Après une enquête longue de plusieurs mois, trois personnes soupçonnées d'avoir effectué de nombreuses livraisons par drone à des détenus emprisonnés dans des départements de l'Ouest ont été interpellées mardi.
00:00Des téléphones portables par dizaines, avec cartes SIM, chargeurs et écouteurs.
00:05Mais aussi des liasses de billets, des armes blanches, ainsi que des stupéfiants comme du cannabis et de la cocaïne.
00:13Voilà le genre de produits livrés directement par drone aux détenus de la maison d'arrêt de Nantes.
00:18Les drones venaient au-dessus le jour de la promenade pour larguer ce qu'on appelle des chaussettes.
00:25Et la nuit, ces drones s'approchaient au maximum avec un filin des fenêtres des cellules et étaient assis raccrochés par les détenus pour récupérer les chaussettes.
00:34Les autorités recensent 464 survols de drones entre février et décembre, plus d'un par jour.
00:41Après une longue enquête, trois personnes ont été interpellées cette semaine.
00:45Le principal suspect, le télépilote de drones âgé de 27 ans, il aurait utilisé Snapchat pour échanger avec les détenus
00:52et livré une dizaine de prisons dans six départements différents.
00:56Il est présenté comme le gros poisson de ce dossier, alors que véritablement l'enquête ne s'ouvre pas sur lui,
01:01que le principal suspect recherché est aujourd'hui absent.
01:05Les autres personnes interpellées sont le chauffeur du télépilote, mais aussi sa propre mère,
01:10soupçonnée d'avoir aidé à blanchir l'argent des livraisons.
01:13Elle a été remise en liberté sous contrôle judiciaire,
01:16tandis que les deux hommes ont été placés en détention provisoire,
01:19dans l'attente de leur procès le 29 janvier prochain.
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