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  • il y a 5 minutes
Dans un rapport publié ce vendredi 5 décembre, l'Agence internationale de l'énergie atomique explique que l'Arche qui protège le réacteur endommagé de la centrale nucléaire n'est plus en mesure d'assurer sa fonction de protection, après une attaque de drone en février.

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Transcription
00:00Monsieur Grossi, l'Ukraine avait attribué cette attaque de drones à la Russie. Est-ce que c'est aussi votre cas ?
00:08Pour nous, c'est, vous savez, depuis le bout de la guerre, et donc aussi notre présence à Saporizhia,
00:15et à chaque fois qu'il y a des épisodes comme ça, des attaques, bombardements, inclusions de drones,
00:26les gens demandent, c'est qui, la faute à qui ? Et nous, nous sommes des inspecteurs.
00:31Et pour nous, pour être dans la capacité de dire exactement qui a été le coupable,
00:40il faut qu'on puisse vérifier cela de manière indépendante.
00:47Et en temps de guerre, ça c'est très difficile.
00:51Je peux vous dire, par exemple, qu'au moment de cette attaque-là, au mois de février,
00:55on a eu accès à des débris qui restaient là, évidemment, qui venaient des drones,
01:04qui avaient attaqué le drone, ou les pluriels drones qui avaient attaqué.
01:09Mais on a demandé, par exemple, à faire des prélèvements environnementaux
01:15pour déterminer beaucoup plus des choses.
01:18Et là, on n'a pas pu faire ça.
01:20Et je ne responsabilise pas les Ukrainiens, parce que du côté russe, ça nous est arrivé aussi.
01:25Évidemment, les forces militaires sont très réticentes à permettre à l'agence
01:31de faire des études ou des analyses très, très poussées.
01:35Donc, pour autant que je n'aurai pas la capacité de déterminer de manière indépendante
01:40l'origine de quelque chose, une munition, un drone, on ne le fait pas.
01:45Ce que j'ai fait à chaque fois, j'appelle, et ça, c'est un appel urgent,
01:50à des politiques, des restreints pour ce qui est des attaques militaires
01:56ou des opérations, même militaires, autour des installations nucléaires.
02:01Vous savez qu'il y a un mois, on a eu une perte d'approvisionnement
02:05et d'électricité à Saporizia.
02:09Et on a passé un mois avec cette installation-là, qui était refroidite
02:16avec des générateurs d'urgence.
02:22Et finalement, on a dû négocier en cessez-le-feu,
02:25et qu'on a pu négocier avec les forces militaires d'un côté et de l'autre
02:30pour permettre aux autres techniques d'un côté et de l'autre de faire la réparation.
02:37Donc, vous voyez, c'est une situation extrêmement volatile, extrêmement délicate.
02:43Mais, heureusement que la communauté internationale a la possibilité,
02:47à travers la IEA, d'être là et d'aider à éviter le pire.
02:51Merci.
02:51Merci.
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