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00:00Europe 1 Soir Week-end, 19h21, Stéphanie Demuru.
00:04Merci de nous rejoindre dans Europe 1 Soir Week-end, j'accueille mes débatteurs de la deuxième heure.
00:08Alexandre Malafaille, fondateur du Pink Tank Sinopia, bonsoir Alexandre.
00:12Bonsoir Stéphanie Demuru.
00:13Gilles Boutin, journaliste en politique économique au Figaro, bonsoir Gilles.
00:17Bonsoir Stéphanie.
00:18Et puis mon invité de 20h14, André Perrin, agrégé de philosophie,
00:24ancien professeur en classe préparatoire aux grandes écoles,
00:27l'auteur de ce livre, de cet ouvrage, Paradoxe de la pensée progressiste,
00:32le camp du bien à l'heure du wow caché, l'artilleur.
00:37Bonsoir André Perrin.
00:38Bonsoir Madame.
00:39Alors on en parle régulièrement sur nos antennes, la censure morale,
00:43le politiquement correct, les contradictions du progressisme militant parfois.
00:49Dans ce livre, Paradoxe de la pensée progressiste,
00:52vous rassemblez plusieurs années d'observations précises des médias,
00:57notamment, et du monde universitaire,
00:59parce que ça fait 50 ans que vous n'écoutez que la radio publique, c'est bien ça ?
01:0450 ans, peut-être même presque 60.
01:07Bon, ça fait beaucoup.
01:08Vous n'êtes pas lassé ?
01:10Non, je ne suis pas lassé.
01:11Je suis parfois irrité,
01:13en même temps, j'apprécie la qualité d'un certain nombre d'émissions de la radio publique.
01:22Et vous en avez donc tiré ces observations dans ce livre,
01:26qui est vraiment passionnant,
01:27parce que vous balayez tous les sujets du moment,
01:29et avec un discours qui n'est pas forcément entendu partout.
01:34Vous dites, dans ce livre,
01:36quelle que soit la couleur politique des gouvernements successifs,
01:39l'audiovisuel est dominé clairement par une idéologie de gauche.
01:43Oui, enfin, c'est assez frappant.
01:45C'est pour ça que je vous dis que j'écoute depuis 60 ans la radio publique.
01:50Je l'écoutais déjà à la fin des années 60,
01:54c'est-à-dire à l'époque où il y avait encore un ministère de l'information,
01:59et où la radio publique, la télévision aussi,
02:02il y avait d'ailleurs, j'ai connu une époque, il y avait une seule chaîne,
02:05et la radio publique était sous la tutelle de ce ministère de l'information.
02:09Et à cette époque-là, il y avait une idéologie qui s'exprimait,
02:16qui n'était pas du tout de gauche.
02:19J'ai le souvenir d'avoir entendu, pendant des années,
02:22tous les matins, la chronique de Michel Droit,
02:24qui pouvait s'exprimer sans contradiction aucune,
02:27ce qui méritait profondément à l'époque.
02:30Et puis alors, en 1981, la gauche est arrivée au pouvoir,
02:34et là, on a eu un renversement.
02:37Michel Droit a été remplacé par un journaliste de l'humanité,
02:42dont le nom m'échappe pour le moment,
02:44enfin, peu importe.
02:46Voilà.
02:47Alors, on aurait pu penser...
02:49Donc, une vraie rupture, au départ, plutôt, alors quoi, neutre ?
02:54Vous l'auriez qualifiée de quoi, cette radio publique, avant 1981 ?
03:00Ah, avant 1981, elle était tout à fait au service du pouvoir politique,
03:05et donc, elle exprimait la pensée du pouvoir,
03:10la pensée gaulliste, popidolienne.
03:13Alors, à partir de l'arrivée de Giscard, il y a eu une certaine détente,
03:16mais enfin, non, ça a continué jusqu'à l'arrivée de la gauche au pouvoir.
03:19Là, on a eu un renversement,
03:20alors on aurait pu penser que ça allait alterner en fonction du pouvoir,
03:27et ça n'a pas été le cas.
03:28C'est-à-dire qu'à partir des années 80,
03:31quelle que soit la couleur politique du gouvernement,
03:34ce qui est resté dominant,
03:37c'est l'idéologie, non pas du pouvoir politique,
03:40mais de l'intelligentsia.
03:42C'est-à-dire que le problème de la radio publique, aujourd'hui,
03:44ce n'est pas du tout qu'elle soit inféodée au pouvoir politique.
03:49Depuis, disons, la fin des années 80,
03:52elle ne l'est plus,
03:54mais ce qui ne signifie pas qu'elle soit neutre.
03:57– D'ailleurs, vous qualifiez ça de chronique,
04:02vous donnez des exemples à l'appui, justement.
04:04– C'est parce que, en fait, ce livre est un recueil de chroniques
04:09que je, pour la plupart, il y a d'autres textes,
04:11mais la plupart sont des chroniques que je publie régulièrement
04:15dans la revue Commentaire,
04:17et qui ont été rassemblées ici.
04:19Donc, ce sont des textes qui sont écrits un petit peu au jour le jour,
04:23en fonction des réactions que j'ai devant ce que j'ai tout.
04:27– En tout cas, vous donnez des exemples concrets de ce que vous entendez.
04:31Non, mais c'est vrai que c'est intéressant dans ce débat,
04:33où on rappelle quand même qu'il y a une commission d'enquête
04:34sur la neutralité du service public.
04:37Donc, c'est vrai que c'est intéressant de vous entendre.
04:39Je rappelle quand même que vous êtes agrégé de philosophie,
04:41que ça fait, vous venez de le dire,
04:4260 ans que vous écoutez la radio,
04:44et on ne doute pas de votre impartialité.
04:48Vous évoquez notamment les législatives de 2024,
04:51le deuxième tour.
04:53Clairement, il y a une forme de pensée.
04:56Vous dites d'ailleurs, vous ne parlez pas de pensée unique.
04:58C'est ça qui est intéressant,
04:59mais je crois de pensée dominante.
05:01– Oui, oui, la notion de pensée unique,
05:04je pense que c'est une exagération.
05:06Je ne l'ai jamais utilisée pour ma part
05:08et je l'ai récusée explicitement,
05:10d'ailleurs dans l'avant-propos de mon avant-dernier livre.
05:12Non, on ne vit évidemment pas dans un régime de type soviétique,
05:17ou hitlérien, c'est bien évident.
05:20Il y a encore pour tout le monde des espaces de libre expression.
05:25Mais il y a en effet une idéologie qui est dominante,
05:28ça sans aucun doute.
05:29– Et vous parlez de climat d'intimidation intellectuelle.
05:32– Oui, il y a un climat d'intimidation intellectuelle,
05:35comme en témoigne par exemple l'usage quotidien à la radio,
05:41mais aussi dans la presse du mot d'extrême droite.
05:46À tout moment, on est potentiellement extrême-droitisé,
05:52si j'ose dire,
05:54y compris lorsque l'on énonce des propositions
05:57qui sont relativement raisonnables.
06:00– Et vous vous posez la question d'ailleurs de ce terme extrême-droite,
06:02vous dites, mais est-ce que cette droite emploie des moyens extrêmes ?
06:06– Oui, alors c'est assez amusant,
06:09mais je pense que je le dis,
06:10ça doit être dans l'avant-propos de ce livre,
06:16à propos du wokisme,
06:18parce qu'on nous explique régulièrement
06:21que le wokisme est un fantasme,
06:22qu'il n'existe pas, etc.
06:24Alors j'analyse, si vous voulez, dans cet avant-propos,
06:28les différents arguments qui sont avancés
06:31en faveur de l'inexistence du wokisme,
06:35et alors parmi ces arguments,
06:38il y a celui selon lequel le wokisme ne serait pas défini, etc.
06:43Bon, mais ceux qui lancent cette accusation
06:46ou qui émettent ce reproche
06:47sont les mêmes qui utilisent quotidiennement
06:52des termes comme extrême-droite,
06:54sans parler de fachosphère, etc.,
06:56sans se donner la moindre peine de les définir.
07:00Alors effectivement, extrême-droite, je demande,
07:02mais qu'est-ce que ça veut dire ?
07:04Est-ce que c'est une droite qui utilise des moyens extrêmes,
07:09ou est-ce que c'est une droite qui est extrêmement de droite ?
07:13Bon, alors, dans la mesure où ce concept d'extrême-droite
07:17est généralement appliqué à un parti politique
07:21qui est en voie de progression chez nous,
07:24le Rassemblement National,
07:26bon, en quel sens est-il d'extrême-droite ?
07:29Est-ce que c'est parce qu'il utiliserait des moyens extrêmes,
07:32c'est-à-dire la violence ?
07:33Bon, or, il est facile de voir que s'il y a de la violence,
07:39il y a des assassinats politiques,
07:42il y a des assassinats de juifs chez nous,
07:45il y a des violences dans des manifestations,
07:49on reparle de Sainte-Soline et de bien d'autres,
07:52à ma connaissance,
07:54il y a peu de gens d'extrême-droite
07:57qui ont été pris en flagrant délit
07:59dans toutes ces violences.
08:01Donc oui, vous démontez ces mots.
08:04Gilles Moutin voudrait vous poser une question depuis tout à l'heure,
08:06je ne vais pas me faire des petits yeux.
08:07Sur la coloration à gauche de l'audiovisuel public,
08:10l'affaire est assez entendue.
08:13En revanche, où se situe le point de bascule
08:15entre une gauche qu'on classerait de culturelle ou de classique
08:19et le wokisme ?
08:21Quelle est la différence ?
08:22Quel est le seuil qui vous amène à dire
08:24« Ah là, on est sur un discours très classique,
08:26issu des années 80,
08:27et là, ensuite, on est sur un discours plus wokiste ? »
08:30Oui, le problème, c'est que justement,
08:32c'est pour ça que je parle de paradoxe de la pensée progressiste,
08:36c'est qu'il y a eu une pensée pense,
08:39il y avait l'importance accordée à la liberté d'expression,
08:44il y avait la laïcité,
08:47et il y a eu, en tout cas, à partir de l'affaire Dreyfus,
08:51qui a été un véritable tournant,
08:53la lutte contre l'antisémitisme.
08:56Or, si l'on considère ce qu'est devenue la gauche
09:00depuis une vingtaine, une trentaine d'années,
09:03eh bien, on s'aperçoit qu'elle a quasiment rompu avec tout cela.
09:09Cette idée de progressisme a été dévoyée par cette nouvelle gauche.
09:13Bien sûr, elle a été dévoyée.
09:14Alors, ce qu'on formule parfois, et pourquoi pas,
09:17ça n'est pas faux,
09:18avec la différence entre le social et le sociétal.
09:22Mais pour quelle raison ?
09:23C'est parce que la gauche, pendant très longtemps,
09:26a été le parti qui représentait la classe ouvrière.
09:31Or, la classe ouvrière,
09:33elle s'est considérablement amenuisée.
09:36L'étude récente de l'INSEE montre que,
09:39on est tombé de 20% à peu près,
09:42alors que les classes moyennes et supérieures ont augmenté.
09:45Aujourd'hui, l'ensemble des classes qu'on appelle supérieures et moyennes,
09:50moyennes et supérieures,
09:51ça fait 48% de la population active.
09:55Alors, il y a eu ça, il y a eu...
09:57Il y a eu des raisons électorales, finalement.
09:59Bien sûr, je vais y venir s'il vous plaît.
10:01Il y a eu corrélativement le déclin du Parti communiste,
10:06qui a décliné assez logiquement avec la classe ouvrière.
10:10Bon, et puis, vous avez eu un moment tout à fait décisif,
10:13qui a été celui...
10:15Enfin, un moment...
10:16Oui, c'est Terra Nova.
10:19C'est en 2012,
10:21la fameuse note de Terra Nova,
10:24qui prend acte de cette évolution de la société,
10:29et qui dit, bon voilà, maintenant c'est terminé,
10:31la classe ouvrière, elle est perdue pour nous,
10:32de toute façon, maintenant, elle vote mal,
10:35et donc, on ne pourra pas la récupérer,
10:38et donc, il faut reconstituer un nouveau peuple de gauche,
10:42sans la classe ouvrière.
10:44Bon, les paysans, n'en parlons pas,
10:45ça faisait déjà longtemps qu'ils votaient mal,
10:47les artisans aussi.
10:49Donc, qu'est-ce qu'il reste ?
10:50Eh bien, il reste nos...
10:51Il reste alors les minorités ethniques,
10:55il reste les minorités sexuelles,
10:57les femmes qui sont assimilées à une minorité, etc.
11:03Voilà.
11:03Et alors, le wokisme, évidemment, c'est cela.
11:06Deux questions.
11:07Alexandre Malafaille.
11:09On a bien compris le virage de 1981,
11:12et depuis cette gauchisation de la radio publique,
11:16comment se fait-il que personne n'ait jamais réussi
11:18à rétablir un peu le balancier,
11:21depuis finalement plus de 40 ans ?
11:22Et une deuxième question concernant un sujet de votre livre,
11:25qui est la novlangue.
11:27Qui fabrique cette novlangue ?
11:28Alors, la première question,
11:30pourquoi ça n'a pas changé ?
11:32Parce que je crois qu'il y a une chose qui a été acquise,
11:36et déjà, je pense, à partir des...
11:38C'est vrai qu'il y avait une tendance un petit peu autoritaire
11:42dans la maîtrise de l'information, si vous voulez.
11:46Donc ça, ça a été desserré à partir,
11:48disons, du milieu des années 70,
11:51et je pense que quand la gauche est arrivée au pouvoir,
11:54bon, c'est une chose qui a été acquise définitivement,
11:57que le pouvoir politique ne devait pas réjanter l'information.
12:02Donc l'information a été libérée.
12:04Oui, mais elle était obligée de rester à gauche.
12:06Mais elle est restée à gauche, pourquoi ?
12:07Elle est restée à gauche, en tout cas dans l'audiovisuel public,
12:13parce que ce qui œuvre là, c'est l'intelligentsia,
12:18c'est-à-dire, au fond, il y a trois groupes sociaux, si vous voulez.
12:25Il y a d'une part le monde de ceux qui sont chargés d'instruire, d'enseigner,
12:32c'est-à-dire les professeurs, les universitaires,
12:35bon, et ça, ça fait très longtemps qu'ils étaient à gauche.
12:39Mais auparavant, ils étaient plutôt marxistes.
12:41Dans les années 60, le marxisme était très très implanté
12:45à l'école normale supérieure, dans les universités, dans les lycées, etc.
12:49Bon, il y a eu ce déclin, alors, qui a commencé, je crois, à partir de 68,
12:54parce que 68 n'était pas du tout une révolution d'inspiration marxiste,
12:58elle était beaucoup plus libertaire.
12:59Et puis, il y a eu, dans la foulée, si vous voulez, il y a eu Solzhenitsyn,
13:04il y a eu l'archipel du goulag, qui a été un coup très dur,
13:09porté non seulement au communisme, mais au marxisme.
13:13Il y a eu, dans la foulée, le mouvement dit des nouveaux philosophes,
13:17qui s'est emparé précisément de Solzhenitsyn.
13:19Bon, voilà.
13:21Et pour avancer, pardonnez-moi,
13:23puisque le temps file, malheureusement, André Perrin,
13:25sur la deuxième question d'Alexandre Malafaille,
13:27sur la novlangue, alors, c'est page 29,
13:30il n'est pas étonnant que des idéologues,
13:32dont une des plus profondes convictions,
13:34est qu'on peut changer les mots,
13:36les choses, pardon, en changeant les mots,
13:38et qui s'y emploient en tentant d'imposer aux autres
13:41leur novlangue, soit à ce point soucieux
13:43de faire la chasse au mot wok ou wokisme.
13:46Oui, c'est ça, alors, la novlangue, bon, ça, ça vient,
13:50l'origine, vous savez, elle se trouve aux Etats-Unis,
13:54dans le politiquement correct.
13:56Bon, alors, le politiquement correct,
13:58la political correctness,
14:00bon, c'est quelque chose qui est né,
14:02d'abord dans la communauté afro-américaine,
14:05de la part de minorités ethniques,
14:08des Noirs en particulier,
14:09qui se sentaient offensées par l'usage de certains vocables,
14:13comme Nigger, qui a été remplacé par Black, etc.
14:16Bon, donc, bon, jusque-là, il n'y a rien à dire,
14:19si vous voulez, c'est des choses qui sont parfaitement normales.
14:22Bon, mais à partir de là,
14:25eh bien, on est passé d'une police au sens,
14:28je dirais, du polissé,
14:30de ce qui est civilisé,
14:32du souci de ne pas offenser autrui avec les mots,
14:36à une véritable police du langage,
14:39et où l'on traque les gens
14:42en fonction des mots qu'ils utilisent.
14:45C'est d'ailleurs quelque chose
14:46qui a été,
14:48et ça, je le signale à l'intention
14:50de ceux qui disent que le wokisme n'existe pas,
14:52je leur dis,
14:52vous devriez en informer un certain Barack Obama,
14:55parce que lui, il y croit,
14:56à l'exemple du wokisme,
14:57et il s'est exprimé, d'ailleurs,
14:58à la télévision américaine,
14:59très clairement là-dessus,
15:01en disant,
15:01ben oui, le wokisme,
15:02bon, d'accord,
15:03bien sûr, il y a des injustices à dénoncer,
15:04mais la plupart des Woks,
15:06c'est des gens qui se disent,
15:07regardez comme je suis bien,
15:09moi qui suis antiraciste,
15:11parce que je dénonce le racisme des autres, etc.
15:13Et ils disent,
15:14ça, ce sont des postures
15:15qui satisfont ceux qui les ont,
15:19qui leur font plaisir,
15:20mais qui ne changent pas réellement les choses.
15:23Merci André Perrin,
15:24vous parlez de plein d'autres sujets,
15:25mais c'est vrai que c'est intéressant
15:26de prendre le temps et de développer,
15:28vous parlez d'ailleurs de la laïcité,
15:30avec l'affaire de l'Abbaya,
15:32vous dites que le rôle des élites
15:33est grand dans cet affaiblissement de la laïcité,
15:36vous revenez d'ailleurs aussi
15:37sur le conflit entre Israël et le Hain,
15:39Hamas,
15:39vous décrivez les discours entendus
15:41dès le lendemain,
15:43le 8 octobre,
15:43Israël a le droit de se défendre,
15:45mais le mais est très important,
15:47en tout cas,
15:47j'invite les auditeurs à lire votre livre
15:49Paradoxe de la pensée progressiste,
15:52le camp du bien,
15:53à l'heure du Wok,
15:54aux éditions Artillères,
15:55merci d'être passée par le studio d'Europe 1,
15:57André Perrin,
15:5820h30 sur Europe 1,
16:00Maël Laurent,
16:00le point sur l'actualité.
16:01A Lyon,
16:02des messages anti-police projetés hier soir
16:04lors de la fête des Lumières
16:05par le collectif d'extrême-gauche
16:07des soulèvements de la terre,
16:08non à l'état policier,
16:10la police blesse et tue
16:11ou encore on dégage le RN.
16:12Le ministre de l'Intérieur,
16:13Laurent Nunez a vivement condamné
16:15ses messages aujourd'hui.
16:16Deux hommes de 18 et 22 ans
16:18tués par balle la nuit dernière
16:19dans la métropole grenobloise.
16:21Le corps du premier a été retrouvé
16:23dans un parc de la ville.
16:24Le second a succombé à ses blessures
16:26après une fusillade survenue à Echirol,
16:28secteur régulièrement marqué
16:29par des épisodes de violence
16:30par arme à feu
16:31sur fond de narcotrafic.
16:33Nicolas Sarkozy annonce
16:34qu'il ne s'associera pas
16:35à un éventuel front républicain
16:37destiné à battre le RN.
16:39L'ancien chef de l'État
16:40compte plutôt sur un rassemblement
16:41le plus large possible.
16:42« Confidence » tiré de son livre
16:44« Le journal d'un prisonnier »
16:45Europe 1 et le JDD
16:46vous en dévoilait
16:48les bonnes feuilles des hier.
16:50Bruno Retailleau, lui,
16:51plaide aujourd'hui
16:51pour une union des droites
16:52qui doit se faire, je cite,
16:53dans les urnes
16:54lors des prochaines élections.
16:56D'ici là,
16:56le président des Républicains
16:57appelle les députés de son groupe
16:59à ne pas voter mardi
17:00le budget de la sécurité sociale.
17:02Texte qu'il qualifie
17:03de « hold-up »
17:03à la fois fiscal,
17:04social et démocratique
17:05dans son viseur,
17:06notamment la hausse de la CSG
17:08ou encore la suspension
17:09de la réforme des retraites.
17:10A l'étranger,
17:11Moscou se dit en ligne
17:12avec la nouvelle stratégie
17:13de sécurité nationale
17:14présentée par les Etats-Unis.
17:16Stratégie qui n'associe plus
17:17la Russie à une menace.
17:19Une étape positive
17:20qui doit permettre
17:20de trouver un règlement pacifique
17:22en Ukraine,
17:23explique le porte-parole du Kremlin.
17:24A noter qu'Emmanuel Macron
17:25sera demain à Londres
17:27pour rencontrer Volodymyr Zelensky
17:28et faire un point
17:29sur les discussions
17:30aux encours
17:30sous médiation américaine.
17:32Et enfin,
17:33retour en France,
17:33à Marseille,
17:34le grand retour aujourd'hui
17:34de la statue de Notre-Dame
17:36de la garde
17:36après dix mois de travaux.
17:38La structure métallique
17:38et la dorure de la statue
17:39ont pu être restaurées
17:40grâce à une campagne de collecte.
17:42Journée spéciale organisée
17:44aujourd'hui à cette occasion
17:45avec une procession
17:46suivie d'un spectacle
17:47Son et Lumière.
17:48Merci Maëlle Laurence.
17:49Retrouve à 20h45
17:50pour votre journal permanent.
17:52L'Europe 1 Soir Weekend
17:5319h, 21h
17:55Stéphanie Demuru
17:56En compagnie
17:56d'Alexandre Malafaille
17:57fondateur du Think Tank
17:58Synopsia
17:59et de Gilles Boutin
18:00journaliste en politique économique
18:01au Figaro.
18:03Messieurs,
18:04on vient d'entendre
18:04ce philosophe
18:05André Perrin
18:06agrégé de philosophie.
18:08Ça ne va pas faire plaisir
18:08à Delphine Ernot
18:09qui sera auditionnée
18:10me semble-t-il
18:11cette semaine.
18:13commission d'enquête
18:14sur la neutralité
18:14du service public.
18:15C'était passionnant
18:16ce qu'il nous a raconté.
18:18Beaucoup d'argumentations
18:19mais ça fait du bien
18:20de prendre le temps aussi
18:21Gilles Boutin.
18:21Surtout avec une profondeur
18:22historique
18:23qui nous ramène
18:24aux grands mécanismes
18:25aux grandes bascules.
18:27C'est vrai qu'on a tendance
18:28à penser que c'est
18:28de toute éternité
18:29ce positionnement à gauche
18:31surtout quand on est
18:31une jeune génération.
18:33Absolument.
18:33Or on voit bien
18:35que tout peut être daté
18:36et que le tournant
18:37qui aurait été extrêmement positif
18:38où on serait passé
18:39d'un RTF
18:40qui était sous la coupe
18:40de l'exécutif
18:42tout simplement
18:42à ce moment-là
18:44si on était passé
18:44dans quelque chose
18:45de réellement pléthorique
18:46ou alors
18:46d'honnêtement
18:48qui se veuille
18:49le plus neutre
18:50le plus factuel possible
18:51ça aurait été formidable.
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