14:30C'est très bien,
14:31mais ça ne suffira pas.
14:33Il faut repenser complètement
14:34la manière dont on fait
14:35la guerre au narcotrafic.
14:36Et l'arsenal législatif
14:38aujourd'hui français
14:39ne nous permet pas de le faire.
14:40Et je repense encore
14:41à cette anecdote à Grenoble,
14:43une anecdote catastrophique.
14:44On se souvient du maire de Grenoble
14:46qui propose,
14:47la municipalité,
14:48qui proposait une pièce de théâtre
14:50avec, pour titre,
14:52je ne l'ai pas en tête,
14:53mais c'était
14:53« Comment vivre avec un dealer
14:55en bas de chez soi ? »
14:56Il l'a déjà dit, Éric Keul,
14:57il faut trouver un moyen
14:58de vivre avec les narcotrafiquants.
15:00Là, il y a le candidat,
15:02le candidat Alan Brunon,
15:04lui, il ne veut pas
15:05faire la chasse aux dealers.
15:06Comme ça, au moins.
15:07On le voit bien.
15:07France menacée
15:08par les narcotrafiquants.
15:09On en parle très souvent
15:11sur notre antenne.
15:12On sait très bien
15:13les moyens
15:13qu'il faudrait mettre.
15:14On pourrait passer
15:14toutes les missions
15:15à en parler.
15:16Bien évidemment,
15:17nous y reviendrons.
15:18Mais France menacée
15:18par les narcotrafiquants,
15:20et Philippe de Gestas
15:20l'évoquait,
15:21menacée aussi
15:22par la galaxie
15:23d'ultra-gauche,
15:24coutumière d'action-choc,
15:26d'action violente,
15:27qui s'organise d'ailleurs
15:28dans l'indifférence
15:29depuis tant d'années.
15:30Pourtant,
15:31nous sommes au-delà
15:31d'une franche contestataire
15:33finalement,
15:33mais bel et bien
15:34de groupuscules.
15:35Groupuscules très organisées,
15:37infiltrées.
15:38On pourra noter aussi
15:38les méthodes quasi-militaires
15:40de ces groupuscules.
15:41Et cette ultra-gauche,
15:42elle a encore frappé
15:43avec ses slogans
15:44anti-RN, anti-police,
15:46projetés samedi soir
15:46pendant la fête
15:48des Lumières à Lyon.
15:49Une fête traditionnelle,
15:50une fête populaire.
15:51Vous allez avec vos femmes
15:52et vos enfants
15:53voire ces illuminations.
15:56Et il y a eu
15:57cette ultra-gauche,
16:00donc on va le voir
16:01dans le reportage
16:02d'Anaïs Bauché
16:03et Sarah Varni,
16:04projetés des insultes
16:06anti-police,
16:07anti-RN.
16:07Regardez.
16:07Non à l'état policier,
16:11la police blesse et tue,
16:13la violence policière
16:14est partout.
16:15Ces messages anti-police
16:16et anti-RN
16:17ont été diffusés hier soir
16:18sur un bâtiment lyonnais
16:20alors que la fête
16:20des Lumières
16:21battait son plein.
16:22Des messages revendiqués
16:24sur les réseaux sociaux
16:24par le mouvement écologiste
16:26Les Soulèvements
16:27de la Terre Lyon.
16:28Des projections
16:29fermement condamnées
16:30par le syndicat
16:31Alliance Police Nationale.
16:33Accuser la police
16:33de tuer pendant que
16:34nous protégeons
16:35des milliers de personnes,
16:36c'est diffamer
16:37et attiser la haine
16:37contre ceux
16:38qui assurent votre sécurité.
16:39Les forces de l'ordre
16:40sont particulièrement mobilisées
16:42durant la fête des Lumières
16:43qui se déroule
16:44du 5 au 8 décembre.
16:45550 policiers
16:46et gendarmes
16:47sont chargés
16:47de veiller
16:48sur les 2 millions
16:49de participants.
16:50Face à ces slogans,
16:51la préfecture a assuré
16:52les forces de l'ordre
16:53de son soutien
16:54et a promis
16:54une réponse ferme.
16:55C'est un moment festif
16:57et pour les policiers
16:59c'est un engagement
16:59très fort
17:00et ces messages
17:01sont condamnés
17:02et je peux vous assurer
17:03que nous allons exploiter
17:04les caméras,
17:06tout ce qui est en place
17:07pour interpeller
17:07les auteurs.
17:09Nous ne laisserons pas
17:10ce délit impuni.
17:12C'est absolument scandaleux
17:13que ces images
17:14aient pu être projetées.
17:15Un soutien à la police
17:16et aux gendarmes
17:17réitérés par le maire
17:18de Lyon,
17:19Grégory Doucet,
17:20dans un message posté
17:21sur les réseaux sociaux.
17:22Il a également qualifié
17:23ces prises à partie
17:24publiques
17:25de déplorables.
17:26Ultra-gauche
17:27à la manœuvre,
17:28Fabrice Akoun,
17:29nous en parlions d'ailleurs
17:30hier soir
17:31lorsque l'information
17:32a été délivrée.
17:33Vu la complexité
17:34de l'opération,
17:36les soulèvements
17:36de la terre
17:36ont revendiqué
17:37l'interrogation,
17:39c'est les complicités
17:39internes.
17:40Je le disais,
17:40groupuscule ultra-organisé
17:42qu'on a connu
17:43à Sainte-Solines
17:43de façon militaire
17:45qui faisait face
17:46aux gendarmes mobiles
17:47déployés sur place
17:48d'une violence inouïe.
17:49ceux derrière cette action.
17:51Absolument.
17:52C'est un mouvement
17:52d'abord qui est internationaliste,
17:54c'est-à-dire que vous avez eu
17:55à Sainte-Solines
17:56comme auparavant
17:57à Notre-Dame-des-Landes
17:58des gens qui venaient
17:59de toute l'Europe,
18:00en fait des militants
18:01de l'extrême-gauche
18:01qui venaient de toute l'Europe
18:02et ça pose même
18:04une question,
18:05c'est pourquoi
18:05les pouvoirs publics
18:07ne sévissent pas
18:08beaucoup plus
18:08à l'égard
18:09de ces mouvements-là.
18:10Je rappelle quand même
18:12que Génération Identitaire
18:14pour avoir brandi
18:15une pancarte
18:16en haut
18:17à la cime
18:19d'une montagne
18:20et puis je crois
18:20qu'ils étaient montés
18:21sur le toit d'une mosquée
18:22donc effectivement
18:22ça ne se fait pas
18:23mais ils ont été interdits.
18:25Je rappelle que
18:25dans le même temps
18:26les soulèvements de la terre
18:26il y a eu tentative
18:27de les interdire
18:28et c'est le Conseil d'État
18:32qui a interdit
18:34d'interdire.
18:35Donc si vous voyez bien
18:36qu'il y a interdit
18:38la dissolution
18:38vous voyez bien
18:39qu'il y a quand même
18:39une complicité
18:40au plus haut niveau de l'État
18:41en fait
18:41à gauche
18:43la cause
18:43passe avant tout.
18:45En fait
18:45ce qui se passe aujourd'hui
18:46si vous voulez
18:46pour être clair
18:47c'est que
18:48je pense que
18:49toute la gauche
18:49est en train
18:50de s'apercevoir
18:51que les Français
18:51en ont assez
18:52et que les élections
18:53municipales et présidentielles
18:54vont être un grand bouleversement.
18:56Et là
18:56c'est vraiment pour moi
18:57c'est le champ du signe
18:57c'est-à-dire qu'ils sont
18:58en train de mettre
18:59toute leur force
18:59et ils sont en train
19:00d'intimider.
19:01Tout ça c'est de l'intimidation
19:02pour dire
19:02si jamais vous votez
19:03demain pour la droite
19:04ou la droite nationale
19:05le pays sera à feu et à sang.
19:08C'est ça leur but en fait.
19:09Et le but
19:09que les gens se disent
19:10finalement
19:10on va peut-être voter
19:12entre guillemets
19:13plus modérément
19:14mais il ne faut surtout pas
19:15que les Français cèdent à ça
19:16il ne faut pas que les Français
19:17cèdent à l'intimidation
19:17c'est du terrorisme en fait.
19:19Ça n'est ni plus ni moins
19:19que du terrorisme.
19:20Et se rajoute à ça
19:21excusez-moi juste pour finir
19:22se rajoute à ça
19:23un élément
19:24vous savez ce qu'est
19:25la fête des Lumières
19:25à Lyon.
19:26La fête des Lumières
19:27c'est une commémoration
19:29c'est en l'honneur
19:30de la Sainte Vierge
19:31parce qu'il y avait eu
19:32la fin d'une épidémie
19:35que l'on a prêté
19:36effectivement à la Sainte Vierge
19:37et donc
19:37il y a eu cette fête-là.
19:38Donc en plus
19:39il y a tout ce que la gauche déteste.
19:41C'est ça.
19:41C'est une fête
19:42d'inspiration catholique
19:44populaire et catholique.
19:45Tout ce que déteste la gauche.
19:46Et ce qui est insupportable
19:48c'est que le Conseil d'État
19:49vous l'avez rappelé
19:50annule cette dissolution
19:51je fais cette petite parenthèse
19:52le même Conseil d'État
19:55qui ne voit rien à redire
19:57lorsqu'on ferme
19:58une chaîne de télévision
19:59C8.
19:59Ça c'était pour la parenthèse.
20:00On voit où sont les priorités.
20:02C'est absolument hallucinant
20:03Magali.
20:03Alors même que la dissolution
20:04a été demandée par Gérald Darmanin
20:06à l'époque ministre de l'Intérieur.
20:07Exactement.
20:07Et le Conseil d'État
20:07avait dit non non non
20:08ils vont rester.
20:09Et il avait bien identifié
20:10que c'était des groupuscules
20:12des groupuscules
20:12qui s'organisent
20:13depuis des années maintenant.
20:15Et il y a une menace réelle
20:16mais une menace
20:17qui est totalement minimisée.
20:19Ça c'est tout ce qui est
20:20sabotage, violence,
20:22ultra-violence
20:22tout est minimisé Magali.
20:24En fait on minimise
20:25là typiquement
20:26on a un exemple
20:26de minimisation
20:27de l'impact non-verbal
20:28parce que vous avez d'un côté
20:29effectivement voyez
20:30l'impact que ça a eu.
20:32C'est-à-dire qu'on a quand même
20:32une voix collective silencieuse
20:34qui finalement s'exprime
20:36et est vachement lisible
20:38alors qu'il n'y a pas de voix.
20:40C'est-à-dire qu'on est juste
20:40dans la lumière.
20:42Donc il y a un message très fort
20:43qui veut dire que finalement
20:44aujourd'hui
20:45quand les mots s'inscrivent
20:46moi j'ai relevé
20:47quand les mots s'inscrivent en lumière
20:48ce n'est plus un message
20:49c'est un geste
20:50pour rebondir sur
20:51justement
20:52ce que vous disiez.
20:54C'est-à-dire qu'on a une puissance
20:55de l'impact
20:56qui est décuplée
20:57parce qu'en fait
20:58ce n'est pas juste
20:58des mots qu'on a posés là.
21:00C'est on vous impose
21:01par la force un message.
21:02Il y a une notion
21:03extrêmement violente
21:04d'imposition du message
21:05qui est minimisée.
21:06Alors qu'en fait
21:07c'est terrible
21:08et c'est ça qu'il faut vraiment
21:08prendre en compte aujourd'hui.
21:09Et ça fait peur parce que
21:09mettons-nous à la place
21:10d'une famille
21:11vous êtes avec des bambins
21:12et vous voyez d'un seul coup
21:13s'afficher
21:14la police
21:15mais la symbolique est très heureuse.
21:17En fait
21:17il y a un homme à côté
21:19ça fait peur.
21:20Mais c'est la lumière
21:20contre l'ombre en fait.
21:22On est vraiment dans ce débat-là
21:26c'est ça qu'il faut prendre en compte.
21:27Il y a plein de messages cachés
21:28qui malheureusement
21:29sont minimisés
21:30parce qu'on est juste
21:32interpellés par les mots.
21:33Mais au-delà des mots
21:34il y a des messages très forts
21:35et malheureusement
21:36c'est aussi ça
21:36qui devrait être impactant
21:37pour la condamnation.
21:38Et un mode d'action angoissant
21:39un mode d'action de terreur.
21:41Mais c'est ça finalement.
21:43Et avant de parler
21:44je pense qu'on va parler
21:45d'Éric Coquerel
21:46la notion de complicité interne
21:49effectivement
21:49dans tous ces problèmes-là
21:50c'est très curieux
21:52et en fait c'est dommage
21:53parce qu'on n'a jamais
21:54vraiment la finalité de l'histoire.
21:55Vous vous rappelez
21:55ce qui s'est passé
21:56à la Philharmonie de Paris ?
21:57Exactement.
21:57Alors j'ai pas la réponse
21:58je pose la question
21:59mais on sait ce qui s'est passé
22:00est-ce qu'il y a eu
22:01des complicités internes
22:02qui ont permis à ces gens-là
22:03avec les fumigènes de rentrer ?
22:04Est-ce que là
22:05on va finir par savoir
22:06qui a permis à la Fête des Lumières ?
22:06Dans les affaires de sabotage
22:07on n'a jamais la finalité
22:09de l'affaire.
22:09Et ça c'est vraiment dommage
22:10parce que ce serait quand même
22:11très intéressant de savoir
22:12dans toutes ces structures-là
22:13à la Fête des Lumières
22:14visiblement il y a eu
22:15une complicité interne
22:15avec des gens qui ont permis
22:16de mettre justement ça
22:18sur les immeubles.
22:18Donc ce serait intéressant
22:19de faire un vrai suivi
22:20de ces histoires-là.
22:21Et on avait
22:21c'était le général Bertrand Cavalier
22:23qui était sur ce plateau
22:25et nous suivions en direct
22:26une manifestation
22:27c'était contre l'A69
22:28et il avait identifié
22:30un individu
22:31qui avait été interpellé
22:32lors des affrontements
22:34à Sainte-Solines.
22:35Donc conclusion
22:37cet individu avait été
22:38très rapidement relâché
22:39aussi alors que
22:40lorsqu'on se souvient
22:41de la violence
22:41de ces groupuscules
22:44cela interpelle.
22:46Vous parliez d'Éric Coquerel
22:47et bien effectivement
22:48puisque ces individus-là
22:49sous l'lèvement de la terre
22:50notamment
22:51ils peuvent compter
22:52sur le soutien
22:53de députés de la nation
22:54ce qui est tout à fait hallucinant
22:56comme Éric Coquerel
22:57on va l'écouter.
22:59Il y a une opinion
23:00qui a été projetée
23:01il y a des gens
23:01c'est assez
23:02comment dire
23:03c'est assez vieux
23:04que comme le monde
23:05j'allais dire
23:05ou en tout cas
23:06comme la démocratie
23:08qu'à certains moments
23:08des banderoles
23:09soient apposées
23:10dans des lieux publics
23:11pour exprimer une opinion.
23:12C'est une opinion
23:12la police tue ?
23:13Oui c'est une opinion
23:14on peut ne pas être d'accord
23:15mais c'est une opinion.
23:16Généraliser ?
23:17Dire la police tue
23:18c'est une opinion ?
23:18Vous me demandez
23:19est-ce que c'est une opinion ?
23:20Je ne me demandez pas
23:21si je suis d'accord ou pas avec
23:22c'est une opinion
23:23de dire que la police tue
23:24la police blesse
23:25je ne vais pas les condamner
23:26non je ne vais pas les condamner
23:26je pense que
23:28peut-être qu'on peut estimer
23:29que ce n'est pas lieu
23:30peut-être qu'on peut estimer
23:31les organisateurs
23:32peuvent estimer
23:33que la fête des Lumières
23:37est ainsi instrumentalisée
23:38ça c'est autre chose
23:38mais sur le fond
23:40alors moi
23:41je n'écrirais pas la police tue
23:42j'écrirais je dirais
23:43certains policiers tue
23:44Ah mais c'est très différent
23:45Non mais je vais vous expliquer
23:46parce que le fait
23:47que la police tue
23:48c'est un fait
23:49la police peut tuer
23:49la question c'est de savoir
23:50à quel moment
23:51on va dire
23:52elle le fait
23:53de manière légitime
23:55La police tue
23:56c'est une opinion
23:57Philippe de Gestas
23:57Oui ça s'appelle
23:58la dictature du relativisme
23:59c'est-à-dire que
24:00quand ça arrange
24:00un certain nombre de gens
24:01on va relativiser les propos
24:02en revanche
24:03dans d'autres cas
24:04évidemment
24:04quand ça les arrange aussi
24:05n'importe quel propos
24:07devient un fait
24:08et d'ailleurs
24:09il y a un message
24:09qui est très clair
24:10en dehors de la police tue aussi
24:11il y avait un autre message
24:11qu'on n'a pas bien vu
24:12c'est on va mettre le RN à l'ombre
24:13il ne faut pas que les français
24:14se trompent
24:15c'est-à-dire qu'aujourd'hui
24:16c'est le RN
24:16mais si les français
24:17ne votent pas comme c'est
24:18j'en veux qu'ils votent
24:19c'est tous les français
24:20qui veulent mettre à l'ombre
24:21il ne faut pas se tromper
24:21ce n'est pas banal
24:23ce qu'on lit
24:24ce n'est pas relatif
24:25ce n'est pas une opinion
24:26banale
24:27et puis comme le disait
24:29Magali
24:30c'est une agression insupportable
24:31parce que
24:31tout le monde est obligé
24:33de voir ce point de vue
24:33quand vous avez un débat
24:35vous avez le droit
24:36de ne pas être d'accord
24:36mais là c'est imposé
24:38à tout le monde
24:38à tout le citoyen
24:39qui se promène
24:40et je terminerai aussi
24:41par dire
24:41c'est une fête
24:42la fête des lumières
24:43elle est ancrée
24:44dans l'histoire
24:44les gens ont envie
24:45de s'amuser
24:46ils n'ont pas envie
24:47qu'on les emmerde
24:48avec des problèmes politiques
24:50de gens
24:50qui ne rêvent que d'une chose
24:52c'est de nous empêcher
24:53de nous amuser en paix
24:53vous avez dit le mot
24:55ancré dans l'histoire
24:56c'est bien ça le problème
24:57pour eux
24:57mais en tout cas
24:58c'est devenu un argument
24:59dans les campagnes politiques
25:02la police
25:03vous allez le voir
25:03premier meeting
25:04de Sébastien Delogu
25:06à Marseille
25:07et il a lancé
25:08lui aussi
25:09une nouvelle charge
25:09contre la police
25:10affirmant que
25:11la police avait tué
25:13le frère Dassa Traoré
25:14malgré le non-lieu
25:16prononcé par la cour d'appel
25:18c'est un mensonge
25:19donc on l'écoute
25:20le combat qu'elle mène
25:23ça doit être celui
25:25de toutes et tous
25:26ici dans cette salle
25:27et de tout le père
25:28parce que oui
25:32c'est vrai
25:32ça les fait criser
25:34quand on dit
25:35que la police tue
25:36mais la police
25:37elle a tué son frère
25:38alors un
25:40c'était les gendarmes
25:41deux
25:41ils n'ont tué personne
25:42la police
25:43l'a reconnu
25:44Sébastien Delogu
25:46ment
25:46toute cette clique
25:48avec leur récit victimaire
25:49oui
25:49non mais quand
25:50Éric Coquerel dit
25:51la police tue
25:52est une opinion
25:52non
25:53la police tue
25:54c'est un fait
25:55donc ça veut dire
25:56qu'à part
25:56c'est une accusation
25:57c'est un fait
25:58c'est pas une opinion
25:59non
25:59on peut pas être
26:00oui ou non
26:00ça n'a aucun sens
26:02mais moi je me demandais
26:04Laurent Nunez
26:05il avait porté plainte
26:06contre plusieurs personnalités
26:08à LFI
26:08qui avaient
26:09plus continu d'asséner
26:10que la police tue
26:11Manon Aubry
26:12Paul Vannier
26:13Ercilia Soudé
26:14Aurélien Taché
26:15il y a aussi Hugo Bernalicis
26:16qui lui dit
26:17que la police
26:18elle a des méthodes de barbare
26:19il faut savoir que
26:19Hugo Bernalicis
26:20ce serait le monsieur
26:21qui irait à Beauvau
26:22il serait ministre de l'intérieur
26:23donc il serait en charge
26:24des policiers
26:25si Jean-Luc Mélenchon
26:26venait à être élu
26:27donc effectivement
26:27ça peut être
26:28très inquiétant
26:30et Laurent Nunez
26:31il a porté plainte
26:31contre ces gens-là
26:32on en est où
26:33de ces plaintes ?
26:33Non mais voilà
26:34mais ça interrange
26:34et Marseille
26:35Moi j'aimerais savoir
26:35parce que c'est quoi la suite
26:36c'est quoi la suite
26:37il faut savoir
26:38il y a 500-550 policiers
26:40qui sont en train de protéger
26:41les 2 millions de visiteurs
26:42de la fête des Lumières
26:43il y a 200 gendarmes militaires
26:44qui sont là en plus
26:45pour protéger justement
26:46toutes ces personnes-là
26:47le maire Grégory Doucet
26:49pleine solidarité
26:50on a un tweet
26:50de Laurent Nunez
26:51je condamne fermement
26:52ok
26:53on fait quoi maintenant ?
26:55c'est quoi la suite ?
26:56Et sachant
26:57qu'à Marseille
26:58c'est 106 personnes
27:00exécutées par les narco-trafiquants
27:02Philippe de Gesta
27:03106 personnes
27:04notamment le frère
27:05d'un militant politique écologiste
27:07vous croyez qu'il aurait eu
27:08un mot pour ce frère
27:09et dire
27:10maintenant on va combattre
27:10les narco-trafiquants
27:11non non
27:11il maintient ce mensonge
27:13la police tut
27:13en s'appuyant sur un mensonge
27:15c'est pire que ça
27:16c'est que
27:17le frère en question
27:19n'a eu
27:20le militant en question
27:21n'a eu aucun soutien
27:23des rappeurs locaux
27:24des footballeurs locaux
27:25de ceux qui se
27:25enfin aucun soutien
27:27si vous voulez
27:28il a été
27:28il attendait
27:29à ce qu'il y ait
27:30un soutien
27:31de ceux qui par exemple
27:32ont qualifié
27:33Naël de
27:34petit ange parti trop tôt
27:35vous voyez
27:36ça aurait été bien quand même
27:37que dans le cas présent
27:38il y ait une mobilisation
27:39il n'y a eu personne
27:40quant au lien
27:41ou à la relation
27:42de la gauche
27:43avec le réel
27:44et avec les décisions de justice
27:46on la connaît
27:46quand les décisions de justice
27:47ne les arrangent pas
27:48ils passent outre
27:49vous savez bien
27:50Julien Bayou
27:50en est bien
27:52on a fait les frais
27:53il a été condamné
27:54par le tribunal populaire
27:56de la gauche
27:57et des écolos
27:58avant même
27:58d'avoir été condamné
28:00par un tribunal
28:00il a été blanchi
28:01le résultat derrière
28:02c'est que
28:03Sandrine Rousseau
28:04a dit
28:05ça n'est pas parce qu'il a été
28:06blanchi par la justice
28:06qu'il est innocent
28:07quand vous entendez ça
28:08vous comprenez que ce sont
28:09les fondements
28:10même
28:10ce sont les fondements
28:12même de la démocratie
28:13que ces gens là menacent
28:14ils menacent
28:15les fondements même
28:16de la démocratie
28:17mais au delà de ça
28:18en fait
28:18ils sont en train
28:19de positionner
28:20systématiquement
28:20des cibles partout
28:21c'est-à-dire
28:22ce qu'il faut vraiment voir
28:23que ce soit
28:24sur les médias
28:25contradicteurs
28:25que ce soit
28:26sur les politiques
28:27que ce soit
28:28sur l'ensemble
28:29des forces de l'ordre
28:29tout ce qui les dérange
28:31et notamment
28:31tout ce qui fait lien
28:32avec l'autorité
28:33et bien en fait
28:34ils balancent des cibles
28:35à longueur de journée
28:36pour manipuler
28:37pour inciter à la révolte
28:38pour inciter à la haine
28:39et ce n'est pas
28:40juste comme ça
28:41c'est stratégique
28:42c'est volontaire
28:43et donc on en appelle
28:44il faut en appeler
28:45à la responsabilité
28:46en fait
28:46des citoyens
28:47des électeurs
28:48parce qu'à un moment donné
28:50ce sont aussi
28:50les citoyens
28:51qui ont voté
28:51pour mettre
28:52à la tête
28:52et nous on les voit
28:54les personnes protégées
28:55et croyez-moi
28:55ce ne sont pas
28:56des personnes
28:56de la France Insoumise
28:57ils n'ont pas besoin
28:58eux de protection policière
29:00et ça aussi
29:00il faut le souligner
29:01et on avait encore
29:02Emmanuel Razavi hier
29:03qui nous parlait
29:04de l'audition
29:04de Jean-Luc Mélenchon
29:05Emmanuel Razavi
29:06il est menacé de mort
29:07et tout cela
29:08à cause d'un député
29:09de la France Insoumise
29:10Philippe de Gestas
29:11ça c'est important
29:12de relâcher
29:12Ils y sont des cibles
29:13à longueur de journée
29:13oui mais en fait
29:14si vous voulez
29:15ces gens sèment la haine
29:16en permanence
29:16ils ne peuvent espérer
29:17n'exister en fait
29:18politiquement
29:19que s'ils sèment la haine
29:20c'est de toute façon
29:21c'est historique
29:23ça s'appelle
29:23la lutte des classes
29:24cette lutte des classes
29:25elle a été
29:25aujourd'hui instrumentalisée
29:27elle n'a pas disparu
29:28des esprits
29:29elle est instrumentalisée
29:30par l'EFI
29:31et en effet
29:32on est heureux de savoir
29:33que par exemple
29:33un certain Thomas Porte
29:34a bénéficié
29:35d'une sécurité rapprochée
29:36probablement assurée
29:38par des policiers
29:38lorsqu'ils s'étaient sentis menacés
29:39exactement
29:40il avait demandé
29:41la cohérence
29:42n'est pas toujours
29:42en rendez-vous
29:43autre information
29:44je trouve intéressante
29:46que nous la décryptions
29:47puisqu'elle concerne
29:49beaucoup de commerçants
29:51vous savez
29:51ces commerçants
29:52qu'on n'entend jamais
29:53et qui sont démunis
29:54démunis face
29:55à l'ultra-violence
29:56et face
29:57au saccage
29:58permanent
29:59régulier
29:59de leur commerce
30:00et ils choisissent
30:01de plus en plus
30:02de se faire justice
30:04eux-mêmes
30:04c'est le cas de Laurent
30:05Laurent
30:05c'est un restaurateur
30:06à Menton
30:07et il est victime
30:08de jeunes du quartier
30:10qui viennent quotidiennement
30:11vandaliser
30:12ces distributeurs
30:13à pizza
30:14et excédé
30:15il n'en pouvait plus
30:16parce que c'est régulier
30:16jeudi dernier
30:17il s'est caché
30:18dans sa voiture
30:19au petit matin
30:20en attendant
30:21les malfaiteurs
30:22reportage de Franck Trivio
30:23le récit est signé
30:24Pauline Trezvert
30:25sur ces images
30:28de vidéosurveillance
30:29enregistré
30:29jeudi dernier
30:30trois jeunes personnes
30:31cagoulées
30:32apparaissent dans ce local
30:33où sont entreposés
30:34des distributeurs
30:35automatiques
30:36ils tentent
30:37de vandaliser
30:38la machine
30:38juste avant
30:39que le propriétaire
30:40arrive sur les lieux
30:41muni d'un bâton
30:42cette fois
30:42Laurent a décidé
30:43de se faire justice
30:44lui-même
30:45on est obligé
30:45on est à bout
30:46on a des impôts
30:47des ursafs
30:48on est exonéré
30:49de rien du tout
30:50on est à bout
30:51un véritable cri
30:52de détresse
30:52pour ce commerçant
30:53mentonnet
30:54installé en septembre
30:552023
30:56ses distributeurs
30:57de pizzas
30:58et de friandises
30:58disponibles 24h sur 24
31:00sont vandalisés
31:01quotidiennement
31:022025
31:04c'est 35 000 euros
31:05de pertes
31:05chiffre d'affaires
31:06c'est à peu près
31:0760 000 euros
31:08de frais
31:09à réparer
31:10les machines
31:11et tout
31:11on peut plus
31:13le restaurateur
31:14raconte les faits
31:15dans une vidéo
31:16publiée sur les réseaux sociaux
31:17depuis
31:18certains internautes
31:19l'accusent de racisme
31:20sur les réseaux sociaux
31:21on dit que je suis
31:22un anti-arabe
31:23un raciste et tout
31:23rien à voir
31:24pour moi la racaille
31:25c'est ce qui casse
31:26et ce qui empêche
31:26les gens de travailler
31:27comme il faut
31:27malgré de nombreux
31:29signalements au commissariat
31:30de police de Menton
31:30aucune réponse
31:32ne lui a été apportée
31:33pour ce syndicat de police
31:34il y a un véritable manque
31:36de moyens dans la région
31:37la police n'est pas en mesure
31:38d'assurer le suivi
31:39de son préjudice
31:41sur le secteur de Menton
31:43on n'a qu'une seule patrouille
31:44qui est en capacité
31:45la nuit
31:45d'assurer la sécurisation
31:46de sa circonscription
31:48le comportement du commerçant
31:50pourrait néanmoins
31:51être considéré
31:51comme un acte
31:52de violence aggravée
31:53ce geste
31:54ne rentre pas
31:55dans le cadre juridique
31:56de la légitime défense
31:57alors c'est vrai
31:59que certains
32:00vont relativiser
32:01nous en parlions
32:02tout à l'heure
32:02l'extrême gauche
32:03qui relativise tout
32:04notamment ces situations
32:05mais en réalité
32:06c'est très révélateur
32:08de cette société
32:09en tension
32:09de ces commerçants
32:10qu'on n'entend jamais
32:11et finalement
32:12qui finissent
32:13par se faire justice eux-mêmes
32:14pourquoi ?
32:15parce qu'à la fois
32:16ils n'ont plus confiance
32:17dans nos autorités
32:17Hélène
32:18et en même temps
32:19et on entendait le policier
32:20les policiers
32:21ne peuvent plus intervenir
32:22là il y a une cinquantaine d'années
32:24c'était l'affaire
32:26l'affaire du siècle
32:26à Menton
32:27et les policiers
32:28allaient planquer
32:29et c'était l'enquête
32:30là ils n'ont plus le temps
32:31oui effectivement
32:32il s'est caché une fois
32:33dans sa voiture
32:33ça n'a pas loupé
32:34il faut penser à l'impact économique
32:36en fait
32:37pour ces très petites entreprises
32:38on parle donc
32:39de 35 000 euros
32:40de pertes
32:41ça veut dire
32:42donc qu'est-ce que ça veut dire
32:4235 000 euros
32:43pour des détériorations
32:44ça va amener
32:45à des refus bancaires
32:46ça va amener
32:46à des hausses
32:47de prix d'insurance
32:48ça va amener
32:48en fait un risque
32:49de fermeture
32:50donc en fait
32:51non
32:52ce n'est pas forcément
32:53la bonne solution
32:54mais on peut
32:55on peut le comprendre
32:56en fait les gens
32:57sont à bout
32:57ils sont à bout
32:58lui il parle apparemment
32:59il aurait essayé
33:01donc il a porté plainte
33:026 fois
33:03mais quand il ne se passe rien
33:05mais qu'est-ce que vous voulez faire
33:06si votre commerce
33:07c'est toute votre vie
33:08mais qu'est-ce que vous voulez faire
33:09à part effectivement
33:09passer à la vitesse supérieure
33:11c'est très très compliqué
33:13et là encore
33:13en fait cette histoire
33:14elle illustre complètement
33:15l'impuissance de l'Etat
33:16encore une fois
33:17ce sont aux français
33:18de s'adapter
33:18et là en l'occurrence
33:19de prendre vraiment
33:20les mesures les plus radicales
33:21alors le modérateur
33:22que je suis doit effectivement
33:23rappeler qu'on ne fait pas ça
33:25bien sûr
33:25sauf que
33:26sauf que c'est le monde à l'envers
33:27parce que vous allez voir
33:28demain c'est Laurent
33:29qui va se retrouver condamné
33:32pour coups et blessures
33:33et voilà
33:33et on va donc inverser
33:35on l'a déjà évoqué
33:36sur cette antenne
33:36exactement
33:37celui qu'on va plaindre
33:38c'est le jeune
33:39en disant
33:39il s'est fait taper dessus
33:40etc
33:40en plus il est jeune
33:41ou il est peut-être mineur
33:42et donc la culture de l'excuse
33:44va se mettre en place
33:44elle se met toujours en place
33:46dans le même sens
33:47on ne va pas du tout
33:48avoir la culture de l'excuse
33:49pour cet homme
33:50qui a défendu son gagne-pain
33:51on va avoir la culture
33:52de l'excuse
33:52pour ceux qui mettent en péril
33:54le gagne-pain
33:55de cet homme qui travaille
33:56et culture de l'excuse
33:58sur les réseaux sociaux
33:59il se fait insulter
34:02on dit qu'il est raciste
34:03il n'est pas raciste
34:04ce sont des voyous
34:04ça n'a rien à voir
34:05il y a un combat
34:06c'est le stage de soutien
34:07il y a un combat
34:08sur les réseaux sociaux
34:09entre les pour et les contre
34:10mais c'est là que
34:11c'est là que
34:12d'où le racisme s'invite
34:13une nouvelle fois
34:14alors que ce n'est pas le sujet
34:15c'est exactement ça
34:17c'est exactement
34:17la culture de l'excuse
34:18mais après
34:19on voit de plus en plus
34:20effectivement de débats
34:21sur les réseaux sociaux
34:22et sur TikTok
34:23justement avec les prises à partie
34:25ceux qui défendent
34:26ceux qui traitent
34:27effectivement de racisme
34:28moi la dernière fois
34:29je discutais avec un commerçant parisien
34:30ça faisait 18 fois
34:3218 fois que la personne
34:34en fait rentrait dans son commerce
34:35pour voler en deux minutes
34:3618 fois
34:3718 fois
34:38le gars était toujours dehors
34:39donc on peut effectivement
34:41comprendre l'exaspération
34:42il faut
34:42en fait
34:43la problématique c'est quoi
34:44c'est que derrière
34:44enfin on a des gens
34:45des commerçants
34:46qui sont totalement exaspérés
34:47économiquement
34:48qui sont épuisés psychologiquement
34:50face à ce qu'ils doivent
34:51effectivement supporter
34:51dans un contexte
34:52très compliqué
34:53et face à ça
34:55qu'est-ce qu'on a
34:55on a une réponse de l'état
34:56et bien qui est
34:57plus que laxiste
34:58c'est une impunité permanente
35:00et qu'est-ce qu'ils voient
35:01quotidiennement
35:01et bien ils ont beau déposer plainte
35:03le lendemain
35:04la personne allait de retour
35:05elle se resserre à nouveau
35:06et c'est le cercle
35:07c'est pas la faute des policiers
35:09il le dit très bien
35:10c'est vraiment en fait
35:11c'est un problème
35:11immense de moyens
35:12et c'est une histoire
35:14qui n'est pas assez
35:15c'est-à-dire importante
35:15pour s'en saisir
35:16c'est toujours pareil
35:18vous avez le même sujet
35:24avec les gens
35:25qui essayent de récupérer
35:26leur logement
35:26et qui ne peuvent pas
35:28alors que quelqu'un l'occupe
35:29donc si vous voulez
35:30c'est une question de doctrine
35:31en France
35:32on a le sentiment
35:33que quelque part
35:34les actes de délinquance
35:36en particulier
35:37de petite délinquance
35:38entre guillemets
35:38sont la variable
35:40d'ajustement social
35:41des injustices
35:42qui se produisent
35:43dans ce pays
35:43et ça ça fait des années
35:44qu'on entend ça
35:45ça fait des années
35:46qu'on nous explique
35:46moi j'ai siégé
35:48au conseil des prud'hommes
35:49de Paris pendant 16 ans
35:50c'est-à-dire que le nombre
35:51de fois où des juges
35:52cotés salariés
35:53donc syndiqués
35:53des syndicats employés
35:55essaient de justifier
35:56des vols
35:57en invoquant
35:59la différence de fortune
36:01entre le patron
36:01et le salarié
36:02vous voyez bien
36:03qu'on a quand même
36:04un problème
36:04vous voyez bien
36:05qu'on a quand même
36:05un problème
36:06donc il y a un problème
36:07de perception
36:08de ce qu'est
36:09la sécurité des biens
36:11et des personnes
36:11c'est un pilier
36:12de la démocratie
36:13on en parlait tout à l'heure
36:14des piliers de la démocratie
36:15il ne peut pas y avoir
36:16de démocratie
36:17sans sécurité des biens
36:18et des personnes
36:19et le pire de tout ça
36:20c'est que pendant que ce
36:21commerçant
36:22est écrasé
36:24par les charges sociales
36:25par l'URSSAF
36:26et fait vivre
36:27le système social
36:28ce système social
36:29profite à ceux
36:30qui le cambriolent
36:31c'est ça qui est incroyable
36:32c'est-à-dire que si encore
36:33on était dans un pays
36:34où c'était le Far West
36:35et où les gens
36:36crevaient la dalle
36:36mais dans un pays
36:37où les gens
36:38ces jeunes probablement
36:40leurs parents touchent
36:41des subsides sociaux
36:42ils touchent même
36:43probablement
36:43des subsides sociaux
36:44qui sont payés
36:45par les charges
36:46de ce type
36:46qui le cambriolent
36:47vous voyez bien
36:48qu'on marche sur la tête
36:49c'est même plaisir
36:49mais vous savez pourquoi
36:51parce que la justice
36:52administrative
36:52est bien trop occupée
36:54à interdire
36:54les crèches
36:55dans les mairies
36:55puisque voilà
36:57à cette même période
37:00on le sait
37:01la même polémique
37:02liée aux crèches
37:02dans les mairies
37:03pour certains
37:05c'est une horrible
37:06initiative
37:07vous savez
37:08les défenseurs
37:08de la sacro-sainte laïcité
37:10les libres penseurs
37:11qui saisissent
37:12la justice
37:13bref
37:13plusieurs villes
37:14vous le savez
37:14ont connu des batailles
37:15juridiques
37:16pour maintenir
37:17la scène de la nativité
37:18dans leur mairie
37:18on voit le sujet
37:19de Sarah Varny
37:20et puis on verra
37:21que les français
37:21bien les français
37:23les crèches
37:23dans les mairies
37:24disent oui
37:24et quels que soient
37:26d'ailleurs
37:26les courants politiques
37:27Sarah Varny
37:28Chaque année à Noël
37:32l'installation
37:33des crèches
37:33dans les mairies
37:34relance la polémique
37:35la dernière en date
37:36celle installée
37:37dans la cour
37:38de l'hôtel de ville
37:39de Béziers
37:39mais le tribunal
37:40administratif de Montpellier
37:41a rejeté le recours
37:43porté en justice
37:44estimant qu'elle ne portait
37:45pas une atteinte grave
37:46et immédiate
37:47aux libertés fondamentales
37:49invoquées
37:49la crèche
37:50a donc pu reprendre
37:51sa place
37:51du côté du Gard
37:53à Bocaire
37:54la crèche de Noël
37:55a bien été installée
37:56dans l'enceinte de la mairie
37:57mais pour éviter
37:58la polémique
37:58de l'an dernier
37:59la scène de la nativité
38:00elle a été placée
38:02sur le parvis
38:02la ville avait été
38:04sanctionnée
38:04l'an dernier
38:05à hauteur de plus
38:06de 120 000 euros
38:07pour avoir refusé
38:08de retirer
38:09la scène de la nativité
38:10installée dans la mairie
38:11du côté de Perpignan
38:13la crèche fait également
38:14son retour
38:15mais depuis 2023
38:16elle est installée
38:17en dehors du périmètre
38:18de la mairie
38:19à la loge de la mer
38:20une façon d'éviter
38:21le conflit récurrent
38:22entre défenseurs
38:23de la tradition
38:24et ceux
38:25des principes
38:25de la laïcité
38:26notre sondage
38:2879% des français
38:29favorables
38:30à la présence
38:31de crèches
38:31de Noël
38:31dans l'Embéry
38:32un symbole
38:33une tradition
38:34même
38:34qui compte
38:35pour les français
38:36en ce qui concerne
38:37les affinités politiques
38:38je le disais
38:39des personnes sondées
38:40les réponses
38:41à cette question
38:41elles sont unanimes
38:42pas de politique
38:44pour la crèche
38:45la majorité
38:46des français
38:47la défendent
38:48Philippe de Gestas
38:48mais le législateur
38:50n'écoute pas
38:50la volonté du peuple
38:52et quel que soit
38:52on le voit bien
38:53les tendances politiques
38:54en plus il faut quand même
38:56se rappeler
38:56de quoi on parle
38:57quand on parle
38:57quand même
38:57des principes
38:58de la laïcité
38:58parce que la laïcité
38:59n'a jamais prétendu
39:00combattre contre la culture
39:02et la crèche
39:04fait partie
39:04de la culture française
39:05d'ailleurs
39:05moi j'ai une idée
39:06pour tous ces gens
39:07qui veulent lutter
39:08contre les crèches
39:08il faut qu'ils aillent
39:09beaucoup plus loin
39:09il faut bannir
39:10de tous les musées français
39:12toute représentation religieuse
39:13vous voyez
39:13je pense qu'on peut commencer
39:15par vider les trois quarts
39:15du lourd
39:16mais il faut leur faire dire
39:19il faut qu'ils aillent
39:20jusqu'au bout
39:20en fait
39:21si vous voulez
39:22ce qui est important
39:24c'est que les principes
39:25de la laïcité
39:26c'est la séparation
39:27ça n'interdit pas
39:29qu'il y ait des points
39:29où on se retrouve
39:30notamment
39:31ce qui permet
39:32en plus
39:32de faire l'unité
39:34d'un peuple
39:34autour de son histoire
39:35de ses traditions
39:36de sa culture
39:37et de la joie
39:38de se fêter Noël ensemble
39:39et bien
39:40je ne vois pas
39:41en quoi c'est une atteinte
39:42à la laïcité
39:42alors certainement
39:43les tribunaux administratifs
39:44le conseil d'état
39:45me donnera tort
39:46moi j'espère être
39:47le porte-parole
39:47du bon sens
39:48en fait
39:48mais c'est une erreur
39:50qui donne
39:50même les français
39:51de confession juive
39:53de confession musulmane
39:54ils aiment la crèche
39:56c'est très important
39:56de le préciser
39:57moi je suis d'origine
39:58tunisienne
39:59de confession juive
40:00et j'ai toujours été
40:01amoureux
40:02des fêtes de Noël
40:03en France
40:03on les a faites
40:04avec mes copains musulmans
40:05catholiques
40:06athées
40:06ce que vous voulez
40:07toute notre enfance
40:08ça ne posait aucun problème
40:10et ça ne pose aucun problème
40:11à personne
40:11moi je vous défie
40:12de trouver
40:12un musulman ou un juif
40:14qui se plaint des crèches
40:15dans les mairies
40:16vous n'en avez pas
40:17ce sont des associations
40:18de laïcards
40:19d'extrême gauche
40:20qui instrumentalisent
40:21le sujet
40:22qui instrumentalisent
40:23le sujet
40:24donc la LDH
40:25n'est pas dirigée
40:25ni par des juifs
40:26ni par des musulmans
40:27qui instrumentalisent
40:28le sujet
40:28parce qu'ils en font
40:29un sujet de fragmentation
40:31de la société française
40:32parce que moi je veux bien
40:33que la LDH nous dise
40:34on ne veut plus de crèches
40:36dans les mairies
40:38mais dans ce cas là
40:39qu'ils s'en prennent aussi
40:40à toutes les expressions religieuses
40:42alors oui
40:42parce qu'il y a
40:43le voile
40:46etc
40:47mais c'est n'importe quoi
40:48personne n'interdit
40:49la laïcité n'interdit pas
40:50les religions
40:51la laïcité
40:52c'est pas un athéisme d'état
40:53la laïcité
40:54c'est la séparation
40:55c'est la liberté de culte
40:56pour tous
40:57à condition qu'on respecte
40:58effectivement
40:58qu'il n'y ait pas
40:58de prosélytisme
40:59sauf que c'est complètement dévoyé
41:02parce que c'est utilisé
41:03à des fins politiques
41:04pour fracturer la société française
41:06ce sont des gens
41:07qui vivent à la fin du 19ème
41:08début 20ème
41:09à l'époque où l'église catholique
41:10avait une emprison de la politique
41:11où il fallait séparer
41:12parce que ça empêchait le progrès
41:13ça empêchait la révolution industrielle
41:15il y avait un certain nombre de choses
41:16qui effectivement freinaient
41:17et donc il a fallu séparer
41:18pour ces raisons là
41:19et donc ça a été très violent
41:20à l'époque
41:21et aujourd'hui
41:22c'est une hérésie
41:23que de continuer
41:24à avoir une vision
41:25alors que la société
41:26a plus changé en un siècle
41:27elle a changé
41:27les 10 siècles d'avant
41:29c'est une hérésie
41:30d'avoir encore cette vision
41:31et cette idée
41:31et vous parlez de fractures
41:33et justement
41:33et on le voit bien
41:35avec ce sondage
41:35la crèche
41:36la période de Noël
41:37la crèche
41:38et les décorations
41:38et bien c'est ça
41:40qui fait l'unité
41:41c'est ça qui rassemble
41:42sur votre plateau
41:43elle avait eu une très bonne formule
41:44Aurore Berger
41:45la ministre de la lutte
41:46contre la discrimination
41:46elle avait dit
41:47mais quelle vie
41:48quelle tristesse
41:49en fait dans la vie
41:50de ces gens
41:50mais qu'est-ce qu'il faut
41:51être quelqu'un de triste
41:52pour que le combat
41:53de votre vie
41:54ce soit celui-là
41:55pour se lever le matin
41:56en se disant
41:57mais tiens
41:57aujourd'hui
41:58la crèche là
41:59je vais aller l'enlever
42:00mais quelle tristesse
42:01c'est au-delà de la tristesse
42:03c'est au-delà de la tristesse
42:04et vous ne voulez pas trouver
42:04un autre combat de vie
42:05un calvaire en haut d'une montagne
42:07il faut le faire
42:07et la crèche à Paris
42:08ça manque là
42:09croyez-moi
42:09parce que là aussi
42:10on parlait des réseaux sociaux
42:11tout à l'heure
42:11mais là il y a beaucoup de gens
42:12qui se plaignent
42:13en disant
42:13mais quelle tristesse Paris
42:14en ce moment ouais
42:15il n'y a plus de lumière
42:17Sarah Cnafos a exprimé sur X
42:19en mettant plein de photos
42:20là récemment
42:21en disant
42:21il faut appeler ces gens
42:24par leur nom
42:24ce sont des fanatiques
42:26ce sont des fanatiques
42:27ils ont des objectifs
42:28vous l'avez rappelé
42:29d'ailleurs c'est ce qu'on dit
42:29depuis le début de l'émission
42:30ce sont les mêmes
42:31ce qu'ils aiment
42:32c'est détruire
42:33c'est apporter la guerre
42:34dans notre pays
42:35c'est dresser les gens
42:36les uns contre les autres
42:37alors qu'on a encore
42:38des ferments d'unité
42:39et bien c'est fanatique
42:41c'est radicalisé
42:42ce sont des gens
42:42qui sont radicalisés
42:43ils ont déclaré la guerre
42:45à la France
42:45il faut l'appeler par le nom
42:46sous toutes ses formes
42:47Magali
42:48exactement
42:49c'est exactement ce que disait Fabrice
42:50le message c'est vraiment
42:51une volonté de diviser
42:52et en fait
42:53tout ce qui nous rassemble
42:54culturellement aujourd'hui
42:55devrait être défendu
42:56politiquement
42:57à plus large échelle
42:58parce que c'est ça
42:59en fait le fondement
43:00et c'est ça qui va compter
43:01pour 2027
43:02on a de plus en plus
43:03de fragmentation
43:04et là on a des volontés
43:05quand on parlait de tristesse
43:07ça va au-delà
43:07c'est encore plus pervers
43:09on a une vraie volonté
43:10destructrice
43:11de totalement fracturer
43:13tout ce qui peut rassembler
43:15en fait l'unité d'un pays
43:16je vous redonne la parole
43:17tout de suite
43:17Magali
43:18parce que vous parliez de 2027
43:20justement
43:20et je vous propose
43:22de réagir
43:23alors vous le savez
43:23il y a la sortie du livre
43:24de Nicolas Sarkozy
43:25nous en avons longuement
43:27parlé hier
43:28alors nous avons
43:29encore une super transition
43:29non mais nous avons
43:32parlé de le récit
43:33de cet isolement
43:34qui gomme le superficiel
43:35c'est ce qu'il nous raconte
43:35l'ancien président
43:36et qui laisse place
43:37à la spiritualité
43:38c'était très intéressant
43:39nous en avons parlé hier
43:41Nicolas Sarkozy
43:42nous en avons moins parlé
43:43on s'aperçoit
43:44que les murs des prisons
43:45n'ont pas altéré
43:46son sens politique
43:47et là
43:48parmi les extraits
43:49qui nous sont parvenus
43:50le livre qui sort
43:51mercredi prochain
43:52aux éditions Fayard
43:53on a cette révélation
43:55Nicolas Sarkozy
43:56qui indique avoir assuré
43:57à Marine Le Pen
43:58qu'il ne s'associerait pas
43:59à un éventuel front républicain
44:01contre le RN
44:02l'ancien chef de l'état
44:03qui plaide pour un rassemblement
44:05le plus large possible
44:06sans un athème
44:08il rejoint la volonté
44:09la volonté des électeurs
44:10de droite
44:11et au fond politiquement
44:12c'est inédit
44:13c'est inédit
44:14et peut-être
44:15un séisme
44:16va-t-il être entendu
44:17il a encore une parole
44:18qui compte
44:19et c'est pas anodin
44:21en fait que cette parole
44:22elle sorte là
44:22juste au moment
44:24où en fait
44:24il a écrit ce livre
44:25qui est effectivement
44:26très chargé spirituellement
44:27avec cette introspection
44:29cette réflexion
44:31plutôt philosophique
44:32très intérieure
44:34où on assiste
44:36à un espèce de bilan
44:37à un regard
44:38en fait
44:38sur ce qu'il a porté
44:39sur ce qui le nourrit
44:40de l'intérieur
44:41et moi
44:42pour avoir lu
44:43quelques extraits
44:44j'ai vraiment pris
44:45cette dimension
44:46il s'est dénudé
44:48il s'est dénué
44:49de toute superficialité
44:50et tout
44:51entre les mots
44:52qu'il utilise
44:53et la façon
44:53dont il nous guide
44:54à travers son bouquin
44:55c'est ça
44:55c'est-à-dire le retour
44:56en fait
44:56à cet aspect très pur
44:58très authentique
44:58très naturel
44:59et donc forcément
45:00quand il va délivrer
45:01ce message-là
45:02c'est encore plus impactant
45:03parce que ça veut dire
45:04que c'est vraiment
45:04ce côté authentique
45:06et c'est vraiment
45:06la pensée sincère
45:07qu'il a
45:08et qu'il traduit
45:09et ce rapprochement
45:10avec Marine Le Pen
45:12il lui dit
45:12terminez le front républicain
45:14et en fait
45:14il rejoint ce que disait
45:16en juin dernier
45:1674% des électeurs
45:18de droite
45:18qui sont favorables
45:19à cette union des droites
45:20est-ce que les états-majors
45:22vont suivre ?
45:23mais c'est exactement
45:23en fait
45:24c'est le fond de sa pensée
45:26je pense depuis toujours
45:27en réalité
45:27alors peut-être pas
45:28à l'époque de Jean-Marie Le Pen
45:29peut-être pas à l'époque
45:29de Jean-Marie Le Pen
45:30mais à partir du moment
45:32où le RN a changé
45:33enfin moi
45:34il y a quand même
45:34beaucoup plus de proximité
45:35selon moi
45:36entre Nicolas Sarkozy
45:37et le RN d'aujourd'hui
45:38ou même Reconquête
45:39qu'il n'y en a
45:40avec la gauche
45:41ou avec certains centristes
45:43donc c'est quand même
45:44quelqu'un qui est axé
45:44sur l'autorité
45:45qui avait une vision
45:46de l'immigration
45:48qui était plus proche
45:48de celle du RN
45:49etc
45:49donc moi je pense
45:51que c'est bienvenu
45:52parce qu'il est temps
45:53de sortir
45:54de cette hypocrisie
45:55et de ce scandale absolu
45:57qui a représenté
45:58le fameux cordon sanitaire
45:59comme si les électeurs
46:00étaient des virus
46:01enfin moi
46:02j'ai été profondément choqué
46:03et depuis toujours
46:04par ça
46:04parce que
46:05laissons les électeurs
46:06faire leur choix
46:07je veux dire
46:07à un moment donné
46:08considérer qu'il y a
46:09un cordon sanitaire
46:10à poser
46:10alors qu'on considère
46:11qu'un parti reste républicain
46:13ça rime à quoi
46:14en démocratie ?
46:15ça n'a aucun sens
46:15donc il était temps
46:16que Nicolas Sarkozy
46:18dont la parole porte
46:19très certainement
46:20décomplexe
46:21un certain nombre
46:22d'électeurs de droite
46:23qui sont encore
46:24dans l'hésitation
46:24pas obligatoirement
46:25pour voter pour le RN
46:26mais de cesser
46:27de faire cette opposition
46:28systématique
46:29ce sont les états-majors
46:30et l'interrogation
46:31qu'on a avant 2027
46:33c'est est-ce que ça va suivre
46:34derrière
46:35et sur quel projet
46:37parce qu'il va falloir
46:37effectivement
46:38si ça se fait
46:38trouver au moins
46:39des thèmes
46:41très précis
46:42un projet précis
46:43les électeurs de droite
46:44le veulent
46:44est-ce que les états-majors
46:46vont suivre ?
46:46je vous pose la question
46:47à Hélène
46:48et Philippe de Gestas
46:49moi j'ai le sentiment
46:50que le plafond de verre
46:51est quand même en train
46:51de se fissurer
46:53que le cordon sanitaire
46:54est en train de
46:54s'effilocher
46:55et même
46:56pour les électeurs
46:58on le savait
46:59de plus en plus
46:59et même pour les chapeaux
47:00à plumes
47:01j'ai le sentiment
47:01que ça commence
47:02quand on regarde
47:02aujourd'hui
47:03dans les républicains
47:04et surtout
47:05vers les sénateurs
47:06Roger Carrucci
47:08il l'avait déjà dit
47:09sur Europe 1
47:09entre Marine Le Pen
47:10et Jean-Luc Mélenchon
47:11il vote Marine Le Pen
47:12beaucoup de sénateurs
47:13maintenant le disent
47:14sans aucune hésitation
47:15j'ai eu l'opportunité
47:16de poser la question
47:16en direct sur Europe 1
47:17à Stéphane Lerudulier
47:18qui m'a répondu
47:19pareil
47:20Marine Le Pen
47:20au Jordan Bardella
47:21sans aucune hésitation
47:22donc j'ai quand même
47:23le sentiment
47:24qu'ALR
47:24c'est en train
47:25un petit peu de tourner
47:26là le fait
47:27que Nicolas Sarkozy
47:28prenne la parole
47:28là-dessus
47:29oui je pense
47:30qu'on sait
47:31que sa parole
47:32elle a un impact
47:32absolument énorme
47:33c'est un ancien
47:34président de la république
47:35en fait il commence
47:35l'extrait
47:36quand il raconte
47:36ce fameux coup de fil
47:37avec Marine Le Pen
47:38il commence l'extrait
47:39en disant
47:39voilà Marine Le Pen
47:40et moi
47:40on a toujours été opposés
47:42il rappelle
47:42quelques épisodes
47:43de leur vie politique
47:44ensemble
47:44il raconte cet appel
47:46il souligne le fait
47:47il la remercie
47:48effectivement
47:48de l'appeler
47:51de le soutenir
47:52alors même
47:53que pour elle
47:53elle prend quand même
47:54un petit risque
47:55avec effectivement
47:55les problèmes judiciaires
47:57qu'elle peut vivre aussi
47:58et finalement
47:59après il le dit
48:00sans aucune hésitation
48:01non je ne prendrai pas part
48:03à ce front républicain
48:04Bruno Retailleau
48:05aujourd'hui
48:05le président des LR
48:07n'est pas encore aussi
48:08ferme
48:08on l'a vu
48:09il a fait un passage
48:10télé aujourd'hui
48:11où lui il dit
48:12dans tous les cas
48:14il s'opposera
48:14à LFI
48:15et il dit
48:16en gros pour le reste
48:17les électeurs seront
48:18complètement libres
48:18mais ça c'est normal
48:19mais ça c'est un peu normal
48:20bien sûr
48:21ça c'est un peu normal
48:22parce qu'il fait partie
48:23d'une formation politique
48:24qui présente des candidats
48:26si jamais il se met à dire
48:27voter pour les autres
48:28avant le premier tour
48:29ou avant le rue
48:30ça c'est normal
48:30Philippe Eugestas
48:31alors est-ce que les états-majors
48:32vont suivre à la fois
48:33cette volonté
48:34de l'ancien chef de l'état
48:35Nicolas Sarkozy
48:35et je le répète
48:36des électeurs
48:37l'état-major devrait se rappeler
48:40une chose
48:40c'est que Nicolas Sarkozy
48:41on aime, on n'aime pas
48:42on peut crier
48:43Nicolas Sarkozy
48:43a toujours
48:44très bien senti
48:47le peuple français
48:48ça c'est une qualité
48:49que je l'ai vu mettre en oeuvre
48:51il a cette faculté
48:53assez étonnante
48:54celle des grands faufs politiques
48:56de parfaitement sentir
48:57quel que soit d'ailleurs
48:58le moment de sa vie politique
49:00ce que le peuple français
49:01a envie de dire
49:02et donc
49:02je pense que c'est une
49:04c'est une information
49:05que l'état-major de LR
49:08devrait bien intégrer
49:10alors je pense que la division
49:11est à l'oeuvre
49:11on en parle depuis tout à l'heure
49:13donc là aussi la fragmentation
49:14elle est au sein de LR
49:16tout le monde le sait
49:16on peut toujours essayer
49:18de ripolliner tout cela
49:19d'un côté
49:20Xavier Bertrand
49:21rappelle que toute sa vie
49:22il a lutté contre
49:23le Rassemblement National
49:24il a choisi son combat
49:25non mais c'est très intéressant
49:26moi je pense que les électeurs
49:27sont contents
49:27donc le combat de M. Bertrand
49:29c'est la lutte contre le RN
49:30très bien
49:31comme ça au moins
49:31les choses sont très claires
49:32donc c'est un parti
49:33qui pour l'instant
49:34M. Bertrand
49:35étant revenu d'ailleurs
49:36rappelons-nous
49:37assez récemment
49:38à LR
49:38qui est profondément divisé
49:40je pense que
49:41les gens les plus raisonnables
49:43et les plus démocrates
49:46chez les républicains
49:49vont entendre
49:50cette parole de sagesse
49:52de M. Sarkozy
49:53qui dit
49:54les français en ont
49:55assez de la division
49:56une division artificielle
49:57et entretenue
49:58par les ennemis
49:59de cette union française
50:01auquel nous croyons
50:02je pense que ça finira
50:04par être entendu
50:04dans tous les cas
50:05ce sera entendu
50:05par les électeurs
50:06C'est ça
50:07mais faut-il encore
50:08qu'il y ait aussi
50:09l'incarnation
50:11de cette union des droites
50:12alors qui sera-t-elle
50:13là aussi
50:13c'est des interrogations
50:14nous n'avons pas
50:14de boule de cristal
50:15mais il y a ce dossier
50:16aussi sur la table
50:17Ah oui ça va rester
50:19un des enjeux
50:19de toute façon
50:20même sans aller jusque là
50:22on a déjà un sérieux souci
50:24entre le centre
50:25centre droit
50:26à quel niveau
50:27s'arrête la droite
50:28c'est déjà très compliqué
50:29à ce niveau-là
50:30donc si en plus
50:30on est temps
50:31je pense que ça va faire
50:32quand même
50:32beaucoup de discussions
50:34beaucoup d'échanges
50:35puisque déjà
50:35ils ne sont même pas
50:36en accord
50:37sur potentiellement
50:37qui on va positionner
50:39pour incarner
50:40la droite aujourd'hui
50:41Il y a des échanges
50:42intermédiaires
50:43d'ici là
50:43donc je pense
50:44qu'il serait vain
50:45de vouloir commencer
50:45à penser à 2027
50:46on a les municipales
50:47en mars
50:48on a le sénatorial
50:49en septembre
50:49je pense que
50:50les dépats
50:51peuvent se faire
50:52à ce moment-là
50:53et puis
50:54en fait après
50:54qu'est-ce que c'est
50:55c'est le jeu démocratique
50:57et puis on verra bien
50:58en 2027
50:59qui sera opposé
50:59à qui
51:00C'est ça
51:01Il y a un positionnement
51:02stratégique politique
51:03qui va déjà être
51:04celui de la semaine prochaine
51:05où on va voir
51:06comment vont se positionner
51:07chacun des groupes politiques
51:08à l'Assemblée nationale
51:09Exactement
51:10Journal d'un prisonnier
51:11de Nicolas Sarkozy
51:12c'est aux éditions Fayard
51:14c'est à lire
51:15cette semaine
51:16donc ça va sortir
51:16Vous l'avez lu ou pas Hélène ?
51:18Je n'ai pas encore eu
51:19le privilège de lire
51:20Parce que Raphaël Stainville
51:21qui était à l'épicerie
51:21Raphaël
51:22Moi j'ai lu
51:23les extraits
51:24et franchement
51:25il met
51:26en fait
51:27il nous guide
51:28au travers d'un imaginaire sensoriel
51:30c'est extrêmement bien écrit
51:31c'est-à-dire qu'on a l'impression
51:32de vivre chaque moment
51:33à travers ses yeux
51:34à travers ce qu'il ressent
51:36et c'est très bien écrit
51:37Moi j'ai été marqué par son récit
51:40aussi sur la spiritualité
51:41Oui c'est très présent d'ailleurs
51:42et son voyage à Lourdes
51:43ensuite à la sortie de prison
51:45c'est-à-dire dans un lieu
51:46où les malheureux
51:49les cassés de la vie
51:50peuvent rencontrer
51:50les plus puissants
51:52il n'y a pas 36 lieux
51:53comme ça en France
51:53et il a été là-bas
51:54c'est assez intéressant
51:56C'est une émarque
51:57la vie de Nicolas Sarkozy
51:59est quand même traversée
52:00de questions
52:01qui dépassent
52:02l'univers horizontal
52:04après ça se traduit
52:05plus ou moins
52:06dans la vie politique
52:07mais la vie politique
52:07n'est pas faite tellement
52:08au fond pour révéler
52:09ce type de questions spirituelles
52:12Mais il se livre
52:13il l'est dit
52:13Mais ce qui est intéressant
52:14c'est qu'effectivement
52:15l'expérience de la prison
52:16il est possible
52:17qu'elle lui ait apporté
52:19un certain nombre
52:20d'éclairages
52:22sur des choix
52:23faits hier
52:24et aujourd'hui
52:24et peut-être pour demain
52:25Et il revient même
52:26dans ce livre
52:27sur le fameux épisode
52:28Hugo Bernalicis
52:29Daniel Obono
52:29qui viennent le voir
52:31en prison
52:32qui ont essayé
52:33de venir le voir en prison
52:33je ne dis
52:34je ne dévoile
52:35Non, achete ton livre
52:36Mais il revient sur cet épisode-là
52:38comment lui
52:39il l'avait
52:39Sous le sapin de Noël
52:40ça peut être une idée
52:42bien évidemment
52:42C'était un plaisir
52:44de passer cette fin de semaine
52:45cette soirée avec vous
52:46un grand merci
52:47On se retrouve la semaine prochaine
52:49Merci à Coralie De Laplace
52:50de m'avoir aidé
52:51à préparer cette émission
52:52Merci à toutes les équipes techniques
52:54C'est Isabelle Piboulot
52:55Tout de suite
52:55l'édition de la nuit
52:56Très bonne nuit
52:57sur notre antenne
52:58A très vite
52:58Sous-titrage Société Radio-Canada
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