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  • il y a 9 heures

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Transcription
00:00Je le dis sans xénophobie ou sans rejeter qui que ce soit.
00:03C'est juste se dire, quand vous êtes chez vous, vous êtes content qu'il y ait une porte.
00:05Parce que quand il y a une porte, vous décidez qui rentre, qui en sort.
00:08Et c'est le meilleur moyen d'accueillir dignement les invités que vous invitez chez vous.
00:11Donc, effectivement, il faut contrôler nos frontières.
00:14Mais ça va aller plus loin que ça, si je peux me permettre.
00:16Dans le document de la Maison-Blanche, il y a cette formule.
00:18Dans 20 ans, si la tendance se maintient, l'Europe ne sera plus européenne.
00:22Texton, c'est dit comme tel.
00:23Est-ce que vous partagez une telle inquiétude ?
00:25On a commencé cette émission en parlant de nos traditions et du fait de ne pas oublier où sont nos racines.
00:34Moi, même si je suis tourné vers le progrès et je ne suis pas pour un pays replié sur lui-même
00:38ni une Europe repliée sur elle-même, ça n'empêche qu'on a envie de protéger ce qui fait aussi notre essence.
00:44Et donc, ça passe par un patrimoine culturel et nos racines qu'on protège.
00:49Et donc, bien sûr qu'on peut être inquiet de cela.
00:51D'autant qu'on l'a vu.
00:52On l'a vu ces dernières années, notre capacité à bien intégrer les personnes qui arrivaient sur notre territoire,
00:59c'est considérablement affaibli.
01:01Parce que quand vous avez une machine à intégration, parce que vous avez le plein emploi,
01:04parce que vous avez des règles qui font que, globalement, tout le monde tire dans le même sens
01:09et les gens sont reconnaissants de devenir français.
01:11Moi, je suis d'origine italienne par ma maman, mes grands-parents italiens, ils sont arrivés en France.
01:14Ils étaient heureux de devenir français.
01:16Ils ont dit à leurs enfants, ma mère s'appelait Marinella, ils l'ont appelée Marielle.
01:19« Maintenant, ton prénom, c'est Marielle ».
01:21C'est parce qu'en fait, il y avait cet attachement au pays d'accueil.
01:24Mais c'est plus important.
01:25Aujourd'hui, on voit que ça ne fonctionne plus.
01:26Donc, le prénom, c'est important ?
01:27Aujourd'hui, ça ne fonctionne plus.
01:29C'était important pour eux d'envoyer un signe de reconnaissance au pays qui les accueillait.
01:32Est-ce que ça devrait l'être encore aujourd'hui, le prénom, par exemple ?
01:34Non, mais le sujet, ce n'est pas de le faire par la règle ou par la loi.
01:37Bien sûr, mais pas par la règle ou par la loi.
01:39Ça devrait être naturel.
01:40Ce qui était beau dans la démarche de mes grands-parents, c'est que personne ne les y a forcés.
01:44Et ce qui était beau, c'était ce cadeau au pays d'accueil.
01:46Donc, je pense que c'était très beau, mais je ne suis pas pour le réglementer ou l'imposer.
01:52En revanche, on voit bien que ce système-là ne fonctionne plus aujourd'hui.
01:55On voit bien qu'il y a même des enfants nés en France de parents qui étaient globalement intégrés
02:00qui ne se reconnaissent même plus dans le pays où ils grandissent.
02:04Donc, effectivement, quand on n'est plus capable de bien accueillir,
02:07il y a une responsabilité, c'est de faire en sorte d'accueillir peut-être moins pour pouvoir mieux accueillir.
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